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Critiques de Megan Bannen (39)
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L'oiseau et la lame

En 1279, à Saray au sein de l'empire Mongol, la jeune chinoise Jinghua a été réduite en esclavage lors de l'invasion mongole dans son royaume et elle est maintenant au service du Khan Timur et de son fils, Khalaf.



Quand la cité est assiégée par une tribu ennemie, elle est contrainte de fuir avec les deux hommes. Khalaf veut sauver sa lignée et il doit répondre aux trois énigmes de Turandot, fille du grand Khan.



A Saray dans le khanat de Kiptchak, à l'automne 1280, Jinghua, une jeune esclave tente de voler de la nourriture pour une offrande à son frère décédé, Weiji ; elle est surprise par le prince de Kiptchak, le fils du Khan Timur, dans la caravane qui déambule sur les berges de la Volga au nord de la mer Caspienne. Timur a trois fils, les princes Kiran, Jahangir puis Khalaf. Ils partent à la guerre pour défendre leur Khan de Kiptchak contre les Ilkhanides mais leur armée est totalement décimée ; de vingt mille hommes, il reste seulement sept hommes dont Khalaf qui a quitté le champ de bataille pour prévenir son peuple de fuir.



Eux-mêmes fuient vers le sud entre la mer Caspienne et la mer Noire, ils sont neuf, Farit, Kamil, Rustam, Almas, Ildar, le Khan Timur, le prince Khalaf et son ami fidèle, Nasan. Très vite, une bande de bandits les arrête et tue toute la caravane. Seuls Timur, Khalaf et Jinghua réussissent à se défendre et à sauver leur vie.



En 2008, Megan Bannen a écouté Turandot et elle s’est intéressée au récit de la jeune esclave dans l’opéra, elle a décidé d’écrire son histoire et elle est allée rechercher dans les sources du conte français Prince Khalaf et la princesse de Chine de François Pétis de la Croix dans les Mille et un jours largement inspirés des contes persans.



Turandot rappelle notamment le conte Haft Peykar écrit par le poète persan médiéval Nezâmi. Megan Bannen choisit donc cette histoire extraordinaire des guerres de succession de Gengis Khan sur l’empire mongol du 13ème siècle qui s’étend de la Turquie actuelle à la Chine et comprend tout le Moyen-Orient et l’Inde notamment.



Elle raconte l’histoire d’une princesse de la dynastie Song en Chine qui a été conquise par les Mongols en 1279 et parcourt l’empire avec le prince mongol Khalaf et le père de celui-ci.



C’est donc à la fois un roman historique basé sur un énorme travail préalable, un roman d’aventures exceptionnel avec trois héros extrêmement différents, les jeunes Khalaf et Jinghua et le vieux Timur et aussi un roman d’apprentissage fabuleux du passage à l’âge adulte d’une jeune chinoise qui se retrouve dans des terres inconnues aux mœurs parfois beaucoup moins sophistiquées.



C’est un beau portrait de jeune fille qui n’a pas froid aux yeux et se lance avec fougue dans la traversée de l’Asie avec un jeune prince mongol intellectuel, esthète et sensible mais aussi redoutable guerrier, ce qui permet à Megan Bannen d’introduire de nombreuses références culturelles à l’architecture du Moyen-Orient, à la littérature médiévale perse et chinoise mais aussi religieuses notamment l’Islam.



Coup de cœur.



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Corbellâme : La fin des idoles

Gelya est novice au couvent Sainte Vinnica et toute sa vie est dédiée au Père, dieu unique de Rosvania. Elle a un don, elles est un vaisseau, à travers elle les paroles du Père peuvent se déverser sur le peuple. Mais un jour sa foi va être ébranlée par la rencontre avec un combattant païen : Tavik. Tous les deux vont être témoin de choses dérangeantes pour le culte du Père et vont devoir fuir.



Je remercie chaleureusement Babelio pour cet envoi dans le cadre d'une masse critique car cela fût une agréable découverte.

Attirée par la belle couverture, j'ai pu découvrir une histoire de fantasy sensible et intelligente mais aussi une très belle aventure. Le personnage de Gelya est particulièrement intéressant, elle est une novice engagée dans sa foi est pourtant elle doute, se pose beaucoup de questions, réfléchit sur la religion et ses conséquences. En cela l'histoire a quelque choses de profond malgré que ça s'adresse à public adolescent.

Il y a beaucoup d'aventures, de rencontres parfois émouvantes, des combats épiques, de la magie, et un brin de romance il est vrai un peu attendu.
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Corbellâme : La fin des idoles

--- Un roman dont on ne parle pas assez ---



Pour la petite histoire, j’ai repéré Corbellâme en librairie grâce à sa magnifique couverture. Ni une ni deux, je l’ai ajouté à ma wishlist… comme tant d’autres romans que je ne lirai certainement jamais, faute de temps.



Heureusement pour moi, la rencontre a eu lieu grâce à la masse critique Babelio (pour ceux qui ne connaîtraient pas le principe, tout est expliqué ici). Je remercie donc les éditions Albin Michel pour l’envoi de ce one-shot qui fut une merveilleuse découverte. Vraiment, je suis étonnée de ne pas le croiser davantage sur la blogosphère, car c’est du young adult de haut niveau !



--- Mais quel worldbuilding ! ---



Le synopsis offre un bel aperçu de l’univers que Megan Bannen a construit, néanmoins ce n’est qu’une pièce d’un puzzle bien plus vaste. Je l’admets, au début, je me suis sentie un peu perdue. Surtout, le récit me semblait froid, et c’est peut-être pour cette raison que je n’ai pas accroché d’emblée. Mais quelle autre atmosphère attendre d’un couvent où nul vaisseau n’est vraiment libre de ses choix ? Car c’est bien là que tout commence, au cœur d’un lieu de culte dévoué au Père.



En fin de compte, peut-être ai-je eu peur de me lasser de cet univers essentiellement basé sur la religion. Pourtant, ce n’est jamais arrivé, car il est terriblement passionnant. Petit à petit, l’auteure remonte aux origines d’un mythe que tous semblent avoir interprété différemment, ce qui a donné naissance à plusieurs versions et engendré des guerres, bien entendu !



Bref, le worldbuilding est extrêmement travaillé, ce qui est plutôt rare en YA.



--- Pas de fausse note ---



Si vous aimez la fantasy, alors vous avez déjà lu des centaines de romans où les héros ne cessent de voyager. Or, rares sont les auteurs qui parviennent à rendre le chemin véritablement passionnant. Eh bien, Megan Bannen a réussi cet exploit !



Corbellâme se passe essentiellement sur les routes, mais jamais je ne me suis ennuyée. Entre les révélations fracassantes concernant les différentes religions, les risques encourus pour continuer d’avancer et la complicité qui se tisse entre les héros, le récit se révèle suffisamment solide pour résister à la monotonie.



Résultat : l’intrigue gagne progressivement en puissance et explose littéralement dans la dernière partie. Le final est tout simplement grandiose. Magistral !



Franchement, je suis admirative du talent de l’auteure qui, de bout en bout, est parvenue à échapper aux stéréotypes, alors qu’elle utilise les codes du YA, à savoir des héros adolescents, une quête qui, si elle aboutit, changera le visage du monde et, bien sûr, une romance.



--- D’ailleurs, il faut que je vous parle de cette romance… ---



Oui, Corbellâme, c’est aussi une histoire d’amour, même si je ne l’avais pas compris au premier abord. Qu’à cela ne tienne, ce fut une très belle surprise ! Pourtant, vous savez comme j’ai du mal avec les romances young adult…



Mais voilà, Megan Bannen a dépassé mes attentes en créant une histoire d’amour qui sonne vrai, qui sonne juste. Cette relation qui se construit au fil des pages – non, pas de coup de foudre inutile ! – n’est ni déplacée, ni niaise. Elle survient alors que des enjeux plus grands dépassent les héros, pourtant elle trouve sa place entre deux fuites éperdues, trouve son sens dans les dangers qu’ils encourent quotidiennement et, enfin, trouve son équilibre dans leurs différences.



Cet amour existe même dans les moments compliqués et dans les moments gênants. Dans les disputes, aussi. Il n’est pas parfait, mais il est sincère au-delà des lieux communs que l’on rencontre habituellement dans ce type de romans. Même si les héros sont des adolescents, et qu’ils se comportent comme tels, ils ne tombent jamais dans l’excès (à part l’excès d’humour de temps à autre, mais c’est appréciable, alors merci Tavik !)



En outre, et je tiens à le souligner, bien que cette romance soit hétérosexuelle, Megan Bannen défend de manière explicite toutes les formes d’amour. Et pour de plus jeunes lecteurs, le message est essentiel !
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Corbellâme : La fin des idoles

NOUVELLE ROMANTASY FAV !!! Et en plus c'est un one-shot !



Je ne pensais pas autant aimer cette histoire mais je me suis totalement laissée emporter par la plume et par le rythme effréné que nous propose l'autrice. C'est pour l'instant une de mes plus belles découvertes livresque de cette année !!!



On plonge avec "Corbellâme" dans un roman assez original et atypique, mêlant fantasy, religion et romance.

Autant dire que j'étais très impatiente et aussi un peu inquiète du fait de retrouver tout ce pan religieux qui ne me plait pas toujours dans les romans. Mais c'est tellement bien fait au final que mes craintes se sont très vite envolées.



On suit deux personnages, mais on se concentre principalement sur Gelya, qui est un vaisseau. Elle a été choisie enfant pour porter la parole du Père. Vivant depuis toujours au couvent, elle va un jour croiser le chemin de Tavik qui va totalement bouleverser sa vie...



Qu'est-ce que c'était bien !!! Ça m'a un peu fait penser à "La passeuse de mots" de A.J Twice, à la relation entre Arya et Killian, le côté élue et protecteur. On se plonge très vite dans cet univers, la carte au début du livre aidant beaucoup à se familiariser aux royaumes et à la guerre qui se prépare.



Cette histoire va se concentrer sur leur fuite. Ils doivent accomplir une mission même si leur idéaux et leur croyances divergent. Et c'était super intéressant qu'ils croient deux choses différentes car ils remettaient constamment en cause ce qu'ils ont cru toute leur vie, certains arguments les poussaient à ne pas être simplement aveuglé par leur foi et à envisager autre chose.

On y parle bien sur de foi oui ce qui est un des thèmes les plus présents, mais aussi d'amour, de courage, de sacrifice et de rebellion.



Nos deux compères vont devoir s'allier pour survivre. Et ce n'est pas une mince affaire ! Je les ai adorés. C'est un duo qui fonctionne à merveille. Un ennemies to lovers vraiment bien construit et aboutit. Au fil des jours ils vont apprendre à se connaître et à se faire confiance, et j'ai complètement vibré pour eux. Je ne pouvais pas m'empêcher de lire.



En bref, j'ai vraiment adoré, c'est un petit coup de coeur, j'ai tout aimé. La fin est assez abrupte et m'a laissé un peu sur les fesses, mais j'en ressors totalement envoutée encore plusieurs jours après ma lecture. Un pur régal !




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Corbellâme : La fin des idoles

Lorsque je suis tombé sur ce livre lors d’une recherche, j’ai de suite craqué pour la couverture. L’oiseau est vraiment magnifique et je me suis penché sur le résumé pour savoir si l’histoire me tenterait.

Eh bien oui, cet ouvrage fut une bonne surprise. L’anglais est abordable et avec un minimum de vocabulaire, il se lit facilement. Concernant les personnages, Gelya et Tavik sont deux personnes assez incongrues au premier abord. Rien ne les lie et pourtant ils vont poursuivre un même but. On suit l’évolution de cette relation atypique entre deux individus aux croyances différentes. On a peur pour eux durant tout leur voyage semé d’embûches et de doutes.

Pour l’histoire, j’ai aimé découvrir au fil de ma progression dans l’univers crée par l’auteure, le système politique et religieux de ce monde qui m’a guidé durant ma lecture. On parcourt grâce aux descriptions et la carte, les terres de ce pays jusqu’au dénouement. Une fin qui me laisse un peu mitigée car j’aurais apprécié quelque chose de plus joyeux et plaisant. Oui, je suis un petit cœur fragile qui adore les fins heureuses. Cela ne gâche en rien l’histoire qui est très intéressante mais cela m’a un peu attristé.

Pour conclure, cette histoire originale m’a beaucoup plu. J’ai passé un agréable moment de lecture. J’ai accroché de suite à cet univers et je suis ravie d’avoir pu découvrir une nouvelle plume en Fantasy.
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La Ballade funèbre de Hart et Mercy

Hart et Mercy se détestent. Ils ne savent pas trop pourquoi mais rien y fait, ils ne peuvent pas se voir sans s'invectiver. Une histoire de rencontre au mauvais moment et d'ego.



Au-delà de cette relation, l'histoire nous emmène dans un univers fantastique fait de divinités, d'âmes errantes et d'Acharnés - sorte de zombies pas très sympas. Le rôle d'Hart est d'empêcher les âmes errantes d'entrer en possession de corps et de devenir des Acharnés. Le rôle de Mercy est d'enterrer dignement les dépouilles des défunts. Pourquoi y a-t-il des acharnés et des âmes errantes ? Mystère.



Voilà pour le speech. Original dans l'idée, original dans l'histoire. Ça, c'est l'un des deux gros points forts de ce roman fantasy romantique, cette romantasy. Le deuxième, c'est le personnage de Hart. Ce monsieur coche toutes les cases du type grumpy mais safe et je l'ai trouvé vraiment super touchant. Il y a quelques scènes spicy qui sont également tout à fait bien écrites, saines, même si le côté performance est toujours un peu chiant dans ce genre de littérature.



Concernant le personnage de Mercy, je suis plus nuancée. J'adore son côté badass et déterminée mais il y a quelques moments agaçants où son ambivalence m'a peu convaincue. Quant à sa famille, c'est à peu près la même chose sans le côté badass et déterminé, si on excepte sa soeur. Son frère est particulièrement pénible et caricatural...





Il y a quelques aspects qui m'ont déplu mais j'ai quand même passé un bon moment. Le style d'écriture de l'autrice n'est pas toujours extraordinaire mais l'ensemble reste tout de même fluide.

Ça restera pour moi une belle aventure parce que l'univers et le personnage masculin sont convaincants, que la romance est saine et qu'il y a une intrigue qui tient la route à côté de ladite romance.
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La Ballade funèbre de Hart et Mercy

J’ai été très faible, car j’ai acheté ce roman sur un coup de tête, et pour son esthétique avant tout. Oui, ça m’arrive parfois. Cela dit, je reconnais que le résumé me disait bien et j’ai enfin pu assouvir ma curiosité concernant cette histoire.



J’ai beaucoup aimé l’univers ainsi que l’histoire autour de Hart et Mercy. Ils se détestent, mais pour de mauvaises raisons et sur des a aprioris discutables. Dans un sens, ça fait très « Orgueil et Préjugés » parce que nos deux héros en sont pétris. Malgré tout, grâce à l’aide de deux autres personnages (un lapin vulgaire et un hibou), nos ennemis jurés vont s’écrire des lettres sans savoir que c’est l’autre qui répond. Cette correspondance montre finalement deux êtres avec beaucoup de sensibilité qui ont besoin d’attention.



Sans rentrer dans les détails de l’histoire, cette intrigue se déroule dans un univers imaginaire et Hart, notre héros, est même un demi-dieu. Si on en apprend beaucoup sur les croyances et les rites funéraires qui sont omniprésents dans ce monde, ça reste assez en surface. Hart est un ranger qui chasse les Acharnés, des sortes de zombies, des corps volés par des âmes errantes. Mercy s’occupe des pompes funèbres depuis que son père a failli mourir.



Si nos héros sont comme chats et chiens, j’avoue que pour une fois, j’ai préféré le protagoniste masculin. Hart, même s’il a pas mal de préjugés contre Mercy, est hyper attachant. Plus que notre héroïne que je trouve trop vindicative et têtue à mon goût. Il va lui falloir quelques drames pour ouvrir complètement les yeux.



Pour un roman que j’ai choisi pour son apparence, je suis plutôt contente. Parce que j’ai aimé apprendre à connaitre Hart et Mercy, les voir se battre puis ouvrir les yeux. Même si l’univers est peu développé, la romance est attrayante ainsi que les héros et les personnages secondaires. De plus, le bestiaire est intéressant et un vrai plus à cette histoire. C’est une jolie lecture qui m’a bien plu.
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L'oiseau et la lame

Un coup de coeur !



Hormis la couverture illustrée qui m'avait déjà attiré, l'histoire est juste.... incroyable.

L'ambiance depaysante de la Mongolie du XIIIè siècle, où les dynasties, princesses, Khan, esclaves entrecroisent leur route.

Les personnages de Khalaf, Jinghua et Timur sont beaux, la narration liant passé et présent s'organise très bien, et cette fin.... magnifique.



Un livre, un conte, inspiré d'un opéra du XVIIIè, qui mérite d'être lu et relu.
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L'oiseau et la lame

On ne sait pas à quoi s'attendre en commençant ce livre et finalement on est pris par l'histoire de cette jeune esclave qui s'attache à son jeune Seigneur, malgré elle. C'est Jinghua qui parle et nous conte ce récit qui le rend d'autant plus poignant et passionnant. On s'identifie très vite à cette jeune chinoise, ni belle ni laide, intelligente, issue d'une autre culture et confrontée brutalement à une nouvelle totalement différente, luttant contre elle-même, contre ses sentiments qu'elle sent naître pour le jeune Khalaf, et qui va marquer sa vie à jamais.

Une très belle histoire à s'imprégner, très délicatement contée et si superbement menée. Les personnages sont justes et attachants. J'ai beaucoup aimé. Je ne déflorerait pas la fin mais je la trouve parfaite, et superbe, à l'image du reste du roman, peut-être même le magnifiant !

Il faut oublier la couverture et débuter la lecture comme un roman adulte, car c'en est un ! À lire !
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L'oiseau et la lame

« Et la nature hostile est désormais un paradis. »



On suit les aventures de Jinghua, jeune esclave au service du Khan Timor et de son fils Khalaf. J’ai été très touchée par les deux personnages principaux qui se sont réellement trouvé même si cela semble impossible au vue dés circonstances. Après avoir été assiégé par une tribu ennemie, ils sont forcé de fuir. Afin de regagner sa place et sauver son père, le prince Khalaf va répondre aux 3 énigmes de la fille du grand khan afin d’obtenir sa main. S’il échoue, il sera exécuté. Jinghua va le suivre malgré tous les dangers.



Cette histoire m’a vraiment touchée surtout la fin qui est magnifique et en même temps tragique. J’espère découvrir d’autres livres dans le même univers que j ai beaucoup aimé.

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La Ballade funèbre de Hart et Mercy

Encore un livre acheté parce qu’il était beau (et aussi parce que @faces.cachees.dune.fleche l’a adoré et que Siham est une valeur sure, quand elle aime, j’aime).



Je ne sais pas à quoi je m’attendais mais pas du tout à ça. J’ai trouvé l’histoire un peu longue à se mettre en place. Enfin, pas l’histoire, mais la relation entre nos deux héros. Puis, j’ai été incapable de le lâcher. L’univers est extraordinaire.



Difficile de le décrire, mais personnellement, j’ai eu le sentiment de me retrouver dans un vieux western américain (ou mexicain pour le lien à la mort) fantastique avec des dieux étranges. Une terre aride, des cow-boys d’un autre genre, un monde mystérieux, des chevaux capricieux et tout un rituel autour de la mort et du passage vers l’Au-Delà. Les descriptions des paysages ont quelques choses de magiques, elles nous transportent vraiment, j’avais l’impression d’y être, mon imagination travaillait tellement que je voyais ces paysages, ces lieux, ce qu’il s’y passait. Une immersion totale.



Ensuite il y a toute la symbolique de la mort, de l’après. Un passage en barque sur une rivière. Une clé qui peut nous le permettre. Des entreprises spécialisées. C’est beau. Enfin sur le papier. Car tout le monde n’a pas la clé. Certains morts se transforment en des créatures dangereuses. Elles passent la frontière et s’attaquent aux humains. Pourquoi ? Comment ? C’est ce que vont essayer de découvrir Hart et Mercy.



Si elle est longue à se mettre en place, leur romance est très belle. De toute manière j’ai adoré tous les personnages. Hart, Mercy et leur entourage. Ils ont tous un rôle à jouer pour accompagner Hart et Mercy dans leur ballade funèbre. Pour les aider à grandir, à évoluer.



Ce n’est pas un coup de cœur à cause de ce début un peu long et un final peut-être trop court mais qu’est-ce que j’ai aimé cette histoire, cet univers ! C’est quelque chose de vraiment différent de ce qu’on lit d’habitude. Il y a tellement de détail géniaux (je ne vous ai même pas parlé de « La Poste »). C’est bourré d’humour et d’amour. Et le message caché derrière cette histoire sur la vie et la mort est splendide.
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L'oiseau et la lame

Ce livre est l'un des plus beau livres que j'ai lu depuis longtemps, et ce, tout genre confondu. Il fait parti de ces livres qui vous transporte au-delà des mots, grâce à une plume tout en prose et en poésie et à des personnages magnifiques au destin presque magique.



Nous suivons Jinghua, jeune Song ( chinoise) esclave dans un campement mongol, à l'époque où les descendants du conquérant Gengis Khan régissent l'Empire Mongol qui s'étend de la Chine à la Turquie. Depuis peu, elle sert la famille royale du Kan Timur, revêche, impitoyable et qui a mauvais caractère. Tout le contraire de son benjamin, le prince Khalaf, qui est brillant, posé et ouvert d'esprit. Lorsque l'armée de Timur est défaite et que ses deux aînés sont morts, Timur et Khalaf s'enfuient avec une poignée d'homme et Jinghua. Pour eux, un long périple très dangereux s'amorce pour échappé aux bandits, à l'armée d'une tribu ennemie et même par des assassins. Afin de sauver sa lignée, Khalaf entreprend se se rendre auprès de la princesse Turandot, fille de l'actuel Grand Khan. Celle-ci a décrété que seul un homme capable de répondre à ses trois énigmes pourra avoir le privilège de devenir son époux. Un échec à ses questions et c'est la mort. Des dizaines de princes ont déjà été violemment exécutés. Pour la jeune Jinghua, c'est un éternel questionnement: suivre cet homme noble qu'est Khalaf, s'enfuir pour retrouver sa patrie ou tenter de gagner sa liberté?



C'est une œuvre superbe dont on savoure chaque mot et qui rend l'amour d'autant plus sincère qu'il grandis dans un monde hostile à son épanouissement.
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L'oiseau et la lame

Une histoire d'amour en plein cœur de l'empire Mongol au XIIIème siècle, ça vous dit ?



Dépaysement garanti avec ce roman magnifique qui nous emporte aux confins de terres anciennes gouvernées par les Mongols. Fondées par Gengis Khan, elles s'étendent sur la Perse, la Chine, la Sibérie...

Librement inspiré du conte du Prince Calaf et de la princesse de Chine Turandot, ce roman relate l'histoire de Khalaf, prince de l'Empire, qui à la suite d'un siège d'une cité ennemie, se retrouve sans terre et unique héritier. Son père le Khan Timur et lui, vont devoir fuir pour rechercher des alliés dans l'Empire. Mais on suit également (et surtout, je dirais) le destin de Jinhua, jeune esclave Song au service du prince et de la famille royale. Lorsque la famille fuit, Jinhua part avec eux. Peu à peu, le prince et l'esclave se rapprochent, alors que la seule manière de sauver leur Empire serait peut-être pour le prince d'épouser la grande Princesse Turandot, fille du grand Khan, chef de l'Empire mongol, ennemi de Timur et de Khalaf. Une solution déplaisante pour Jinhua qui accepte pourtant d'accompagner le prince jusqu'au bout de sa quête. En chemin, ils apprennent que la princesse a mis en place un stratagème dangereux pour quiconque aurait la (mauvaise) idée de l'épouser : répondre à trois énigmes pour obtenir sa main. Ceux qui ne saurait le faire, seront décapités. Au moins, on est prévenus. Khalaf a-t-il le choix de son destin ?



Mélangeant faits historiques réels et fiction, l'auteur nous emmène dans un voyage rythmé, puissant, entre vies et morts, secrets et révélations. On traverse l'Empire à dos de cheval, de chameaux, on se bat à l'arc ou à l'épée, on dort sous des tentes... Un voyage épique donc. L'histoire s'articule entre les énigmes que Khalaf essaie de résoudre et le long voyage dans l'Empire Mongol.

Bien que je connaisse le conte original, et donc la fin de l'histoire, j'ai été surprise par la manière avec laquelle l'auteur dépeint ses personnages, pour lesquels on s'attachent. C'est Jinhua qui raconte l'histoire et elle dépeint à merveille ce qu'elle vit. Petit à petit, se dévoile son histoire, son épopée, ses sentiments pour Khalaf qu'elle cache, le fantôme de son frère qui la hante, ses devoirs d'esclave qui la rendent prisonnière. C'est donc à travers ses yeux qu'on apprend à connaître Timur ce vieux roi déchu et bourru qui veut tout faire pour reconquérir son territoire; Khalaf, ce prince intellectuel qui connaît la poésie et l'astronomie, qui se bat comme un dieu, gentil et attentionné mais qui devra faire des choix terribles pour son Empire; et cette princesse Turandot qui n'a absolument aucune envie de se marier et est prête à tuer des dizaines de prétendants pour cela, que Jinhua déteste pour sa perfection.



Un roman sur le destin, le courage, la fuite, les traditions Mongols et l'amour aussi et surtout. Mais rassurez-vous, pas d'eau de rose là-dedans, au contraire, un conte tragique, brillant, qui nous fait passer par toutes les émotions.
Lien : http://lelamaquilit.blogspot..
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La Ballade funèbre de Hart et Mercy

Une lecture presque coup de cœur, dans un univers complètement dingue. Même si je n’ai pas toujours compris certains fonctionnements de cet univers, Hart le ranger demi-dieu et Mercy, la croque-morte, ont touché mon cœur.



Un univers assez dingue puisqu’on y trouve des revenants, des rangers et demis dieux et un monde ou l’ancien se mêle à nos temps modernes. Et j’ai trouvé cela très bien construit et avec la juste dose pour chaque élément. Une carte aurait toutefois été utile, j’ai l’impression d’avoir perdu mon sens de l’orientation après lecture de cette histoire.



Nos protagonistes sont deux âmes seules, pures et magnifiquement maladroites qui se vouent une haine farouche et sans fondement. Mais peut-être car ils ne sont pas si différents l’un et l’autre. Hart le ranger solitaire et Mercy portant tout le poids de sa famille et de l’entreprise familiale sur ces épaules. Après un énième pic de Mercy à l’égard de Hart, celui-ci prend conscience qu’il se sent effectivement bien seul et lance une bouteille à la mer, ou plutôt une lettre à qui voudra bien la lire. Pas de destinataire, pourtant elle finira par en avoir une. Une belle correspondance qui a fait chavirer mon cœur. À l’heure où l’envoi d’un texto va plus vite que de l’écrire, j’ai adoré découvrir cette correspondance à l’ancienne, avec l’attente de la réponse, l’émerveillement en découvrant les mots de chacun. Et puis surtout cette belle romance qui prend doucement place et qui m’a fait beaucoup rire, car dans la vraie vie, Hart et Mercy continuent de s’envoyer des horreurs à la figure à chaque qu’ils se rencontrent sans savoir qu’ils s’écrivent l’un à l’autre. Leurs échanges écrits ou verbaux sont très bien fait et je me suis très rapidement attachée à eux. Que ce soit les pics, ou les taquineries, les insultes ou des mots d’amour, j’ai tout adoré.



Il y a aussi du macabre dans cette histoire. Hart protège la population en traquant et tuant des revenants et donne les corps aux croque-morts comme Mercy afin de leur apporter une fin digne. Et même encore dans cet aspect de l’histoire, j’y ai trouvé quelque chose de singulièrement touchant, comme toute cette histoire.
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Corbellâme : La fin des idoles

Gelya est un "vaisseau" de la voix du Dieu Unique. C'est à dire que par son chant, elle transmet la voix du Saint Père.

Tavik, lui, est un guerrier qui croit que la démone Elath, ennemie ultime du Saint Père, est la Sainte Mère.

Ils vont, ensemble, prendre la fuite face à des chevaliers saints qui défendent la voix du Saint Père.



Eh bien...

J'ai lu des romans avec plus de pages qui me semblaient bien moins longs que ça.

C'est lent. C'est répétitif. Ca passe son temps à chouiner et se disputer toutes les trois pages pour savoir qui a la meilleure version de leur religion, blablabla.

Gelya et Tavik sont aussi insipides qu'une tranche de pain de mie nature. J'ai eu énormément de mal à m'attacher à eux. Même à Tavik qui aurait pourtant pu me plaire avec son côté assez léger et taquin.

J'ai eu envie de secouer Gelya toutes les deux pages. Loin d'être détestable, elle est juste aussi attachante qu'un dessous de plat.

Les personnages secondaires... existent. C'est... C'est déjà ça, je suppose..?



L'écriture est maladroite, les scènes de combat sont un vrai fouillis.

Il n'y a que très très très peu de surprises.

C'est redondant. Gelya et Tavik marchent pendant des plombes et se disputent à propos de leurs religions, Gelya trouve Tavik très beau, ils trouvent refuge quelques jours et se disputent à propos de leur religion, Gelya trouve Tavik très beau. Etc. Etc.

Avec 200 pages de moins, ça aurait pu être pas trop mal...



J'ai failli abandonner au milieu du bouquin tant l'ennui était là. Mais j'ai tenu bon face à l'infâme Feyre d'ACOTAR (oui, c'est un tacle gratuit) et je me suis dit que Gelya, malgré son manque de saveur, méritait tout de même bien mieux.
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L'oiseau et la lame

Merveilleux livre, une écriture magnifique, c’est le premier livre qui m’ai fait ressentir autant d’émotions.
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L'oiseau et la lame

Ce roman est juste génial comme l'exprime les précédentes critiques. Il mérite d'être davantage lu et être mis en avant en France. Le cadre spatio-temporel, la Mongolie vers le XIIIe siècle est finement décrit du fait d'un travail de recherches historiques précis par l'autrice. L'héroïne peut de loin nous faire penser à Mulan, et représente, tout comme Khalaf, l'image des dynasties déchues et des enfants qui en payent le prix. Elle a une vraie force de caractère, et, à travers une narration alternative entre présent et passé, on découvre au fur et à mesure son histoire émouvante.
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L'oiseau et la lame

Ma seule expérience avec l'histoire de Turandot se résume à un opéra à Prague, où je n'avais strictement rien compris, à part que Turandot était pas forcément la gentillesse incarnée.

Ce livre est une superbe découverte. Je l'ai reçu dans la mille et un livre du mois de février (si vous ne connaissez pas la box, je vous conseille d'aller voir son site 💙).

J'ai été transporté dans cet univers, j'ai voyagé à travers l'empire mongole et la Chine. J'ai découvert une culture que je ne connaissais pas.

J'ai un gros coup de coeur pour Khalaf, que j'ai trouvé intelligent, gentil, courageux et dans ma tête il était très agréable à regarder :). Jinghua, j'ai eu un peu plus de mal à accrocher. Je savais pas trop si, elle était « fiable » ou pas. Si elle m'agaçait ou pas. Et puis finalement, je me suis attachée à elle, même si elle se posait trop de question et qu'elle réfléchissait trop. Elle avait un côté mordant qui ressortait de temps en temps et c'est là que je l'aimais bien. Timur quant à lui m'a fait beaucoup rire, ce vieillard, toujours avec une réflexion mauvaise mais qui au fond était gentil.

J'ai aimé découvrir leur histoire, leur passé et voir comment ils étaient arrivés à la situation du début. J'ai aimé les énigmes de Turandot. Et la fin m'a énormément touché, ça m'a fait verser quelques larmes. Je m'y attendais un peu, et j'espérais de tout coeur me tromper … Mais non.

C'était un très beau livre, pas loin du coup de coeur, si les pensées de Jinghua n'était pas un peu « trop ».
Lien : https://aurenardlitteraire.w..
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La Ballade funèbre de Hart et Mercy

Un récit lugubre sur l’histoire d’amour de Hart & Mercy.



C’était si bien écrit, tant sur le monde fantastique qu’on comprend au fur et à mesure du roman, sur la dynamique entre nos deux protagonistes, sur le développement des personnages secondaires... Je n’ai rien à redire, c’était parfait !



J’ai beaucoup ri pendant ma lecture, l’humour pointu et noir, ça fonctionne toujours avec moi.



J’ai aussi versé ma petite larme, les remises en questions de Hart m’ont touché, cet homme bourru plein de remords, en proie à mille questionnements sur la vie et la mort, mais surtout la sienne, de mort.



Je ne suis pas une adepte des romances, mais celle ci, a ébranlé mon cœur d’ « Hartichaut » (comprendra qui voudra)



Je suis sûr de lire le prochain tome de cette autrice, même si je dois attendre patiemment la traduction, car mon niveau d'anglais ne me permettra pas de comprendre tous les jeux de mots.
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La Ballade funèbre de Hart et Mercy

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Hello mon petit marque-page, aujourd’hui je te parle de La ballade funèbre de Hart et Mercy de @meganbannen publié chez @edmilady avec lesquels je m’associe pour te faire remporter cet ÉNORME COUP DE COEUR !



Quand j’ai vu le catalogue Milady du trimestre, on ne va pas se mentir, ce qui m’a le plus attirée c’est l’objet livre. Ce relié est d’une beauté à la limite de l’inénarrable (coucou aux hyperboles). Ensuite j’ai foncé sur le résumé et là, mon petit cœur s’est dit que c’était clairement ma came.



Et, par les anciens dieux, que j’ai bien fait de le demander en SP, ma gayole ! Parce que ce roman avait TOUT ce que j’aimais : de l’humour, des héros super attachants, des personnages secondaires utiles à l’intrigue et tout aussi appréciables que les héros, un univers original (mais ne t’attends pas à qqch de complexe ou ultra développé: la romance reste le cœur de l’histoire, l’univers n’est qu’un contexte), des tropes qui fonctionnent très bien, tout autant que les clichés terriblement bien utilisés, de l’émotion… et des créatures aussi hilarantes (HORATIO ET BASSAREUS, MES VIES), qu’effrayantes.



Tu aimes entrer en catharsis avec les personnages ? Tu risques d’être servi•e. Je te rappelle que j’ai ri (beaucoup, la baleine échouée de rire genre), soufflé (beaucoup aussi, pas un pour rattraper l’autre entre H et M!) mais surtout… PLEURÉ à GROS SANGLOTS et que j’avais les yeux très gonflés. Alors que JE SAVAIS (enfin j’espérais) que ça allait s’arranger puisque c’est une ROMANCE et que; par définition, ça finit bien une romance. Sinon c’est censé être un DRAME ROMANTIQUE.



Je ne te dis pas si j’ai pleuré à raison ou à tort. Je ne veux pas te spoiler, mais sache qu’il m’a fallu toute la journée du lendemain pour m’en remettre. Voilà, fais ce que tu veux de cette info. Je te rappelle que je suis une hypersensible absolument JAMAIS dans la DÉMESURE. Cette info-là aussi, fais-en ce que tu veux.







Attardons-nous un peu plus longuement sur tous les points positifs que j’ai cités plus hauts. Ainsi, commençons avec les héros : Hart et Mercy. Ces deux-là, ils ont beau avoir la trentaine, ils ont la maturité émotionnelle d’adolescents. Et tu sais quoi ? Ça marche super bien, parce que cette immaturité n’affecte que leur relation. On comprend vite qu’ils auraient tous les deux bien fait de chacun leur goûter, mais qu’ils sont juste trop bêtes pour le comprendre et qu’un quiproquo aussi bête qu’eux a joué un mauvais tour. Ils sont TRÈS attendrissants tous les deux, mais aussi individuellement. On entre en compassion avec eux, on a envie de les serrer dans nos bras très forts. Ce sont des petits cœurs malmenés de solitude mais plein de ressources. Bref, H et M, ce sont mes amoureux à moi aussi.



Les autres personnages ne sont pas en reste. C’est ce que je préfère, d’ailleurs, dans un roman: quand les persos secondaires ont un rôle, une identité réelle, un intérêt. Ici, impossible de ne pas tous les aimer pour leurs personnalités tranchées, affirmées. De l’intrépide et impertinent Duckers en passant par l’alcoolique et hilarant Bassareus pour finir avec l’adorable papa désœuvré, Roy… tout fonctionne et s’accorde. C’est une recette efficace et délicate, délicieuse et pleine de saveurs différentes. On valide et survalide.



Ce qui fait que tout fonctionne ? Le talent indéniable de l’autrice. Megan Bannen s’est hissée d’un coup dans les hauteurs des auteurices que je vais stalker pour ne rien rater de leurs futures sorties. Mais je vous le dis : si son talent est immense, plus JAMAIS je ne lui accorde ma confiance sur le plan santé émotionnelle et mentale. Je vais lui donner mon argent en ayant tout à fait conscience qu’elle balaiera mon cœur sans AUCUN état d âme. Je vais la payer pour finir sous un rouleau compresseur et je vais adorer ça. Je vais même en redemander. Encore. Et encore. Et encore.



Parce que finir en vrac avec une plume fluide et élégante, entourée de personnages formidables et dans une ambiance comiquement macabre, ça n’a pas de prix.



Est-ce que je vous ai dit de LIRE CE ROMAN ? Non ? Et bien lisez-le.
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