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Critiques de Meredith Hall (48)
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Plus grands que le monde

J'ai été bouleversée par ce roman.

L'histoire commence en 1947, Tup et Doris Senter viennent de se marier, ils vont reprendre la ferme qui est dans la famille Senter depuis plusieurs générations. Cette ferme se situe dans le Maine, près d'une rivière.

Tup élève des vaches laitières, Doris s'occupe des poules et de tenir la maison. Ils s'aiment énormément et apprécient leur vie. Ils ont trois enfants : Sonny, Dodie et Beston. Les trois enfants sont très proches également et ont un très grand terrain de jeu sur cette ferme. En hiver, ils patinent sur un lac, ils pêchent des éperlans. Les enfants participent aux travaux de la ferme et aident ainsi leurs parents.

Tup est assez sociable tandis que Doris ne sort jamais du périmètre de la ferme et ne s'intéresse pas au monde extérieur. Ses enfants et son mari lui suffisent et elle ferait tout pour que rien ne change, qu'aucun élément extérieur ne vienne perturber leur bonheur familial.

Lorsque le drame arrive, cet équilibre familial va voler en éclats. Chaque membre de la famille va réagir de façon différente pour faire son deuil et survivre. Ce sera très long, il y aura des disputes, des conflits.

Les personnages et leurs émotions sont très bien décrits. Ce sont de beaux personnages qui ont du coeur et s'aiment.

Ce roman est très bien écrit ; je me suis attachée aux membres de cette famille. Il se dégage une grande tristesse de ce roman mais aussi des valeurs telles que la rédemption, le pardon, l'acceptation.

Un vrai coup de coeur !
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Plus grands que le monde

Plus grands que le monde.

Bienvenue dans la famille Senter , des parents qui s'aiment, des enfants heureux.

Une ferme qui demande énormément de travail mais le tout se passant dans un bonheur simple , où l'amour est le principal ingrédient.

Et puis une grosse épreuve vient à jamais bousculer leur vie !

Et là l'écriture magnifique décrit avec pudeur, comment chacun va réagir à cette épreuve. C'est terriblement émouvant, parfois très triste et en même temps un roman lumineux.

Lentement, l'auteure nous fait évoluer vers divers sentiments qui seront je pense personnels à chacun.

Un roman qui nous porte à la réflexion, où l'on se refuse de porter un jugement.



Ce roman est d'une puissance incroyable ! Le type même de lecture qui me rappelle à quel point la littérature et le pouvoir des mots peuvent nous transporter, nous faire réfléchir, passer par tellement d'émotions.

Vous l'aurez compris, c'est une merveille.

De ces merveilles qui restent en nous indéfiniment.

De ces merveilles qu'il est impossible de ne pas lire .

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Plus grands que le monde

Alstead, dans le Maine. C'est dans la ferme héritée de son père que Tup, faisant valoir son droit d'aînesse, décide de s'installer avec Doris. Entre les vaches, les poules, le potager, le verger, la remise en état de la ferme qui, aujourd'hui, en cette année 47, retrouve sa noblesse, le couple ne manque pas de travail. D'ailleurs, leurs trois enfants, Sonny, Dodie et Beston, après l'école, les jeux en plein air, les balades au bord de la rivière, ne rechignent jamais à leur donner un coup de main. Toute la famille vit dans une bulle de bonheur et d'amour, ne manquant pas de partager des moments de complicité et de bonheurs tout simples. Malheureusement, cette bulle va éclater suite à un terrible drame qui va déchirer et anéantir cette famille ...



La ferme des Senter pourrait ressembler à un véritable jardin d'Eden. Un jardin au cœur duquel chaque membre de la famille y puise le bonheur et l'amour et où le travail quotidien est récompensé. Jusqu'au jour où ce quotidien enchanté et bucolique est frappé d'un horrible accident. Comment faire face à ce deuil aussi inimaginable qu'insensé ? Certain tente d'y faire face, de surmonter la douleur, en commettant quelques erreurs ; certain s'y plonge et s'y noie, jusqu'à suffoquer face à tant de souffrance ; certain culpabilise mais tente de se construire au cœur de cette famille dorénavant éclatée. Sur presque 20 ans, Meredith Hall déroule, avec beaucoup de finesse et de sensibilité, l'histoire de la famille Senter, donnant la parole, à tour de rôle, à Tup, Doris et Dodie. Une histoire aussi belle que tragique, aussi déchirante qu'émouvante, aussi sombre que lumineuse, portée par des personnages forts, marqués, intensément dépeints. Au cœur de ce roman, l'auteure aborde, intelligemment et avec une certaine élégance, divers thèmes tels que l'amour familial, le deuil, le pardon, la reconstruction...



Un premier roman remarquable et envoûtant...
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Plus grands que le monde

Plus grand que le monde nous parle de la vie d’une famille de paysans du Maine, des années 40 aux années 60 en la découpant en 4 périodes.

Avant : c’est la période heureuse, la famille est unie dans le travail aux champs et autour de la ferme, dans les moments de calme, le soir pour lire, parler, jouer. Tout est simple, harmonieux, paisible.

Pendant : un drame fait exploser la famille. On le découvre progressivement, mais sans vraiment tout savoir. On en voit surtout les conséquences sur la mère qui s’abstrait, le père délaissé qui se crée une double vie, la journée à la ferme et la nuit ailleurs et les enfants qui se composent une vie nouvelle pour fuir / gérer ces tensions.

Après et Ici : le temps a passé, des éléments positifs ont intégré la famille et l’ont restabilisée. L’harmonie revient doucement, on vit et on travaille à nouveau ensemble, on se parle, on pense à l’avenir.

Cette chronique bucolique qui suit le rythme des saisons est racontée à 3 voix par Tup, le père, Doris, la mère et Dodie, la fille qui, à tour de rôle, font avancer le récit en nous donnant leurs vision de ce qui se passe et s’est passé.

C’est lent, très descriptif, paisible, parfois un peu répétitif mais cette histoire très humaine de résilience dans le travail, l’amour, et la communion avec la nature se lit avec bonheur.
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Plus grands que le monde

Un roman poétique et plein d’émotions dans l’Amérique profonde des années d’après-guerre. L’histoire d’une famille, accablée par un deuil, sur une vingtaine d’années, et sa lente reconstruction. Bouleversant !



Etat du Maine, USA, 1948. Doris et Tup vivent dans leur belle ferme familiale avec leurs trois enfants : Sonny, Dodie et Beston. La vie leur parait parfaite, entre les travaux des champs, le bétail à soigner et la maison à entretenir. La solidarité entre tous les membres de la famille est quotidienne. Sans négliger l’école, les enfants apportent leur pierre à l’édifice de ce bonheur presque naturel et sans faille.



Puis survient le drame : Sonny meurt accidentellement.



A partir de là, chacun va devoir vivre avec cette douleur et ce poids dans le cœur. Si Tup trouve sa voie dans le travail puis chez Helen, une femme d’affaires de la ville, Doris se laisse tomber dans un gouffre sans fond duquel elle peinera à émerger. Quant à Dodie et Beston, ils s’aideront mutuellement, se donnant la chaleur et le soutien que leur mère n’arrive plus à leur communiquer.



Passeront ainsi une vingtaine d’années, entre tristesse, résilience, regret et courage. Certains événements familiaux apporteront un peu de joie avant que le deuil ne soit complètement assimilé par Doris, changée à jamais.





La perte d’un enfant est probablement l’événement le plus douloureux qui puisse avoir lieu dans une famille. Ce n’est pas dans la logique des choses et la culpabilité s’installe forcément chez les parents, voire les autres enfants.

La reconstruction de cette famille prisonnière d’un deuil est bouleversante de réalisme et de franchise. Les sentiments de Doris sont extrêmement bien analysés, entre déni et lâcher prise. Doris sait qu’elle doit réagir, reprendre sa place dans le quotidien de la famille, et ne pas tout laisser à Dodie qui n’est encore qu’une enfant quand le drame arrive. C’est poignant à lire. Et quand son mari fait son propre chemin pour trouver le réconfort dont il a besoin lui aussi, elle laisse faire, n’attendant plus rien de personne. La culpabilité de Doris est immense et comprendre que la vie doit suivre son cours sera difficile à assimiler.



Que dire de Tup, homme fort et attentif aux autres, aimant avec ses enfants et si fière de sa femme ? Il est finalement aussi désemparé que Doris, mais trouve une échappatoire en la personne d’Helen. Il le dit lui-même : elle n’est qu’un arrangement à sa solitude, jamais il ne quittera Doris. Alors on peut penser beaucoup de choses de lui, mais il s’est trouvé un pansement temporaire à sa blessure, tout seul. Très égoïstement, il a surtout pensé à lui, et non à Helen et à l’enfant qu’il aura avec elle, ce qui sera la faute qu’il portera en lui toute sa vie restante. J’ai trouvé cette vision des choses très intéressante, un point de vue masculin sur un sujet souvent traité via la douleur de la mère.



L’évolution de Dodie et Beston est encore plus structurante pour leur vie d’adulte. Encore enfants quand ils perdent leur frère, ils vont devoir se serrer les coudes. Avec le soutien de leur père, ils vont avancer tant bien que mal, Dodie prenant en charge la maison, et Beston aidant aux travaux de la ferme. Devenus adultes, ils prendront chacun la voie qui leur parait la plus apaisante pour eux.



Et puis il y a cette ferme, lieu de vie et de travail, passant des mains d’une génération à une autre génération. C’est un lieu de paix et de bonheur avant d’être le décor du drame. Elle nourrit, elle protège, elle vit avec la famille qui l’entretient et l’occupe pleinement. Il y a aussi les animaux qu’il faut soigner, nourrir, élever, vendre ou tuer pour la viande qu’ils apportent. Et il y a les champs, leur blondeur ou leur noirceur, selon la saison, les arbres qui bruissent, les cerfs qui traversent les vergers. C’est tout un paysage poétique et rempli de grâce, un paradis sur terre avant la tempête. Les images viennent tout de suite en tête, c’est apaisant et rend rêveur.



Tous ces éléments forment le cadre d’une histoire aussi chaleureuse qu’émouvante, entre saga familiale et récit plein d’espoir. Meredith Hall a un vrai don de conteuse et un style lumineux où son analyse de la nature humaine n’a d’égal que son écriture précise et élégante. Un merveilleux roman sur l’amour sous toutes ses formes qui restera longtemps dans ma mémoire.

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Plus grands que le monde

Ce roman est l'histoire de Doris et Tup, qui héritent dans les années 50 de la ferme laitière familiale. Doris tait son ambition de devenir enseignante et s'installe, enthousiaste, dans cette propriété qui devient la sienne.

Entourés de leurs trois enfants, Sonny, Dodie et Beston, les époux vivent au calme, au rythme des saisons et des labeurs de la ferme.

Très soudés, ils voient leur monde s'écrouler quand un drame survient.



Très belle lecture que ce roman qui fait l'éloge de la simplicité. Le banal devient ici synonyme de grandeur, les petits bonheurs et inquiétudes du quotidien sont magnifiés.



À trois voix, ce texte très sensoriel nous immerge au sein d'une famille américaine banale pendant deux décennies. L'intériorité de chaque personnage nous permet de sonder en profondeur les mécanismes de chacun.e. Tout en avançant dans les événements, nous sommes les témoins des chamboulements internes, des rêves et ambitions, déceptions et espoirs, et de ce chagrin immense et dévastateur.



Cette tristesse, tous la vivent différemment, chacun.e à son rythme. Les processus de deuil, de la culpabilité et du pardon sont ici scrutés et décortiqués avec une justesse confondante.



Malgré le drame, ce texte très lumineux est d'une grande douceur. Les mots sont velours, les décors rassurants. La ferme et ses champs devienne un personnage à part entière. On se sent bien dans ces pages, caressée par un rayon de soleil, ou les pieds nus dans l'herbe.



L'autrice réussit, par une langue poétique et bouleversante, à nous chambouler le cœur.

Ce roman, c'est l'histoire de la vie, tout simplement. Et c'est beau. Éminemment.



Bilan :

Un très grand premier roman, très intense.

Un texte qui fait beaucoup de bien !
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Plus grands que le monde

Livre choral abandonné avec soulagement malgré mes efforts pour le terminer.



J en retiens une succession de descriptions interminables et soporifiques de tâches ménagères et autres corvées agricoles, au sein d ´une famille américaine très lisse.



C est très très lent car tout, absolument tout, est décrit dans le moindre détail, au point que ça en devient horripilant.



Au final rien d envoûtant comme on nous le promet en 4eme de couverture ni « bouleversant de poésie de beauté et de grâce » comme noté sur le bandeau.



Du coup cela m’a fait complètement passer à côté du fond de l’histoire que j ai trouvé très plate.



Dommage, car autrement cela m aurait sûrement intéressée.
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Plus grands que le monde

Ce livre plébiscité par la griffe noire est un vrai bijou.

J’ai été happée par cette histoire simple d’une famille de fermiers du Maine.



C’est plein de poésie, de labeur, les personnages sont attachants , on sent la douleur qui découle de cet horrible fait qui voit le décès d’un enfant.



On ne peut pas resté insensible après cette lecture. Chaque personnage m’a touchée. Je ne suis pas sortie indemne de cette lecture et je pense que ce livre marquera ma mémoire pendant longtemps
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