Michael Fry

«Le livre « le clan des zéros contre attaque » était très amusant, un mélange d’humour et de fantasme .J’ai adoré Mamou, Janice et la boîte de pillules et Roy et Groin groin .Pour mon âge les mots « jeunse », j’ai adoré, le petit truc qui ma déplue , c’est Emilie et Nanonerd sinon l’ensemble de l’histoire était rigolote.



Voilà l’avis de ma petite-fille, 11 ans (désolée pour elle, je laisse les fautes !)

Fait est dit, l’histoire est très amusante. On a lu le début ensemble, et on a beaucoup ri, surtout quand la grand-mère, complètement farfelue, tente d’hypnotiser le chien Janice pour qu’il arrête de péter.

Les dessins qui agrémentent l’histoire sont bien faits et amusants eux aussi.

Certes, c’est très américain. Est-ce pour cela que j’ai eu du mal à comprendre certains passages ? Ou est-ce simplement un peu brouillon ?

Des thèmes importants sont abordés, comme le divorce et la discrimination, et passent en douceur, avec un heureux dénouement.



Merci donc à babelio et aux éditions du Seuil pour ce bon moment passé avec ma petite- fille.

Les livres dans le style du "journal d'un dégonflé" ou de "Tom Gates" se multiplient dans l'édition. On a aussi leurs petits frères "Origami Yoda" ou Timmy Lalouse que je suis en train de lire, et d'autres encore...

Souvent écrits par des auteurs américains, ils sont publiés ensuite par les éditeurs français. Y'a pas de raison, chacun le sien, et puis ça marche. Ce clan des zéros suit le même schéma.

Basé sur l'humour, il met en scène ici trois personnages pas très gâtés par la nature et rejetés par les autres : Nick le petit, Karl l'enrobé et Molly la grande (pour rester politiquement correct). Nick en particulier est le souffre-douleur de Roy, une brute qui l'enferme régulièrement dans son casier. Nick va se retrouver embauché comme ses deux malheureux compères dans une patrouille de sécurité. Une opportunité qui va changer pas mal de choses, et l'on verra que même les méchants ont leur point faible...

Beaucoup d'humour donc, les personnages sont très typés, les situations rocambolesques (très marquées culture US). Les illustrations, un peu dans le genre comic strip, jouent un rôle prépondérant, elles répondent au texte et font partie intégrante du récit.

J'ai malgré tout trouvé l'histoire par moment un peu brouillonne, un peu confuse : question de traduction ? de différences de repères culturels ? ou tout simplement d'écriture ?

En conclusion, un roman agréable qui a défaut de plaire pleinement au lecteur adulte que je suis, devrait satisfaire de jeunes lecteurs amateurs de ce genre de romans. Merci à Babelio et aux éditions du Seuil pour cet envoi.

Victor est le dernier rejeton d'une longue lignée de super-méchants. Pas le genre "Joker" ou qui fait très très peur... non. Des petits super-méchants sans trop d'ambition. Rien que leur nom indique le niveau: Les Flagadas. Leur seule envie dans la vie, c'est que Victor suive leurs pas... Et là, c'est pas gagné. Victor aime l'ordre, la discipline, le rangement, la propreté, il respecte les codes, ne fait pas un pas de côté. Il deviendrait plutôt super-héros que super-méchant...



Alors, ses parents mandatent l'oncle Barbouille pour faire son éducation. Barbouille est un super-méchant encore plus nul que les parents de Victor. Son super-pouvoir: tacher l'adversaire. Oui, mais des taches indélébiles. Là, on rigole moins (mais surtout dans les pressings).



Peu importe en fait, car comme pour le catch, les combats entre super-héros et super-méchants sont truqués. le scénario est convenu d'avance entre les parties. Avec des juges pour vérifier que tout se déroule comme c'est écrit.



L'éducation de Victor va se révéler bien plus compliquée que prévu. Surtout quand il rencontre une fille dont les parents sont des super-héros mais qui lorgne pour devenir super-méchante. Pendant ce temps, Barbouille semble déterminé à faire son come-back mais n'entend pas respecter les accords qui truquent les combats.



On le comprend aisément, on ne s'ennuie pas une seconde. C'est rythmé, envolé, cela fonce à toute allure. Pas de temps mort. Et une sacrée dose d'humour décapant d'où ressortent par petites touches des évaporations morales de bon goût sur le bien, le mal, les rapports parents-enfants, le rôle dans la vie, le sens des engagements, l'amitié...



On s'ennuie d'autant moins que Michael Fry mélange texte et dessins. Pas des dessins qui agrémentent ou complètent le texte, mais des dessins qui poursuivent le texte, qui s'y insèrent logiquement pour créer l'histoire. Et quelle histoire ! Déjantée et hilarante.



Michael Fry est connu pour "Nos Voisins les Hommes", dont on a tiré (Dreamworks) un excellent film d'animation. Je croise les doigts pour qu'on fasse de même avec "Super-Vilain malgré Moi". L'écriture de Michael Fry est si limpide, directe que le déroulé du livre est déjà un story-board en soi. Et son talent de dessinateur montre déjà la direction à prendre dans le graphisme.

Au début j'ai trouvé que ce livre valait le détour: style déjanté, les dessins qui figurent à chaque page dignes de très bonnes BD, les personnages attachants (cf. la grand-mère). L'histoire progresse assez lentement, mais je n'était pas sûr que ce soit critiquable. Au bout du compte, on s'ennuie un peu, une BD Boule et Bill me paraît plus drôle, les Contes du chat perché (au hasard) sont bien sûr mieux écrits...

Super-Vilain malgré moi saura charmer les enfants en quête de héros accessibles et plus loufoques que violents. L'éditeur semble recommander ce livre pour les 10-13 ans mais, pour ma part, je le conseillerais davantage aux 8-12 ans.





Les points forts :



Super-Vilain malgré lui est une histoire très drôle. L'auteur apprécie l'humour absurde sans en faire trop. Les personnages ont tous une personnalité déjantée donnant un caractère comique à presque toutes les situations.

Le livre est illustré (à chaque page) et ça, c'est la vie. Et oui. L'auteur et illustrateur a su doser parfaitement écriture et illustrations pour ne pas faire peur à un lectorat débutant ni ennuyer les jeunes lecteurs plus entraînés. Le tout est servi dans un livre objet super attractif.



Je n'en dirai pas trop car je ne veux pas spoiler les futurs lecteurs. Cependant, je peux dire que j'ai beaucoup aimé l'idée que s'est fait, ici, Michael Fry de la vie des super-héros et des super-vilains. C'est assez drôle mais surtout franchement pathétique, du coup les personnages en deviennent vraiment attendrissants.





Bref, le lecteur ici rencontre des personnages drôles et attachants illustrés dans des situations ubuesques. Malheureusement, si j'ai pris plaisir à le lire sur le moment, je sais que je ne chercherai pas à en savoir plus sur les prochaines aventures de Victor et je sais aussi qu'il ne me faudra que peu de temps pour tout oublier de ce roman jeunesse très divertissant mais peu marquant.


Lien : http://echos-de-mots.blogspo..

Résumé : Molly, Karl et Nick sont différents des autres élèves du collège et se font harceler. Un jour, la psychologue scolaire va les obliger à faire partie des patrouilles de sécurité, et ils vont trouver un allié un peu dingue en M. Depré, qui fait le ménage. La dinguerie peut alors commencer.



Mon avis : En lisant le résumé, je me disais que cette histoire pouvait être sympa. Mais la lecture m’a déçue. Le narrateur, Nick est harcelé par Roy qui l’enferme régulièrement dans un casier. En appartenant à la patrouille de sécurité, il va essayer de se faire des alliés de Moll et Karl, mais pour cela, il faudrait qu’il arrête de mentir. L’histoire n’est pas très passionnante et il y des moments où on est un peu perdu. De plus, je n’ai pas du tout aimé les illustrations qui émaillent le récit à presque toutes les pages. L’auteur avait prévenu que la dinguerie arrivait, mais je n’ai pas du tout accroché. L’histoire aurait pu être intéressante, mais j’ai trouvé le style de l’auteur un peu trop embrouillé et pas très accrocheur. A voir si les élèves aiment.
Lien : http://docbird.over-blog.com..

Reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique, j'avais sélectionné ce livre car je suis fan de ce genre de situation, le gentil qui est né/vit chez les méchants.

Maintenant qu'ai je pensé de ce livre ?

Tout d'abord sa forme qui alterne illustration et roman : c'est une chouette idée qui permet de rompre avec la simple lecture et illustré certains points du récit.



Sur le roman en lui-même, l'humour est bien présent et bien sympathique, les méchants, les gentils avec leurs pouvoirs "ridicules".

Le fait que les combats soient organisés fait penser à la série "Flanders Company" qui proposent ce genre de services notamment.



Ensuite, sur l'histoire, finalement celle-ci reste assez classique mais ce n'est mon point de vu d'adulte, je pense que pour des enfants, cela peut être sympathique.



En conclusion, j'ai passé un moment sympathique avec cette lecture mais sans plus, ce n'est pas forcément un roman que je relirais et je l'ai déjà oublié en passant à autre chose.

Au collège, trois élèves sont régulièrement victimes de moqueries et de harcèlement : Nick, qui à douze ans est vraiment petit pour son âge ; Molly, qui, au contraire est très grande, ce qui lui vaut le surnom de « Molly l’asperge géante » ; et Karl, un garçon rondouillard et un peu bizarre. Quand la conseillère du collège propose à ces trois élèves de former, ensemble, une patrouille de sécurité au sein de leur établissement scolaire, Nick et Molly ne sont guère enthousiastes... Ils vont pourtant constater que l’union fait (parfois) la force.



L'avis de Léopold, 10 ans : Ce livre est très drôle. J'ai beaucoup ri en le lisant. L'idée du collège et les personnages me plaisent, et j'aime quand tout est bien qui finit bien. Je trouve que l'histoire est bien pensée. Quelques images et du texte : j'aime quand un livre est composé comme ça. Je le conseille à tous les lecteurs. 



L'avis de la rédaction : Ce livre traite d’un sujet grave – le harcèlement scolaire – sur le ton léger de l’humour potache, en texte et en images, et le tout est plutôt réussi.