Michael Henry Wilson

Il y a quelques années, le  Centre Pompidou a proposé une rétrospective intégrale de l'oeuvre de Jacques Tourneur, accompagnée du premier livre en français sur le cinéaste signé Michael Henry Wilson .

Tourneur est l'un des grands maîtres du cinéma de genres, avec Franju et Jean Rollin, le plus grand même, qui a donné la peine mesure de son génie dans des films noirs (La Griffe du passé , Poursuites dans la nuit Angoisse), des westerns ( Le Gaucho), des films de guerre (Jours de gloire), des films d'aventures et de cape et d'épée (La Flèche et le Flambeau , La Flibustière des Antilles), mais surtout des films fantastiques qui sont d'authentiques chefs-d'oeuvre. Cat People, I Walked with a Zombie, Rendez-vous avec la peur sont des oeuvres qui résistent aux années, élégantes, mélancoliques., mystérieuses, qui suggèrent pour instiller une peur diffuse.



« L'horreur véritable, c'est de montrer que nous vivons tous inconsciemment dans la peur ». Jacques Tourneur ou la magie de la suggestion est un essai passionnant que l'on doit à Michael Henry Wilson, réalisateur, producteur, et historien du cinéma français. Admirateur de l'oeuvre de Tourneur, il ne se laisse pas déborder par elle, et manie le verbe avec précision et élégance. Son analyse des films qu'il connaît parfaitement est très éclairante, et nous laisse entrevoir les convictions du cinéaste: nous ne percevons qu'une infime partie de la réalité, des passages existent entre les mondes, et nous devons nous en accommoder.

L' ouvrage, en noir et blanc, est un bel objet livre, avec un grand choix de photographies, de scènes de films mais aussi de photographies de plateau. La lecture terminée, nous n'avons qu'un désir, revoir les films de Tourneur dont l'ambiguïté fait nos délices.

Eastwood c'est le paradoxe du cinéma américain : un acteur majeur mais trés cantonné au final dans les roles de personnages violents et assez nihilistes , à l'image de l'emblématique Dirty Harry ou bien encore d'un film comme Impityoyable et dans le méme temps il peut surprendre comme sur Un monde parfait , Million dollard baby ou Pale rider. Dans le méme temps le méme écart s'affirme sur le plan de la réalisation puisque l'on passe du Maitre de guerre à des bijoux comme Bird , Minuit dans le jardin du bien et du mal , ect . Eastwod c'est une intrigue vivante . Il n'a jamais réussi a se séparer de son image réactionnaire que Dirty Harrty lui à mis sur le dos . Amplifiant méme cela avec des roles ambigus . A coté il y a une facette beraucoup plus légére de lui , qui apparait avec Doux , dur et dingue , et Ca va cogner , deux métrages clairement comiques. Cet ouvrage si il ne répond pas à tout , aborde quand méme tout les sujets ,et permet d'avoir une idée plus précise de qui se cache réelement sous l'aspect sévére de ce personnage . Un ouvrage captivant , à l'image de son sujet .

cet excellent ouvrage figure en bonne place dans ma bibliothèque , à coté de Hitchcock

Scorsese c'est un peu l'enfant prodigue du cinéma américain . Dés ces premiers films l'on a un style , une patte , qui font la différence . Soyons clairs : Taxi driver et Raging bull sont des chefs d'oeuvres . Il est interressant de découvrir l'autre visage de ce dingue du cinéma et ce livre est l'outil parfait pour cela !

En 1994, à la demande du British Film Institute, Scorsese, avec un de ses collaborateurs et sa monteuse, a réalisé un documentaire sur le cinéma hollywoodien, couvrant la période du début du XXème siècle jusqu’à la fin des années 60.

Le texte du livre est en fait le commentaire conçu pour accompagner les extraits des films de ce documentaire. Le metteur en scène précise dans la préface : ce documentaire « est plutôt un regard personnel sur certains films américains que j’ai aimé et qui, souvent, eurent sur mon œuvre une influence profonde ».





Nous retrouvons les titres de ces films regroupés à la fin du livre, au chapitre Filmographie.

A mon avis, ce sont des photos fabuleuses et un texte banal.





L’auteur a fait le choix de présenter uniquement des photos en noir et blanc, même si parfois l’image est tirée de films en couleurs. Ce choix du noir et blanc donne une belle cohérence à l’ensemble.





Un extrait, une citation d’Arthur Penn :

« L’ancien système des studios était tellement hypocrite. Ils avaient toujours peur d’être accusés de glorifier les jeunes délinquants. Ils avaient donc édicté des règles selon lesquelles on ne pouvait pas tirer avec une arme à feu et montrer une personne touchée dans le même plan. Il fallait littéralement faire une coupe entre les deux.

J’ai alors décidé que, si nous voulions montrer ce qui se passe, il fallait aller jusqu’au bout. Nous devions montrer à quoi ressemblait un type qui se faisait tirer dessus. Descendre quelqu’un n’est pas un acte propre et aseptisé. [ ] Nous étions au beau milieu de la Guerre du Viêtnam. Et tous les soirs, à la télé, on voyait des images beaucoup plus sanglantes que celles du film. » p155

Hé oui, quelle époque …





Référence de ce documentaire sur imdb :

https://www.imdb.com/title/tt10198576/?ref_=nm_flmg_prd_73

Ce livre invite à un portrait passionné, provocant, et à multiples facettes, d'une espèce étrange : le cinéaste hollywoodien. Martin Scorcesse, toujours en quête de projets et volontiers indépendant, même s'il a été amené à participer au système des grands studios. En nous guidant à travers sa cinémathèque imaginaire, il revient sur les triomphes et les vicissitudes de ses prédécesseurs, de D.W Griffith à John Cassavetes tout en se confiant sur ce qui l'anime pour produire et réaliser des longs métrages qu'il estampille de son nom.

Une référence pour tout amateur de cinéma, surtout par le grand Martin Scorsese qui est lui même un encyclopédie et un modèle.

Imposant livre du regretté Michael Henry Wilson qui nous a quitté récemment, à travers son oeil de parfait passeur, Wilson nous entraîne dans plus d'un siècle de cinéma américain à travers ses grandes figures de la réalisation de films, souvent au travers d'un film pivôt il brosse, simplement-contrairement à beaucoup d'ouvrages dans ce domaine-les thèmes principaux abordé par ceux ci, l'auteur reste toutefois trés succinct sur Clint Eastwood et Martin Scorcese, tous simplement parcequ'il a déjà consacrer un pleine ouvrage sur ces réalisateurs majeurs.

Il part donc chronologiquement du muet à nos jours, avec parfois même la volonté d'apporter la lumière sur des réalisateurs que la majorité des critiques considèrent tout juste comme de bons faiseurs (Phil Karson, Bob Fosse, Samuel Fuller ....), un livre somme donc qui mérite sa place dans toutes les bonnes bibliothèque cinéphile !

Chasseurs de primes dans Le bon, la brute et le truand, flic brutal dans L'inspecteur Harry, oscar du meilleur réalisateur et du meilleur acteur pour Impitoyable et Million Dollar Baby, l'homme est aujourd'hui une légende vivante du cinéma, qui protège jalousement sa vie privée. Voici pourtant enfin raconté Eastwood, cinéaste, acteur et producteur prolifique, et Clint, homme, époux, père de famille et séducteur. Patrick McGilligan a réussi un véritable tour de force : son livre scrupuleusement documenté est à la fois un monument de cinéphilie et le résultat d'un grand travail d'investigation. Il dévoile un homme aux multiples facettes, collectionneur de femmes et habile homme d'affaires plus ambigu qu'on ne le croit. Regard dans le rétroviseur avec un acteur et metteur en scène impeccable.

Un voyage à travers le cinéma américain avec un homme aussi passionné et aussi passionnant que Martin Scorsese ??? La question ne se pose même pas, on accepte tout de suite de prendre un billet.

L'ensemble se compose de trois parties d'une durée totale de 225 minutes qui passent à la vitesse à laquelle une pellicule nitrate s'enflamme, c'est-à-dire très très rapidement, et aborde le cinéma du Pays de l'Oncle Sam de Griffith jusqu'au moment où Scorsese a débuté, la fin des années 60.

Comme pour le livre avec Scorsese, ce livre regroupe des entretiens de M.H.Wilson avec le réalisateur, classés par film.

Passionnant et instructif, il permet notamment de saisir la complexité de Clint, notamment sur les questions sociétales (pour la sortie de "Créance de sang",il affirme son soutien à la peine de mort tout en délivrant un plaidoyer pour la cause des Afro Américains).

Scorsese a donné tout au long de sa carrière des entretiens avec l' auteur. Ce livre rassemble l'ensemble de ses conversations,classés par film.

Richement illustré avec des photos,un livre indispensable pour la compréhension de l’œuvre du réalisateur de Taxi Driver.

Plus qu'une encyclopédie, c'est le voyage d'un cavalier solitaire à travers un paysage qui va des pionniers du septième art à David Lynch. En montrant, comme le dit Scorsese en avant-propos, que, derrière chaque œuvre, il y a un homme.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..

Fourni avec le Blu-Ray, sorti en 2015, du film Le Solitaire, de Michael Mann, ce livre se constitue de plusieurs entretiens...







En effet, aprés un vague résumé du film, le livre (rempli de photos de films et tournages en tout genre), enchaine sur 4 entretiens entre Michael Mann et Michael Henry Wilson (un journaliste français vivant aux US). Le premier se déroule au moment de la sortie d'Ali, le second au moment de la sortie de Collatéral, le troisiéme pour celle de Public Enemies, et le dernier, pendant la post production de Hacker... mais revient sur le Solitaire, justement pour la sortie Blu-Ray.







Et forcément, lire Michael Mann, l'entendre parler de son cinéma, de son esthétique certes, mais aussi de ses recherches, de ses choix de mise en scéne et de casting, est intéressant. On peut cependant regretter que le livre (uniquement disponible avec le Blu-Ray) ne se concentre pas uniquement sur Le Solitaire malgré son titre. Mais c'est à double tranchant car, forcément, on en apprend nettement plus du coup.Et tout est intéressant. Et ce jusqu'à l'entretien incomplet sur Le Solitaire. Pourquoi Incomplet ? Car il se termine sur Michael Mann proposant au journaliste de finir l'interview un peu plus tard à cause d'un impératif. Quelques jours plus tard. Michael Henry Wilson décédera dans l'intervalle. Cela n'empêche que les amateurs de Mann seront comblés de le voir ainsi s'exprimer. Au passage, on remerciera Michael Henry Wilson pour tout cela !

Un album jeunesse qui honore le western spaghetti.
Lien : http://www.lesoir.be/909094/..

Un voyage de Martin Scorsese à travers le cinéma américain. Et ce livre, la somme des entretiens que l’auteur eut avec le cinéaste, à partir du premier qui suivit la projection en 1974 de Mean Streets. Après dix-sept sur la trentaine de films de fiction de Scorsese, il le rencontra pour parler tout autant du parcours qui l’avait amené là que du résultat lisible dans chacun
Lien : http://www.humanite.fr/cultu..