On se pénètre, on se pille, et c’est bon. La liberté du jazz, la fureur du rock, la moiteur du funk. En sueur, j’inspire…
(une seconde)
… profondément…
(deux secondes)
… et repars à l’assaut du son. Je le défonce, l’envoyant au tapis. Il s’enfuit, je le rattrape et le boxe, boxe, boxe, jusqu’à ce qu’il hurle. Voilà, j’y suis. Ce truc strident, qui décrasse mon âme. Nos âmes. Tout balancer pour se purifier ensemble. Je suis eux, ils sont moi, et ça y est, on forme un tout. Un seul et unique instrument au service du groove, l’astre suprême qui a vu naître l’humanité…