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Citations de Michel Benoit (IV) (34)


Tout était là, le décalage entre cette civilisation, l'une évoluée, nourrie des plus grands philosophes, Rousseau... Et le peuple assouvi, soumis, depuis des siècles, et ayant besoin d'un chef pour avancer, pour exister, pour vivre.
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Les défaites militaires et ses alliances avec les fédéralistes depuis le début de l'année avaient profondément affaibli le "ministère Danton" au Comité de salut public et tout naturellement celui-ci ne fut pas réélu lors du renouvellement du nouveau comité.
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On pleura, silencieux, dans les nids mansardés,
Car très vite l'on sut que rien n'avait changé,
Mis à part l'espoir, l'espoir, toujours l'espoir,
Des enfants affamés, voulant sortir du noir.
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On connaît Louis XIV pour son appétit féroce et ses repas pantagruéliques composés de six services, comportant eux-mêmes une multitude de mets tous plus riches et somptueux les uns que les autres. On connaît le Roi-Soleil pour son amour pour la guerre et les faits d'armes, son ambition de conquête et ses désirs de gloire. On connaît également la passion de ce monarque pour les femmes et ses innombrables liaisons, une passion qu'il avoua avoir été souvent démesurée. De ces liaisons naquirent une multitude d'enfants, reconnus ou non, et qui, même légitimés, n'en demeurèrent pas moins des bâtards pour la cour et pour les sujets du royaume de France.
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Est-ce parce qu'il vivait seul dans un appartement devenu bien trop grand pour lui ou qu'il aimait sentir les choses, respirer l'atmosphère de la mort qui rôdait toujours près de lui, qu'il préférait rester sur les lieux à chaque fois que l'occasion s'en présentait ? C'était pour lui un véritable rituel, un besoin charnel, prendre possession d'un environnement que beaucoup auraient fui, s'imprégner des odeurs, se fondre dans le paysage jusqu'à traverser le miroir qui le séparait du roman à la réalité. Le crime n'était-il pas en fait un roman tragique dont les héros auraient mal tourné ?
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Et Pompéi entra dans la nuit éternelle... Alors que le nuage s'étend et que le cratère vomit ses flammes, Pompéi va entrer dans la nuit éternelle. Le soleil est masqué par l'éruption de cendre. C'est la nuit en plein jour. La terre tremble, craque, s'écarte, tandis que la mer brasse des vagues gigantesques. La température augmente sensiblement d'abord, pour devenir intenable petit à petit. Le ciel s'obscurcit et une épaisse fumée noirâtre s'échappe de l'oeil du cratère. Dans le golfe de Naples, l'eau se réchauffe et rejette des poissons ébouillantés. La chaleur devient étouffante et la température des ruisseaux et des petits cours d'eau est incompatible avec toute vie aquatique : l'eau bouillonne ! Bientôt des flammes sont projetées sur les versants de la montagne volcanique et le feu gagne le bas de l'immense butte, embrasant bois et arbres, cultures et habitations. Le Vésuve vient d'entrer en éruption !
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L'importance du peuple d'Israël dans l'histoire de l'humanité saute aux yeux de prime abord pour deux raisons : la première est la représentation du monothéisme, la seconde est que celle-ci a donné naissance au christianisme. Le peuple israélien formerait le chaînon entre l'ancien et le nouveau cycle, entre l'Orient et l'Occident. L'idée monothéiste a pour conséquence l'unification de l'humanité sous un même dieu et sous une même loi.
Moïse, initié égyptien et prêtre d'Osiris, fut l'organisateur du monothéisme. Il en fit le plus haut principe de l'initiation, le dogme unique d'une religion nationale. La vraie mission d'Israël fut de révéler la religion universelle de l'humanité.
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L'Hôtel du Cheval-Rouge.
- L'arme du crime, une lame assez épaisse, vu la plaie constatée, est entrée sous l'omoplate gauche. La victime a dû perdre ensuite l'équilibre et sa tête est venue heurter le coin du meuble, expliqua le légiste en désignant d'un geste bref un meuble asse bas.
Caron sembla réfléchir un instant, les yeux dans le vague, fixant le plafond, et poursuivit :
- Une sorte de pic à glace ou quelque chose comme ça... annonça-t-il enfin. Vous dire qu'il n'a pas souffert serait certainement exagéré mais la mort a dû être instantannée ou presque...
La victime était de taille moyenne. Brun d'origine, quelques cheveux blancs ornaient ses tempes. Ses yeux regardaient fixement le plafonnier et sa bouche entrouverte laissait entrevoir comme une expression de surprise, comme si la mort s'était invitée subitement.
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Berceuse pour un crime.
Lucien, le chauffeur, après avoir parcouru plusieurs dizaines de mètres au volant de son camion, s'était arrêté pour permettre à ses deux collègues de charger les ordures à l'arrière. C'est alors qu'ils avaient trouvé la jeune femme, à demi nue, recouverte de plusieurs sacs de détritus, surmontés de cartons. Lucien, prévenu, stoppa immédiatement le véhicule, tandis qu'affolé l'un des deux employés communaux courut comme un dératé en direction du commissariat situé à quelques centaines de mètres.
Tout en attendant les secours, le chauffeur et son collègue s'étaient approchés... La scène était horrible. Un escarpin avait dévalé dans la rigole du trottoir.
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L'Affaire Saint-Bris.
La contesse de Saint-Bris gisait, arc-boutée en travers de son lit. Son corps était enveloppé dans une chemise de nuit de mousseline rose, ses mains étaient crispées sur son ventre à la hauteur de la ceinture. Son visage portait un rictus qui avait dû être causé par une douleur extrême et ses yeux fixes semblaient regarder le plafonnier, immobiles.
La fenêtr était entrouverte et battait contre le chambranle au rythme du vent qui s'était levé. Près du lit, le chevet était renversé et la lampe en porcelaine gisait sur le parquet.
Le comte, agenouillé près de la défunte, restait sans voix face au spectacle horrible de la mort. Une mousse blanche et laiteuse s'était écoulée de la bouche de la morte.
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La Belle Marinière.
- On l'a trouvé ce matin à l'aube.
L'homme avait était découvert flottant au bord du bassin par un promeneur matinal. Les pompiers étaient encore sur place.
- Vous avez évalué l'heure de la mort ? avança Merle en direction de Caron qui, penché sur le cadavre, inspectait les membres figés du noyé.
- A vue de nez, aux alentours de minuit, mais nous en saurons plus après l'autopsie, précisa le légiste.
- Et la mort, noyade ? interrogea Merle.
- Pas de doute là-dessus, répondit Caron en ouvrant la bouche de la victime, laissant apparaître une mousse blanche à l'intérieur de celle-ci, tout en précisant : Mais ce sont ses mains qui m'intriguent, jugez par vous-même.
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La vie, il connaissait… Les potes, les frangines, le bitume, les entourloupes, les condés et les poulets… Ils avaient tout vu, tout essayé, la prostitution, le jeu, les armes, le trafic d’alcool et les casses, ceux qui vous permettent de partir au soleil des voyous et aussi ceux qui vous rapportent dix ans de placard, à l’écart des joies et de la luxure.
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Cette fameuse ligne blanche qui était virtuellement le symbole de cette société qui n’acceptait pas l’échec, quel qu’il soit, scolaire, professionnel, familial, et qui était aussi devenue le symbole de ceux qui étaient nés pauvres et modestes et ceux qui ne le seraient jamais.
La prison était une microsociété, reproduite à l’échelle que l’on avait voulu lui attribuer, et ça Marcel le savait pour l’avoir vécu. « Si t’as pas de ronds, tu feras l’esclave ! » lui avait prédit un habitué des lieux. Marcel n’avait pas une thune en rentrant en prison mais il avait quelques kilos de muscles bien placés et grâce à cela avait pu se faire respecter de tous.
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Tous ces mecs enfermés étaient nés du mauvais côté de la ligne blanche et mieux valait se voiler la face que de regarder la vérité, celle du jour où l’on déciderait qu’on libérerait Untel ou Untel, qu’ils sortiraient de la parenthèse dans laquelle on les avait cantonnés durant des années et qu’ils reviendraient vivre dans le monde des hommes.
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C’est dans ces moments qu’elle excellait le mieux, la môme Yo-Yo. Elle lui resservit une fois de plus ses yeux langoureux et ses chatoiements. En quelques secondes, sa main était retombée et s’était transformée en caresse.
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Tu vois, la mort c’est simple, ça tient à peu de chose, elle est au bout de ton flingue, et quand tu la sollicites, tu lui demandes de venir faire une balade de santé au bout de ton canon, tu la vois presque en chair et en os s’approprier le paquet de graisse et d’eau que tu tenais en joue avant d’appuyer sur la détente.
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Tu vois, la môme Yo-Yo, c’est de moi qu’elle était amoureuse à l’époque… Mais moi, j’avais autre chose à penser… L’aventure, pas la petite, la grande aventure… les mers du Sud… Le képi blanc qui sent l’mouton… Les bordels de Managua, de San José… La course au trésor… Enfin la vraie vie, tu vois, celle que je n’avais pas connue chez mes vieux à Pantin !
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Trois piges à attendre que la grande porte en fer s’ouvre à lui et qu’il puisse retrouver la liberté. Trois piges, qui lui avaient permis aussi de s’octroyer une solide réputation, celle d’un type qui, quoi qu’il arrive, ne se déballonnait jamais et préférait accompagner ses potes au gnouf que de filer à l’anglaise en les abandonnant aux pandores.
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Pas un bruit suspect, pas un client n’était entré et pas un n’en était sorti bien sûr… Le silence, le vrai, le pesant… à vous donner des frissons dans le dos. Six minutes et douze secondes ! C’est fou comme la petite aiguille d’une montre peut angoisser le quidam dans des moments pareils.
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En quelques jours, cette femme avait perdu son amante, son mari, son institution et bientôt elle perdrait sa liberté. Elle avait souhaité faire accuser son mari du meurtre de Rose Tanguy pour lui donner une bonne leçon et pour se venger. Elle savait qu’il ne moisirait pas longtemps en prison et que la vérité referait surface un jour ou l’autre. Et ce jour était arrivé… et puis, après tout, c’était de bonne guerre… dès le premier jour où Rose Tanguy avait pris place dans l’institution Saint-Jean, dès que son regard l’avait croisée, elle avait su à cet instant qu’elle lui gâcherait sa vie, une vie dont elle avait toujours été persuadée qu’elle serait brève…
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