Michel Benoit (IV)

Comme l'auteur le précise, il ne s'agit pas d'un livre historique, mais plutôt d'un ouvrage de fiction ;

Dans une démarche scrupuleusement historique, bien documenté, l'auteur tente de reconstituer ce que Louis Antoine Saint-Just a pu penser après son arrestation le 9 et 10 thermidor an II.



Superbe. Très émouvant.

Lecture très agréable, se lit comme un bon roman.



Dans une deuxième partie : le Nivernais-Morvan sous la Révolution retraçant quelques biographies très intéressantes : de personnes connues comme Fouché ou Chaumette, mais aussi des citoyens ordinaires.

Une enquête du commissaire Merle, il en existe plusieurs avant ce titre, mais les enquêtes sont indépendantes. J'ai pu rencontrer l'auteur au salon du livre #NoirVézère en juillet 2021. J'ai lu ce titre en octobre 2022 et je vous en parle aujourd'hui enfin!



Pour ma part, je découvre le commissaire Merle tout juste endeuillé et donc plus susceptible, usé et démoralisé. Pourtant il va devoir enquêter sur deux abominables crimes, il donnera tout de lui-même. Nous sommes à Nevers un matin de décembre, Auguste Merle rejoint l'inspecteur Louchet sur une première scène de crime que je ne décrirais pas ici…



Nous voilà dans un super polar, une écriture fine, ciselée où des moments forts se côtoient avec certains beaucoup plus doux. D’où une certaine surprise lorsque les actes criminels qui nous tombent dessus. Ceux-ci sont assez visuels et cruels, ce qui en fait un récit très agréable à lire. Au milieu de cette intrigue se mêlera un auteur, de la mythologie, de la jalousie…



"La forêt semblait calme et déserte dans le bois des Ouches. La neige avait recouvert la terre et l'herbe qui jusqu'il y a quelques jours encore, tapissaient l'emplacement du sous-bois où quelques hommes s'affairaient mécaniquement et en silence en ce petit matin…"



Quelques débuts de chapitre où l'on pense faire une belle petite balade jusqu'à tomber dans l'innommable. Un vrai plaisir à lire et à savourer. Voilà quelques 150 pages qui se lisent très facilement et rapidement à loisirs. Je jette une petit clin d'œil à Anne-Sara et Steph car sans elles je n'aurais peut-être pas acheté ce roman et rencontré l'auteur.


Lien : https://passionlectureannick..

Seize histoires mystérieuses que l'on dévore pour ce qu'elles sont : de bonnes enquêtes policières et bien racontées !

Petite frustration, on ne connaît jamais le coupable ...

Après nous avoir fait frémir dans des enquêtes policières palpitantes bien qu'un peu surannées, mettant en scène le commissaire Merle, Michel Benoit abandonne momentanément son stylo de « maître du polar » pour reprendre sa plume d'historien.



Balayant l'Histoire mondiale, il nous invite à découvrir par le biais de faits historiques authentiques, des anecdotes méconnues, tantôt plaisantes et prêtant à sourire ou bien sanglantes et effrayantes dans leurs révélations sordides. Tout le talent de l'écrivain tient dans la façon bien vivante de nous les relater, s'employant à ressusciter des personnages hauts en couleur ayant marqué leur époque et imprimé leur marque par leurs agissements. L'auteur passe ainsi en revue, depuis la nuit des temps, les principaux évènements de l'Histoire en ne laissant rien au hasard… il nous fait assister à des mises à mort atroces par l'utilisation de la torture, du poison ou du poignard, il détaille des instants de vie choisis dans l'existence des bourreaux, des truands et des assassins ou bien des têtes couronnées, des personnalités militaires, politiques, des résistants ou encore des révolutionnaires. Passions éphémères, destins brisés, escroqueries, trahisons et autres énigmes secrètes sont ici dévoilés pour mieux donner à comprendre L'Histoire dans son ensemble.

Et en la présentant sous cet angle particulier, Michel Benoit a trouvé un moyen original de l'aborder. Bien souvent considérée comme trop rébarbative, il la rend ainsi plus attractive afin de la faire apprécier des néophytes ou des plus réfractaires. Sans conteste, cet ouvrage devrait intégrer la liste des outils pédagogiques indispensables pour transmettre aux jeunes générations les principales connaissances historiques, de manière plus ludique.

Bien sûr, la liste de ces affaires de décès suspect ne se limite pas à ces seize-là, et l’auteur a fait un choix. Douze d’entre elles concernent des événements s’étant déroulés en France ou impliquant des français. Vous y apprendrez plein de petites choses sur les conditions du décès de personnages aussi célèbres que Napoléon ou Staline, aussi sur de parfaits inconnus s’ils n’avaient pas été pris dans une affaire des plus louches tels les victimes du courrier de Lyon.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..

C'est un livre super sympathoche, pas trop de prise de tête avec un personnage principal plutôt marrant et intéressant !

L'histoire est parfaite pour ceux qui veulent simplement passer un bon moment avec un roman policier qui est très accessible.

De plus, Michel Benoît est un homme très sympathique ! La preuve est qu'il m'a très bien vendu son livre !

Un clochard retrouvé noyé à Aubigny sur Loire . Aucun doute c'est un meurtre . Qui en voulait a Pompon, ce clochard qui claironnait quelques jours auparavant qu'il serait bientôt à l'abri des dettes ? Pourquoi sa caravane est incendiée quelques jours après la découverte du corps?En interrogeant les amis et les proches du défunt , Merle se pose énormément de questions et le fils de amis, les époux Godard à un comportement des plus fuyants. La fuite n'est-elle pas l'attitude d'un coupable ?



Qui menace Antoine de Saint-Bris , élu local et ami du Préfet de Nevers ? Mauvaise plaisanterie ? réelle inquiétude à avoir ? Le commissaire Merle s'installe dans la région et fait connaissance avec les proches d'Antoine, tout en lui octroyant une surveillance policière.Hélas, malgrè cela, un meurtre est commis , le comte était-il visé ? l'argent est-il au coeur de cette affaire ?



Gisèle Carpentier est découverte dans une poubelle à Nevers, avec à ses côtés une boîte à musique qui joue une musique de Brahms. Elle a été étranglée. Toutes les pistes mènent à Marcel Pradier. Un autre meurtre est commis par une homme déguisé en employé de la SNCF, Nelly Morand sera sa victime. Après enquête, Merle s'aperçoit que Nelly est l'ex-collègue de Florence la compagne de Marcel Pradier. L'affaire se corse, quand le criminel contacte le journal local pour annoncer son prochain crime et s'attaque à une jolie rousse.



Immersion dans un village où le vin à une place prépondérante. Vincent Célest représentant en vin a arreté son activité depuis deux ans et ne semble pas en manque d'argent. Les commérages vont bon train à la Chappelle st Paul, surtout la relation que vincent céleste entretenait avec Lola , afin de fuire une épouse associale et renfermée. Merle et l'inspecteur Louchet essayent d'en savoir plus auprès de son ancien employeur, qui semble prêt à leur divulguer certaines informations.



Des personnages souvent austères , mais c'est sans compter sur la détermination du commissaire Merle qui quoi qu'il arrive parvient toujours à ses fins.



Une lecture agréable mais qui manque de rebondissements , qui fait vraiment penser au Commissaire Maigret et je sais que les amateurs sont nombreux. Je préfère des lectures un peu plus noires, au rythme plus soutenu.



Quelques mots sur l'auteur :



Michel Benoit est écrivain, essayiste, historien, auteur de pièces de théâtre. Ses ouvrages historiques ont connu un large succès, notamment Les Grands Evénements du Nivernais, et Les Mystères du Cher. Il publie depuis six ans "Les enquêtes du commissaire Merle" et le succès est au rendez-vous.
Lien : http://pausepolars.canalblog..

À l'occasion d'une table ronde organisée par la médiathèque de ma ville, j'ai eu la chance de rencontrer des auteurs appartenant à une petite maison d'édition : Ajna de Scorto.

J'ai passé un moment particulièrement agréable, en compagnie d'auteurs qui n'ont pas "la grosse tête".

Le crime du canal m'a enchanté ! Je ne suis pas une grande fan des policiers, ou thrillers, comme l'on veut, mais j'en lis parfois. Je suis souvent déçue, les histoires sont souvent compliquées, alambiquées, et les auteurs adorent y ajouter du sang, partout et toujours.

Dans ce roman, un commissaire enquête sur le meurtre d'une jeune femme, mais rien de "gore". On suit cet homme tranquillement, on s'immerge dans son univers.

J'ai eu l'impression de me retrouver devant un scénario à la Chabrol : l'immersion du lecteur dans le milieu provincial, avec les bourgeois, les prolétaires, les envies, les détestations...

J'ai trouvé également que ce texte pourrait être jouer au théâtre, c'est un peu un huit-clos.

L'écriture est agréable, même si j'y ai remarqué quelques coquilles.

Belle surprise.

Service de presse des éditions de Borée, rue des Boucheries est composé de trois nouvelles qui n'ont en commun que le commissaire Augustin Merle. Le style est fluide et agréable, on trouve un peu de régionalisme (Nevers, Moulins, Clamecy) et une ambiance qui rappelle Simenon ou Magnan.

Pourtant il manque quelque chose pour être pleinement emporté. Est-ce la personnalité du commissaire un peu falote ou celle des personnages secondaires trop nombreux ? Est-ce la conduite du récit, sans grand suspens ? Sont-ce ces petits riens qui permettent de situer le récit dans un temps, présent ou passé, et qui manquent ? Mais surtout Michel Benoit ne m'a pas fait passer cet attachement viscéral au nivernais qui m'aurait emportée.

Pierre Magnan écrivait à propos de ses romans policiers et de sa région de Digne : "Crimes et commissaire Laviolette ne sont que prétexte pour saisir ou capter quelque soir ou quelque matin qui se couche ou qui se lève sur la pauvreté désolée de ces terres pathétiques. C'est la destinée de l'écrivain, tant bon que mauvais, que de forcer le lecteur à s'envelopper du monde qu'il aime pour échapper à la nuit de sa vie."

Je suis allée dans tous les lieux où Pierre Magnan a situé ses intrigues, car j'étais avide d'en éprouver l'ambiance. J'aurais aimé que Michel Benoit me permette de m'envelopper du nivernais que je connais et que j'aime.

Cet ouvrage contient quatre enquêtes policières de grande qualité. En créant le personnage du commissaire Merle, Michel Benoit se présente comme le digne successeur de Georges Simenon et de son fin limier le commissaire Maigret.



A la faveur d’un style littéraire fluide, Michel Benoit ressuscite l’ambiance des années soixante-dix : il réhabilite les cigarettes, restaure la consommation de Viandox, réinstalle les cabines téléphoniques, reconstruit les hôtels de passage dans les petites villes de province, renoue avec la fréquentation enthousiaste dans les bars, autour du comptoir en zinc, etc... Tous ces objets, ces rituels, ces habitudes de vie qui caractérisaient cette époque sont révolus de nos jours mais renaissent sous la plume talentueuse de l’auteur, conférant ainsi un charme un peu désuet mais tellement plaisant à chacun des récits !



Totalement déconnecté de tout modernisme et propulsé dans cette atmosphère « rétro » et sympathique, le lecteur n’aura plus qu’à se laisser emporter dans les intrigues étonnantes, passionnantes et haletantes qui se déroulent entre le Berry et le Nivernais.

Je suggère la lecture de ce livre à tous les amateurs de polars.

(Dans les années 70 ?) Un meurtre est commis à Menou (c’est une contrepèterie), dans la Nièvre. Le commissaire Augustin Merle et l’inspecteur Marchand se rendent sur place le 1er janvier. Françoise Ménard, la victime, est trouvée chez elle par la factrice qui venait vendre ses calendriers. Un nommé André Boudiguen se présente aux policiers comme ami et ex-amant de Françoise. Le mari, Jean Ménard, apprend la nouvelle, perplexe. La victime aurait une personnalité complexe et des faces obscures. Son mari et elle se côtoyaient sans véritable relation. Revenu à Nevers, Merle consulte Caron, le légiste. La victime est morte d’un méchant coup à la base du crâne. Elle possède un tatouage délavé sur l’épaule, comme on en trouve fréquemment dans les prisons. Merle prévient le juge Mornay qu’il s’installe pour quelques jours à Menou. Il auditionne la factrice, Chantal Kervella, le patron et la patronne de l’hôtel restaurant de la tête ronde, André Boudiguen, le mari qui a un alibi et le maire. La factrice signale que ne n’est pas elle qui a prévenu la police. C’est en fait un appel anonyme.

L’enquête se poursuit. Merle et Marchand découvrent que Françoise Ménard a eu une vie antérieure très tourmentée. Jusque-là, tout va bien. Le décor et les personnages sont posés. L’intrigue est bien menée. Mais la résolution du crime se fait très rapidement comme si l’auteur avait hâte d’en finir. Ça tourne court. Le déroulement de l’enquête n’a pas le temps de s’installer pour créer un véritable suspense et captiver le lecteur. Dommage !

Pour en savoir plus sur Michel Benoit,

https://www.babelio.com/auteur/Michel-Benoit-IV/463635

Un braquage qui marche comme sur des roulettes , les trois complices vont se partager le magot...

Le directeur de l'agence a trop parlé à la soeur d'un des truands .

Mais l'attaque d'une bijouterie va plutôt mal se passer puisque la police a été informée par un indic ...



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Un roman policier classique , l'histoire n'est pas très innovante .

Des dialogues à la Audiard , on y retrouve tous les ingrédients des films noirs des années 60.

Pas un roman inoubliable , mais sympa quand même .