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Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 08/10/1653
Mort(e) à : Paris , le 22/12/1729
Biographie :

Michel Boyron, dit Michel Baron, est un comédien et auteur dramatique français. Ami de Molière, proche de Corneille et de Racine, il a joué pour eux.

Fils de comédiens, il fut surnommé le « Roscius » de son siècle. Il débute à l'âge de douze ans dans la troupe des petits comédiens du Dauphin, puis parcourt quelque temps la province avant de revenir à Paris en 1670, pour s'engager dans la troupe de Molière. Il s'y fait remarquer dans le rôle de l'Amour dans Psyché en 1671. À la mort de Molière, en février 1673, il passe dans la troupe rivale de l'Hôtel de Bourgogne avec laquelle il crée les rôles d'Achille dans Iphigénie (1674), puis d'Hippolyte dans Phèdre (1677) de Racine ; il crée aussi probablement le rôle-titre de Suréna, la dernière tragédie de Corneille (1674)[réf. souhaitée].

Il épouse en 1675 sa partenaire de scène, Charlotte Lenoir de la Thorillière dite Mlle Baron (1661-1730), fille du comédien La Thorillière de la troupe de Molière. Leur fils, Étienne-Michel dit Baron fils (1676-1711), perpétuera la tradition.

Il quitte le théâtre à 39 ans seulement, en 1691, puis reparaît sur scène à l'âge de 67 ans, en 1720. Jouant autant la comédie que la tragédie, avant de triompher

Il a composé lui-même quelques comédies, la plus connue étant L'Homme à bonnes fortunes dont on a dit qu'il en était non seulement l'acteur et l'auteur principal, mais aussi le héros. Il a aussi traduit L'Andrienne de Térence.
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Source : wikipedia
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Bibliographie de Michel Boyron dit Baron   (3)Voir plus

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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Michel Boyron dit Baron
[...] Dans le siècle où nous sommes,
Vous ne l'ignorez pas, on rencontre des hommes
Qui, parés d'un bienfait qu'ils n'ont jamais rendu,
En arrachent le fruit qui ne leur est pas dû.

(L'Andrienne - 1729)
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MONCADE : Ma lettre sera perdue, je suis au désespoir. On verra que je vous priais de venir passer à la campagne quelques heures avec moi chez ma tante, et ceux qui ne cherchent que l'occasion de vous déchirer... Mais, de grâce, apprenez-moi ce qui vous agite si furieusement contre moi.
LUCINDE : Ah ! le détour est fort adroit, je l'avoue, et je serais peut-être assez bonne pour te croire si le billet pouvait s'accorder à ce que tu dis. Je l'ai, ce billet, il est entre mes mains ; ne t'informe point de la manière dont il y est venu, et voyons comment tu feras pour tourner à mon avantage tout le mépris qui y paraît de moi.
MONCADE : Du mépris pour vous ?
LUCINDE : Oui, cruel ! et dans toute son étendue. (Elle lit.) " Je suis à la campagne depuis deux jours, et j'y suis sans Lucinde. La complaisance que je suis obligé d'avoir pour une tante malade me fait rester dans une étrange solitude. N'essaiera-t-on point de me la rendre supportable ? Si vous ne vous chargez de ce soin, ma chère, Lucinde, toute la terre ensemble n'en viendrait pas à bout ; je n'aimerai et n'adorerai que vous de ma vie. Adieu. "

Acte II, Scène 11.
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Pasquin
Moi ? Point ; je trouve cela le mieux du monde : aimer celle-ci aujourd'hui, demain la trahir, prendre de l'une pour donner à l'autre, fausses confidences, noirceurs, billets sacrifiés, flatteries, médisance, bagatelles ! me voilà prêt à tout. Nous n'en serons pas plus riches à la fin ; mais nous rirons bien. N'est-ce pas monsieur ?

Moncade
Ah ! je suis ravi de te voir raisonnable.
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Croyez-moi, monsieur, et vous croirez une fille toute affectionnée à vos intérêts : soyez heureux pendant que vous pouvez l'être ; il vient un temps où le désir de le devenir n'est plus qu'un désir désespérant. Vous ne serez pas toujours aimable, et vous ne trouverez pas toujours une Lucinde qui vous aime.
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Bon, lui ! Il se défierait de vous si vous lui disiez que vous le haïssez. Il est si prévenu de son mérite qu'il croit qu'on est forcé de l'aimer dès qu'on le voit. J'entends quelqu'un, c'est peut-être lui ; il donnera dans tous les panneaux que vous lui tendrez.
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[...] Dans le siècle où nous sommes,
Vous ne l'ignorez pas, on rencontre des hommes
Qui, parés d'un bienfait qu'ils n'ont jamais rendu,
En arrachent le fruit qui ne leur est pas dû.

acte 2, sc. 2 (Pamphile)
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Tel qui rit le matin pleure à la fin du jour ;
Et le proverbe dit que chacun a son tour.
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