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Citations de Michel Carnal (14)


Tout se passe à la limite ici, les révolutions, la musique, la rancune, la vengeance, l'amour.
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On se joue un tour pendable à Berlin, et on se retrouve à Nouakchott devant des bières tièdes et un trois sans atout contré ; on se piste à Quélimane, et, trois semaines après, on dîne à la même table de la « Nautique » à Genève. Qu’on se salue ou qu’on se snobe, on ne s’ignore pas. C’est peut-être ce qu’il est convenu d’appeler l’honneur d’une corporation…
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C’est difficile de connaître un Noir, vous savez. On a toujours tendance à juger péremptoirement, tout bon ou tout mauvais, selon sa propre manière de penser. Et l’on a tort. Surtout que le Noir, même, ou surtout, évolué, raisonne d’une façon tout à fait différente de la nôtre. Il a l’air « ouvert », et il est secret, peut-être encore plus secret que l’Oriental. Il semble naïf et il est rusé comme un paysan, parce que c’est encore un paysan, et qu’il vit sur sa terre.
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Sous les États il reste la structure tribale ; et les tribus se sont toujours foutu des frontières des Blancs, vous savez ! Prenez les Baribas, à cheval sur le Nigeria et le Dahomey, les Balambas, séparés par la limite Rhodésie-Congo, les Kokombas, les Evés, les Akebou, les Bakongos, les…
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Pour les Nègres cela coule de source. C’est la tradition, et, en Afrique, tout découle de la tradition, bien que les Européens l’aient oublié, si tant est qu’ils l’aient jamais compris ! Vous savez, les premiers explorateurs du continent noir se sont arrêtés un peu n’importe où, quand ils en avaient assez de marcher dans la brousse, au bord d’un fleuve ou au pied d’une montagne. Ils ont « donné » les contrées découvertes à leurs pays respectifs : Angleterre, France, Belgique, sans se préoccuper des anciennes divisions du pays. Et comment auraient-ils pu le faire, les pauvres, puisqu’il n’y avait avant eux qu’une poussière de clans – je ne dis pas ethnies, remarquez – toujours en guerre les uns contre les autres. Au moment de l’Indépendance…
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Cela arrive souvent début décembre ... Il fait un temps superbe, puis patatra, la tornade. Ça vous crève dessus comme un sac de noix, savez-vous ? Encore heureux que la route d’E’ville est passable. Sur une piste, on serait déjà embourbé jusqu’au châssis. On appelle ça un orage d’été, ici…
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Il y avait pas mal de clients et beaucoup de fumées; une fumée âcre qui prenait à la gorge. Il faisait sombre.
Sur une étagère un poste de radio braillait ses rengaines.
Je laissai la porter claquer derrière moi.
D'un seul bloc, d'un seul mouvement, toutes les têtes se tournèrent. Le patron éteignit la radio.
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Il démarra en seconde et passa la troisième dès que la voiture eut parcouru au moins cinquante centimètres.
On était partis pour faire un bon cinquante à l'heure.
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Pas de doute sur ce point, pour être allongé, le gars était allongé.
En plein milieu du terre plein. Et à première vue pas du tout pour cueillir des primevères.
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Mal au point d'honneur et mal au point de côté.
Une fête ! Quand ça ne va pas pour soi même on insulte l'humanité ainsi que son prétendu créateur.
Ah ! nom de Dieu !
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On n'a plus vingt ans, ça fait une paie, mon général; les terrains vagues sont bouffés de buissons épineux, semés de trous, de caillasses, de roues de vélo, de pièges à con ….
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En fait, les femmes blanches avaient flatté davantage son orgueil que sa sensualité. Il trouvait leur blondeur triste, leur odeur fade, et réprouvait la liberté qu’elles prenaient en amour. Il aimait les filles primitives, à la senteur puissante et dont l’émoi ne troublait pas le sien, ni son plaisir.
Et il songeai
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« La hyène qui va bondir ne regarde jamais en face »…
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En fait, il ne connaissait de l’Afrique que sa frange musulmane : Tunisie, Algérie, Somalie, et rien de ce chaudron de sorcière ubuesque qu’était l’intérieur du continent noir. Ce qu’il avait lu, qu’il avait entendu de ce pays, le dépassait, et la réalité lui était encore plus étrangère. Ici, tout lui semblait inconsistant, fluide. La logique n’y existait pas, et ce qu’on appelait ordre n’était que chaos. Et les quelques jours qu’il venait de passer en Rhodésie lui apparaissaient comme un leurre à présent : les pelouses bien tondues, les vergers, les Africains en short kaki, les gentlemen à stick, les filles aux cheveux blonds, n’étaient qu’un décor blanc planté sur la négritude, un décor qui se diluerait un jour quand le découragement aurait eu raison de ceux qui l’avaient planté.
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