Mais de quel droit lui refusait-elle la vérité ? Que ce fût aussi une souffrance pour sa mère, qu’il y avait un trop dur à dire pour elle, n’atteignait pas Nadia qui, au fil des ans, répondit au mutisme par des silences de plus en plus pesants...
...Durant ces années, elle avait ravalé sous sa langue toutes ses interrogations, en même temps qu’elle était habitée d’une colère indicible contre sa mère, une mère n’est-elle pas toujours responsable de tout ?