J’avais 35 ans et j’étais au sommet de ma carrière d’ivrogne. Je passais mes nuits à écrire. Le matin, j’étais toujours surpris de voir ce que j’avais produit. Je ne me rappelais jamais de ce que j’avais pu taper.
Par bonheur, je découvris la bibliothèque. Il y avait là des livres qui changeaient tout pour moi. C’est autre chose que l’école où on te fait lire des gens qui gâchent des pages entières pour ne rien dire ou pour le dire trop lentement. Les livres m’aidaient à fuir ma situation de marginale, avec mon visage couvert de pustules.
Sois tranquille avec le cul que tu as ça ne sert à rien de perdre ton temps à lire. Et puis si on y pense, les chiottes c’est plus utile que les livres. Tout le monde a un cul pour chier, alors que pour lire, il faut un cerveau et ça, tout le monde n’en a pas.