Lutte tragique sans larme
Oubli et rose infernale des sables
Cri sanglant comme le temps
Espace bravé ouvert à l'ennui
Tu es la théorie de la perception
La négation totale de l'habitude
Tu es la religion qui fait brûler mes cierges
Nous sommes des clowns masqués.
Mon corps est coupé en deux et le torrent
De flammes a noyé mes entrailles
Qui a poignardé mon ombre traîtreusement ?
Une main en furie une tempête
Je suis aveugle mais je le vois
Je suis sourde mais je l'entends
Je n'ai plus de toucher mais je le sens
Même si ce corps que je connais
N'est qu'une reproduction sans valeur
De l'amour que j'imaginais
Je ne suis plus rien sans lui.
Rien
Même plus une goutte d'eau dans la mer
Ou un flocon de neige dans l'Alaska
Rien plus rien.