Citations de Mickaël Feugray (32)
"Sa compagne, Graziella, est une très belle femme à barbe, à mi-temps et multifonction. " (p. 5)
"Ce cirque est gigantesquement hippopotamesque. Démesurément disproportionné. Étonnamment colossal ! Le plus grand chapiteau du monde !" (p. 5)
« Triste parodie. Les clowns ont plus d’estime de soi. » (page 12).
« D’une manière ou d’une autre, l’amour se monnaie toujours » (page 13).
« Nous ne sommes pas faits pour vivre ensemble. L’espèce est solitaire. Il n’y a pas de meutes humaines. Juste des tentatives vouées à l’échec. » (page 13).
"(...) mettez un manteau chaud par contre. Deux, même. Et des moufles assez épaisses. Trois bonnets aussi. Car ici, on ne rigole pas avec l’hiver. Ici, il fait parfois moins cinquante degrés. Or, la vodka n’est qu’à quarante degrés.
(...)
Mickaël FEUGRAY, La facétieuse histoire de l'Homme-tronc (p. 2).
"(...) Le voyez-vous qui se vautre, là, dans sa complaisance ? Sentez-vous le vent du contentement qui s'époumone et frappe à la porte ? Le mistral à côté, c'est mémé qui tousse. (...)"
Mickaël FEUGRAY, "Les cocottes en papier (du scribouillard fou)", 2013, in L'amour se livre, Livres Sans Frontières (p. 115).
"(...) Nous sommes d'un ridicule. Des petites marionnettes qui s'agitent bêtement, juste pour le folklore d'une dictature. (...)
Séverin FOUCOURT, Front impopulaire.
"(...) Les Che Guevara en herbe, ça se coupe à la racine. Sinon, ça prolifère. (...)"
Séverin FOUCOURT, Front impopulaire.
"(...) Rien de tranquille là-dedans. Rien d’apaisant. Rien que poison, friction et carambolage. On ne sort jamais indemne du fracas de l’amour. (...)"
(p 13)
"Agitation hypnotique sur scène. Les pieds fracassent la démesure, tempo grossesse, y’a emballement. Sur les planches, Jody catapulte. Une sulfateuse de croches et doubles-croches. Ça tabasse en tout sens. Des noires liées, des triolets. Pas un silence dans le soufflet. Pas ce soir. Ce n’est pas un soir comme les autres. 200 battements à la minute." (p. 8)
"T’es aussi prévisible qu’un morceau de country, Harry."
Mickaël FEUGRAY, Fauché par une nuit conne, 2019, Jazz en Velay (p. 16).
Deux gants par main. Deux cache-nez. Deux manteaux. Ici, c’est bien simple, même les glaces au chocolat ne mettent pas leurs pépites dehors, de peur de prendre froid et tomber malade. Et une glace à l’angine ou au rhume, ça n’est pas très bon pour le commerce, croyez-moi, j’ai essayé d’en vendre, ça n’a jamais fait fureur.
les spectateurs, fiers d'avoir aidé, quittent le cirque, ravis de pouvoir retourner faire la tête chez eux...
"Mange donc un peu" est peut-être la phrase qu'elle a le plus entendue de la bouche de son compagnon de vie, ponctuée de "sac d'os" ou de "planche à pain". Après tout, qui aime bien châtie bien et Léonce est un homme fort aimant.
Mettez-vous plutôt à la place de l'homme un instant, cet homme qu'on affuble de "sexe-fort", que l'on toise à la moindre érection mollassonne, que l'on contraint à la réussite permanente, que l'on oppresse en somme.
"(...) On me dit que mon franc-parler choque. Chacun ses indignations. Moi, c'est l'homophobie qui me troue le cul. (...)"
"L'heure de vérité (du vieux cycliste pédéraste)" de Mickaël FEUGRAY, in Arthrite et cataracte, 2016, éditions Inédits (p. 62).
"(...) Roland, redescends sur terre, tu ne me plais pas physiquement, tu plais pas à grand monde d'ailleurs. A deux sur une plage déserte, on chercherait partout un perroquet, un poulpe, un crabe, pour s'éviter tes atermoiements. Je suis pour ma part assez difficile en amour, faut pas croire ce que véhiculent les clichés tu sais, je choisis mes compagnons après mûre réflexion, même si c'est pour s'enculer à sec. (...)"
"L'heure de vérité (du vieux cycliste pédéraste)" de Mickaël FEUGRAY, in Arthrite et cataracte, 2016, éditions Inédits (p. 61).
"(...) Je pense qu'il y a des sujets qui vous happent, qui dépassent l'entendement, au même titre que le tri des déchets ou la passoire à spaghettis. (...)"
"Le coeur en miettes (pour Résine A.)" de Mickaël FEUGRAY, in Arthrite et cataracte, 2016, éditions Inédits (p. 9).
"(...) Pis entre nous. Un verre n’a jamais tué personne. Qu’on lance. Verre après verre. (...)"
Mickaël Feugray, Macadam Fortune.