Mikiyo Tsuda

Un jeune garçon se plaint de sa famille car chacun de ses membres ressemble à une gravure de mode, à commencer par des parents pré-pubères. Il pense qu'il n'est pas mignon et donc qu'il fait tache. On croit rêver !



Pour autant, la différence au niveau graphisme n'est pas évidente. Notre garçon reste tout de même très beau, ce qui ne confère pas une crédibilité à ce récit. Quand on songe que dans les familles, il y a certainement des problèmes plus graves que l'apparence physique, on se dit qu'on est dans le très léger et superficiel.



Par la suite, cela va se compliquer davantage car on nous explique que quand on est beau, on subit également des désagréments comme le harcèlement sexuel et qu'à la longue, cela use un peu. De pareilles sottises se multiplient dans ce manga qui se prend au sérieux.



Franchement, on pourra passer son chemin. J'hésite entre le rire nerveux ou les sanglots désespérés...

Pourquoi choisir ce titre alors qu'à aucun moment les protagonistes ne tentent de cacher leur relation? Sérieusement après 10 pages on est déjà au courant que tout le monde les encourage à sortir ensemble. Les potes, les parents, les sœurs, tout le monde je vous dis! Alors pour le coté secret on repassera. J'ai acheté ce manga en désespoir de cause parce que je n'en trouvais aucun qui me donnait vraiment envie (oui, j’aurais aussi bien pu ne rien acheter, certes... mais la pression était trop forte, je ne pouvais pas revenir de Made in Asia avec presque rien) et parce que j'avais adoré il y a quelques années un autre manga de l'auteur (Princess princess) mais franchement le scénario est bateau, le dessin pas terrible et la conclusion plutôt nulle. Autant passer son chemin.

Merci à Babelio et aux éditions Taifu comics pour ce partenariat.

Que signifie « être normal » ? Izumi, le héros de ce yaoi, considère qu’il est le seul membre de sa famille à l’être, parce qu’il n’est pas un artiste. Mais si l’on admet qu’être « normal » signifie « qui n’a rien d’exceptionnel » ou « qui est conforme au plus habituel », Sena, qui refuse de devenir acteur, ou chanteur comme tous les autres membres de sa famille, est-il réellement normal, à leurs yeux et à ceux (munis de lunettes) de Rei Sagara, qui gère la maison de production de la famille ? D’ailleurs, il souhaite pratiquer un métier artistique, puisqu’il veut devenir mangaka. Premier problème (et de taille) : il ne dessine pas très bien. Second problème : ses parents, son frère aîné aiment beaucoup Izumi et ne veulent surtout pas qu’il devienne un otaku, un de ses adolescents qui passent ses journées (et ses nuits) enfermés dans sa chambre, à lire des mangas, à jouer à des jeux video, bref, à être totalement coupés du monde. Ils ne veulent que le bien du petit dernier, et n’ont pas renoncé à en faire un artiste.

Vous me direz, pour l’instant, on n’est pas vraiment dans le yaoi. Je vous rassure, on y vient. En effet, à la liste des problèmes que rencontre Izumi, s’en rajoute un autre : il a tourné dans une publicité dix ans plus tôt, grimé en fille. Nécessité fait loi : on n’avait que lui sous la main, et il a parfaitement fait l’affaire. A l’heure actuel, le gentil garçon qui lui tenait la main dans la publicité est devenu adulte, il est célèbre et il veut bien tourner une nouvelle publicité… avec sa partenaire de l’époque. Et c’est là que tout se gâte… ou presque.

Et oui, l’intrigue n’est pas si simple, parce que les personnages ne le sont pas. Comment admettre que la fille dont on est amoureux est en fait un garçon ? Et une fois qu’on l’a admis, que faire ? Renoncer ou accepter ? Et le garçon-fille (pour emprunter le terme à une chanson d’Indochine), comment réagit-il ? Le graphisme qui le définit montre sa jeunesse, son immaturité aussi, lui qui ne peut se passer de ses doudous, et se demande bien ce qui lui arrive. Mine de rien, sa famille le surprotège et l’expose à la fois, tout en devant faire face aux conséquences. D’ailleurs, par un procédé de mise en abîme pas si inattendu que cela, Izumi se voit comme un personnage de BL (Boy’s Love, soit une catégorie de Yaoi).

Ce premier tome pose beaucoup de question sur la place au sein de la famille, sur le fait de grandir, de s’accepter (ou pas) et d’accepter aussi le regard des autres sur vous. Bâti sur un quiproquo, l’intrigue est plus intéressante, plus profonde qu’elle n’y paraît et marque pour moi un retour à la lecture des mangas.
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Un coup de cœur.



Princess Princess, peut sembler de prime abord, un manga superficiel et cliché, mais il n'en est rien. Ce premier tome aborde sans complexe des sujets importants, tel que la tolérance, nos valeurs, nos jugements moraux, notre rapport à la différence...



Mené par un personnage central ambiguë et largué en début de tome, ce manga offre détente, rire et émotion, le tout condensé afin de tenir dans ce premier tome ! Une exploit qui inévitablement, donne l'envie de poursuivre la lecture de cette série !



Les graphismes sont étudiés avec soins, différant entres certains personnages, certaines situations, comme pour appuyer ces changements. Parfois minimalistes, parfois fournit les dessins accompagnent le récit, le mettent en valeur.



En bref un premier tome qui remplit son job : poser le décors et susciter l'addiction ! Bien joué !



Bonne lecture à tous.

Pour ceux qui me connaissent un peu, pour certains mangakas je suis pire qu'une vendue ! Eiki Eiki et Taishi Zaou font parties des mangakas que j'adule et dont j'achète les œuvres les yeux fermés.



Love Stage !! est une série que j'ai commencé à lire en scans (oui ce n'est pas bien, mais je veux lire toutes leurs œuvres) alors le licenciement de cette série a été pour moi une vraie bénédiction.



Ce premier volume nous introduit le souvenir commun des deux héros, gênant pour l'un et traumatisant pour l'autre. En effet, Izumi est un garçon plutôt androgyne et par un concours de circonstances il se retrouve, entouré de sa famille de stars, à devoir jouer les filles pour une publicité. Il fait alors la connaissance de Ryoma, jeune acteur qui tombe sous son charme de damoiselle.



Puis 10 ans passent et la société veut tourner une publicité avec les deux jeunes enfants qui ont grandi, Ryoma est maintenant une star montante qui n'a jamais oublié la petite fille mignonne de l'époque. Et Izumi, otaku-geek, chouchouté par sa famille, sur-adoré par son grand-frère Shogo.



Le pitch est tout simple mais il emballe, les personnages sont très attachant, les dessins sont toujours aussi géniaux.



Franchement ces deux plumes, je les bénis, j'adore leur style, les visages sont très expressifs, on trouvera les personnages (et surtout le héros) peut-être un peu trop rougir, mais on s'en fout, les personnages sont très agréables à regarder, bref, je ne dirais rien sur les dessins à part que je les adore ! Bon, je l'accorde, ça manque peut-être parfois d'un peu de décors... mais ce n'est pas cela qui compte, n'est-ce pas ?



Ce premier volume est plutôt bien découpé, il est certes un peu traumatisant dans sa généralité pour nos deux héros mais c'est d'un grisant. Je trouve qu'en tant que tome d'introduction (on va très vite dans le sujet quand même), il ne va pas trop vite, on n'a pas l'impression qu'on nous balance toute la sauce, même si au dernier chapitre, les choses s'accélèrent grandement. Mais ce rythme est bon, même très bon, en tout cas il fonctionne parfaitement sur moi. Et il faut absolument que je vous parle de LA scène où Ryoma veut s'imprimer que c'est bien un mec. Celle-ci est toujours aussi géniale ! J'ai dû la relire au moins une dizaine de fois et elle fait sur moi toujours son effet, elle est totalement jouissive ! Je ne vous en dis pas plus, mais si vous avez lu ce premier volume, vous devez alors me comprendre, pour les autres, ça vous donnera peut-être envie de la découvrir !



Alors oui, Izumi est le gros stéréotype de l'uke (uke = le « dominé »), il est tout menu, je me demande parfois s'il est vraiment à la fac, il fait encore tout gosse, mais en général les personnages de Eiki Eiki et Taishi Zaou font assez jeune, mais je ne trouve pas que le côté juvénile gêne beaucoup, après au niveau de son histoire familial, il me fait un peu penser au héros de leur manga commun « Family Complex » (licencié chez Asuka), le côté 'normal' de la famille de ouf, mais c'est juste le contexte qui se ressemble. Du côté de Ryoma, c'est un beau gosse, il ne sait pas trop où il en est et ses hormones sont plus qu'en ébullition, un petit mâle qui va devoir apprendre à se dompter pour apprivoiser la gazelle. (oui des fois je fais de drôle de métaphores)



Les relations sont sinon très bien gérées, l'évolution des sentiments est naturelle même si certains points peuvent paraître un peu surréaliste, mais c'est fun, léger, on se prend pas la tête. Comme la couverture l'ensemble est très coloré et frais ! Un vrai plaisir pour les yeux.



En tout cas, il est certain qu'il ne faut pas prendre ce manga au premier degré, les personnages secondaires sont juste fous, non je ne parle pas de Shogo (le frérot) et de Rei (le manager familial), la maman et le papa sont tout mignon, toujours excités de voir leur second fils grandir et surtout, mettre son pieds dans le monde du Showbiz !



Bref, un premier volume très riche et très bon, j'espère sincèrement que mon engouement pour cette série suivra dans sa suite. Et il faut aussi absolument que Taïfu licencie Back Stage !! qui est un manga en parallèle mais ayant pour héros principaux Shogo et Rei (ahlala, oui Eiki Eiki et Taishi Zaou ont le chic pour que tous les beaux garçons de leurs séries soient gays ! )



Je rigole je rigole, mais je guette quand même cette licence avec tout autant de plaisir.
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Chacun de ces courtes histoires sont des délices. Scénario comme dessins j'ai adoré. On ne se lasse pas de les lire et les relire.

Ce sont les dessins qui ont accroché mon regard dans un premier temps.

Princess Princess, c'est l'histoire de trois adolescents, étudiants dans une école exclusivement réservés aux garçons, qui se retrouvent contraints de se travestir en fille pour contenir les émois des autres garçons.

Manga en cinq tomes et un tome bonus, tout en humour. Mikiyo Tsuda sait comment nous attendrir avec ses personnages.

A lire pour ceux qui aiment les histoires légères.

Voilà un manga tout en humour. On découvre la vie d'Akira, personnage qui nous vient de la série précédente de Mikiyo Tsuda Princess Princess.

Akira est un garçon qui essaie tant bien que mal de se trouver une place dans sa famille qui présente une particularité atypique : ils sont tous incroyablement beau.

Un manga sympa à lire, j'avais déjà lu Princess Princess qui est dans le même style, très décalé et je n'ai pas été déçu. Le graphisme complète merveilleusement l'ensemble, ce qui n'est pas négligable.

Un bon manga à lire si vous aimez les histoires légères.

Ayant vu dans un premier temps l'animé de ce manga je m'attendais à ce que ce soit la copie confirme mais quelle ne fut pas ma surprise en voyant qu'a partir du tome 4 l'histoire allait plus loin.

C'est donc avec plaisir que j'ai continué la romance entre ces deux personnages. Le graphisme me fait toujours tombé de haut tant il est qualitatif. Izumi sort enfin de sa bulle et évolue un peu à taton dans le monde du cinéma. Il y va avec prudence, on s'attend à du positif au regard ce qu'on vécu les personnages mais la surprise est que non tout ne va pas bien dans le meilleur des mondes et que ça sent les complications à venir.

Un lycée de garçons... un nouvel élève... c est là que commence le manga Princess Princess.

Dès le début l ambiguïté est de mise. Kôno le nouveau est de suite remarqué pour son charme que ce soit par les professeurs que par les élèves. Il a bien l impression être remarqué, regardé par tous. Mais pourquoi ?

Oui c est bien ça. Il est mignon et les garçons le voient. Les élèves ont voté et il est désigné pour devenir l une des nouvelles princesse du lycée. Peu d élèves ont ce privilège. Il faut être beau... et Kôno l est.

Il accepte donc ce rôle qu il partagera avec 2 autres garçons, l un réfractaire à ce rôle, Mikoto, l autre très enjoué, Shihôdani. Kôno sera dans la seconde de catégorie comprenant que les autres garçons ont besoin de soutient et de gentillesse.

Ils doivent bien entendu s habiller en fille avec des tenues confectionnés par la section des arts ménagers : gothic lolita, infirmière... Jusqu au moment où une fille fait irruption dans le lycée et découvre Kôno vêtu comme une fille....



L auteur nous prévient qu elle a d abord voulu faire un BL (boys love) mais que pour trouver un éditeur elle a plus appuyé l histoire sur l amitié masculine même si je trouve que parfois cela reste assez ambiguë.

C est un manga assez sympa avec des passages assez rigolos mais il n est pas à mettre entre toutes les mains. J aime beaucoup le dessin qui est fin et délicat (comme l histoire).

Je remercie Babelio et les éditions Taïfu Comics pour l’envoi de ce manga. J’ai passé un bon moment avec ce bouquin (d’ailleurs, il faudrait que je lise davantage de mangas). Celui-ci fait partie d’un genre particulier, le yaoi (genre de mangas dans lequel l’intrigue est centrée autour d’une relation homosexuelle entre personnages masculins) et ce fut très intéressant de voir le traitement de l’histoire, qui est comique, léger et complètement loufoque.



Bref, une chouette découverte, originale.
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J'ai beaucoup aimé cette histoire.

Deux personnes, qui par hasard ,se retrouvent à utiliser exactement la même nuance de couleur pour un tableau, se retrouvent dans le même établissement et vont finir par tomber amoureux l'un de l'autre.

On y retrouve tous les codes du Yaoi, avec des très beaux dessins en prime.

Encore une fois la lecture de cette tomaison me fait partir dans un monde de paillettes et de photographes.

Le graphisme est tout simplement magnifique, travaillé, sans aucune zone de flou et surtout l'érotisme n'est pas trop présent.

J'apprécie la romance qui s'installe entre Ryoma et Izumi, elle est douce et assez hilarante. Aucune étape n'est sautée et surtout on sent que les sentiments sont présents et bien loin de naître que pour avoir une page érotique derrière.

C'est une lecture facile et que dire des quelques pages de bonus sur Shogo et Rei qui ont ravis mon coeur de fan.

Je retire toute fois une étoile pour l'aspect un trop immature de Izumi qui peut parfois me taper sur le système, mais c'est bien parce qu'il faut trouver un défaut.

Je connais déjà la réussite de Love Stage grâce à l'anime que j'ai acheté à la Japan Expo il y a deux ans.

L'anime était au prix de 30 euros, acheté au final au prix de 10 euros dû à une erreur.

J'ai passé un excellent moment à suivre l'histoire d'Izumi et de sa famille.

Love stage est un manga comique avec une telle légèreté qui rend la lecture simple.

On a des personnages complètement loufoque et osé dont Shôgo, le frère d'Izumi qui le surprotège de trop.

Cela donne des scènes plutôt hilarantes.

Le manga à un bon rythme sans aller trop vite.

Izumi essaye tant bien que de mal à trouver sa place au sein de sa famille.

Malheureusement, en tant qu'otaku sa vision est complètement différente que celle de ses proches.

Il aimerait devenir mangaka, mais n'a aucun talent.

Notre protagoniste a peur du regard des autres et on le ressent tout au long de ce tome.

Du côté de ses proches, leurs métiers donnent une modernité à l'œuvre.

Cette lecture a été lu très rapidement et est très efficace.

On évite les clichés et les déjà vu grâce à l'originalité de la série.

Dans l'anime Izumi à des yeux magnifiques, on va dire que cela m'a manqué tout au long de cette lecture.

Parlons maintenant du dessin dont je ne suis pas habitué, l'auteur marque beaucoup ces croquis avec des contours noirs cela donne des planches plutôt foncées.





En conclusion : on a un tome avec une histoire très bien abordée.

Une couverture magnifique avec de nombreuses couleurs.

Le seul bémol que j'ai remarqué serait le manque de décor.

Love Stage est un manga qu'on pourrait lire et relire plusieurs fois sans jamais se lasser.
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On retrouve un tome plus léger si j'avais trouvé le tome 5 assez triste, le fait que Ryoma et Izumi soit passé outre son hypnose m'a soulagé. Je sais que la fin de love stage approche alors je ne peux qu'être triste de leur dire au revoir. Comme je suis frustrée de ne pas avoir la version française des petits romans qui raconte l'histoire de Rei et Shougo (Back Stage) car ce couple m'intéresse aussi beaucoup.

Un tome plus triste que les autres entre la dispute et l'amnésie de Ryoma. J'ai eu beaucoup de peine pour Izumi face au rejet plus que brutal de son copain.

Le bonheur aura été de courte durée. Les amoureux doivent faire face à la vie de tous les jours. Il va falloir beaucoup de patiente et d'amour pour qu'Izumi passe cette première expérience dans les bras de Ryoma. Toujours aussi drôle comme manga.

Ryoma arrive enfin à séduire son amour. Toujours beaucoup d'humour surtout avec le personnage d'Izumi, un manga surtout drôle mais aussi romantique.

On retrouve Izumi et surtout Ryoma qui veux absolument séduire son amour d'enfance même si celui ci en plus d'être un geek est un homme. Drôle et loufoque, ce manga est une bouchée d'air frais. J'adore le frère Shougo avec son sérieux 'brother complex'

Frais et drôle un manga yaoi qui change un peu grâce au côté comique des personnages.