N’importe quel jeune homme de vingt-cinq ans aurait trouvé de nombreux désagréments à cet exil professionnel. Ruben, lui, vivait pleinement sa passion. Se réveiller au chant de l’alouette, s’endormir aux cris aigus de la hulotte, sentir après la pluie la forte odeur d’humus qui monte de la terre et emplit la forêt, tout cela le confortait dans ce choix de vie qui lui valait les réflexions réprobatrices de son père.