Citations de Morton Thompson (17)
Je suis malade : j'ai pitié
Quand, avec les convictions qui sont aujourd'hui les miennes, je jette un regard sur le Passé, je ne puis dissiper la tristesse qui m'accable qu'en évoquant cet heureux Avenir où, dans les hôpitaux d'accouchement, et hors d'eux aussi bien, par le monde entier, la fièvre puerpérale ne sera plus.
Mais s'il ne m'est pas donné de voir de mes propres yeux cet heureux temps, de quel malheur Dieu daigne me préserver, la conviction absolue qu'un tel temps doit tôt ou tard se lever réjouira mon heure dernière.
Nous sommes de grands hommes, Maria. De grands bonshommes. Des types magnifiques; admire connue nous mettons notre vie entière au service des malades, comment nous la vouons au soulagement de ceux qui souffrent. C'est ainsi que nous voulons que tu nous juges.
Ce n’est pas toujours le meilleur tireur qui touche la cible
Un homme qui aime à ce point les enfants se doit d'en avoir pour son propre compte.
Le but le plus pur de l'homme, c'est l'étude. Tout le reste a bien peu de prix et de
poids. Le seul homme que l'homme puisse aider c'est lui-même. Néanmoins, nous sommes tous ce que nous sommes. Je sais que vous vous sentez obligé de persévérer. Mais, je vous en prie, marchez doucement. Soyez patient. Laissez la vérité vous guider; ne tentez pas de guider la vérité.
La découverte du lavage antiseptique à la chlorine est d'une valeur indiscutable!
Je ne demande rien qui doive bouleverser le monde ni donner à
quiconque un surcroît de travail. Je ne vous demande que de » vous laver les mains. Tout être humain peut » faire cela. Tout médecin doit le faire. Je ne vous demande que cela : lavez-vous les mains, messieurs. Lavez-vous les mains! Au nom de la pitié,arrêtez le meurtre des mères, arrêtez le massacre des innocents. Lavez vos mains, lavez » la moindre chose, le moindre objet, destiné à n être en contact avec le corps des patientes. Assez de meurtres! Pour l'amour du Ciel, lavez-vous les mains !.
Des mains lavées ne peuvent causer plus de dégâts que des mains souillées. Et il ne s'agit que de se laver les mains!
En médecine, l'âge de l’aseptis venait de s'ouvrir...
Au bout d'une heure, il posa sa plume, il avait écrit ces quelques lignes, il n'avait écrit que ces quelques lignes. L'écriture était son ennemie personnelle. Ecrire lui était insupportable. Il s'exprimait difficilement par écrit. Il travaillait longuement, suait et ahanait sur la plus simple observation !
Il n'y a nul » avantage à dissimuler la vérité; cette horreur doit avoir une fin, si le drame ne doit pas être permanent, la vérité doit être révélée à tous ceux qu'elle concerne.
Pour en finir avec la fièvre puerpérale, il suffirait que les médecins se lavent les mains!
C'est un lutteur. Et un lutteur, fût-ce le plus brave, le plus courageux, a besoin de temps en temps de l'appât d'une victoire. En récompense. La chirurgie n'est pas pour les lutteurs. Elle est pour les hommes adroits de leurs mains. Pour les hommes dont la mémoire est longue et l'enthousiasme tiède. Pour les hommes dont l'expression même est la dextérité, qui ne tiennent pas à la récompense d'une réussite, aux yeux de qui la mort n'est pas un échec.
La chair chaude et vive était infiniment plus agréable au toucher.
Et tout l'argent du monde ne pourrait payer plus d'attentions que celles
qui sont prodiguées à ces pauvres femmes, à ces femmes pauvres.
On a recours à la décapitation lorsque les moyens ordinaires de délivrance ont
échoué ou ne peuvent être utilisés, et que l'enfant doit être détruit pour sauver la mère.
Il aime que les choses soient comme ça. De l'ordre ! C'est ce qui lui plaît. Un ordre minutieux et mathématique. Ne t'avise surtout pas de déplacer un lit, .et, si
le malheur veut que tu en déplaces un, aie soin de le remettre aussitôt —
aussitôt, prends-y garde — exactement où il était!