Moyez G. Vassanji

Le Kenya, l'Inde, l'empire britannique, l'Afrique de l'est, un bord de lac à Toronto ; le communautarisme (ethnies africaines, diaspora indienne - avec les castes, colons anglais) et ses intolérances racistes, la corruption, le colonialisme et l'opposition capitalisme / communisme qui ont façonné le monde, le combat qui justifie la violence ? , l'amitié, la famille, l'amour... Tout cela dans un vrai roman qui embarque sur 475 pages : la destinée d'un enfant kényan né dans les années 50 dans une famille indienne immigrée, et les destinées de son entourage.

Quand le romanesque est dans un contexte qui apprend plein de choses, pour moi, c'est bingo ! Un petit bémol sur la toute fin pour une question de cohérence narrative mais ça reste un détail. Ce roman devrait avoir beaucoup plus de lecteurs...

Vikram Lall, le héros et narrateur de ce roman, est un Indien du Kénya. Son grand-père y a immigré pour travailler à la construction de la voie de chemin de fer qui traverse le pays. Agé de 50 ans environ, réfugié au Canada, il se remémore les épisodes de sa vie, tachant d'expliquer ce qui a fait de lui "l'homme le plus corrompu d'Afrique".
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