(Tu) n’as pas besoin de chimiothérapie ». Elles se regardent. Leurs cœurs retrouvent un rythme normal. Un sourire éclaire leurs visages. Elles se prennent la main, serrent très fort. Puis Annabelle lui dit : « J’ai envie de vous embrasser
"C'est normal, car il me semble que j'ai une soeur siamoise et que c'est elle qui est atteinte et non moi. Et que tout naturellement je la soutiens et l'aide de mon mieux."
Lors d'une discussion pendant une séance, la thérapeute lui fait remarquer qu'elle est impressionnée par le nombre grandissant de mastectomies. Elle a de plus en plus de patientes concernées. Elles sont passées de six par an à une par mois environ.
Elle mentionne :
"J'ai l'impression qu'elles sont volontaires et... les mots ont du mal à sortir... intéressées, et ont un côté financier plus que médical".