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Critiques de Nando Lopez (5)
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Les vies qu'on s'invente

Seconde belle découverte de l'Œuvre de Fernando Lopez (après L'âge de la colère dont vous pourrez retrouver ma chronique sur la page babelio dédiée).

Ici, ce n'est pas la difficile période de l'adolescence qui est abordée, ni le système éducatif espagnol.



L'auteur met à mal le sacro-saint concept du couple et pointe du doigt sa si dangereuse routine, responsable de tant de séparation.

Mais qu'est-ce qui règne le plus en puissance au sein d'un couple ? L'amour ? La bienveillance ? L'écoute ?

Que nenni.

C'est le mensonge.



Le mensonge qui peut protéger autant que faire mal. Le mensonge pour préserver les siens et se préserver soi. Le mensonge qui peut s'emballer et nous emmener là où on ne l'aurait jamais imaginé.



Nando Lopez frappe fort et juste.

Si la fin ne m'a pas plus touchée que ça, j'en garde le souvenir d'un excellent livre dont l'écriture m'a touchée, avec une tension palpable qui incite à ne pas le lâcher.

Bien joué !!
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Les vies qu'on s'invente

L'action se déroule à Madrid. Alors que Léo rentre à son domicile, dans un virage très serré, un soir de pluie, il heurte une personne et prend la fuite. Il occupe un emploi dans une banque. Il va taire cet accident à sa famille et va faire réparer son véhicule en cati-mini à son frère Manu. Son épouse Gaby, Gabriela, qui travaille dans les milieu artistique, surfe sur le net sans cesse, à la recherche d'aventures amoureuse... Il n'y a plus aucune communication dans le couple qui dérive...

Le fils Adrian est laissé à l'abandon. On parle peu au sein de la famille. Les époux s'absentent souvent le soir, et c'est la grand-mère qui assure la garde du jeune homme.

Tout est dans les tweets, les messages irréels, le mensonge. Twitter, Facebook constitue l'essentiel de ce roman. L'énigme policière, est abordée de façon superficielle et l'enquête dérive dans le flou.

Combien de non-dits, de mensonges, de contre vérités, de trahisons émaillent notre vie de nos jours. La vie sociale et familiale n'existent pratiquement plus. Tout est hypocrisie et irréalité. Non je ne suis pas sous le charme de ce roman. Peut-être n'ai-je rien compris à la trame, ou alors je suis trop naïve ?Je n'ai peut-être pas assez d'imagination???
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Les vies qu'on s'invente

Un couple qui ne se parle plus. Le mensonge, l'ennui et la double vie sont devenus leur quotidien. Ils vivent chacun de leur côté avec leurs angoisses, la peur de vieillir, les remords...

Une lecture agréable où la vie de chacun s'alterne au fil des chapitres pour mieux s'identifier à l'un et à l'autre.

Crise de la quarantaine ou de la cinquantaine, certains se reconnaîtront forcément dans les situations et les ressentis. A conseiller pour un public de cet âge.
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Les vies qu'on s'invente



Merci aux Éditions Sol y Lune pour m’avoir fait parvenir ce livre (associé aux goodies, un grand merci supplémentaire!), et à Babelio pour me l’avoir fait gagner lors de la masse critique de septembre 2018.



Avant d’aborder le fond du livre, une petite réflexion sur sa couverture : elle est magnifique! Sur fond noir, des soleils et lunes parsemés en surimpression qui mettent en exergue le couple au centre de l’histoire, et les couleurs projetées sur les visages plongés dans leur intense réflexion. Visage tourné vers le passé pour l’homme, vers le futur pour la femme.



Les codes typographiques (marges et hauts et pieds-de-pages très réduits, succession des chapitres sans transition), qui sont différents des éditions que je lis habituellement m’ont un peu perturbée au début, mais je m’y suis vite faite.



La narration alterne entre l’histoire de Leo, l’homme, et celle de Gaby, son épouse, la quarantaine tous les deux.



Madrid. Ce lundi soir, Leo, par temps pluvieux, dans « un virage sans visibilité », heurte avec sa voiture une silhouette qui a soudain surgi devant lui. Mais il continue sa route. Comme il considère que ce n’est pas de sa faute - après tout il n’y est pour rien si cette personne a traversé à ce moment et à cet endroit- et qu’il ne veut pas détruire l’équilibre de sa famille, il va rentrer chez lui et faire comme si. Comme si rien n’était arrivé. Un mensonge de plus dans sa vie, car il est coutumier du fait. Mais il doit cacher les preuves pour ne pas être démasqué et va s’intéresser de près à l’enquête pour voir s’il risque d’être inquiété.



De son côté, Gaby s’ennuie dans son couple, dans son travail, dans sa vie tout court. A quarante-huit ans, elle aime son mari Leo, son fils adolescent, Adrián, mais ne trouve plus sa place. Elle n’en peut plus d’être superwoman et de devoir répondre présente pour plaire à tout le monde. A la faveur d’une discussion avec son meilleur ami Jorge, elle fait le pari de se trouver un amant. Elle a une semaine. Pour trouver. Mais aussi pour apprendre à mentir.



La communication n’existe plus dans le couple formé par Gaby et Leo. Ils vivent ensemble, mais en parallèle. Au lieu de s’épancher, de trouver une oreille attentive et un soutien, chacun raconte donc à l’autre ses « petits arrangements avec la vérité », la dissimulation devenant obligatoire pour que leur couple survive. Mais jusqu’à quand?



Car Leo et Gaby sont dans deux optiques très différentes : Leo veut surtout avancer dans sa vie, personnelle et professionnelle, quitte à mentir pour arriver à ses fins. Il n’éprouve aucun regret et finit même par croire aux mensonges qu’il raconte. Sa principale crainte étant d’être démasqué, il met tout en œuvre pour que cela n’arrive pas. Tout.

Par contre, Gaby est profondément affectée par ses propres mensonges et les cachotteries qu’elle commet. Elle se remet constamment en question. Il s’agit plus pour elle d’une période de transition dans sa vie, rendue possible par ses mensonges, mais qui ne saurait durer.





Ce livre explore notre façon de considérer nos faits et gestes, les décisions que nous prenons, au travers de deux personnages qui vont être confrontés à leur propre conduite et la façon dont celle-ci va rejaillir sur leurs proches et d’autres personnes : s’affranchir de la vérité, finir par croire à des mensonges jusqu’à ce qu’ils deviennent une réalité absolue. Et peut-être même en toute impunité.



Drame, polar, roman à ressorts psychologiques, c’est un ouvrage inclassable qui m’a permis de découvrir un auteur dont j’aimerais lire les autres écrits.



lirelanuitoupas.wordpress.com
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Les vies qu'on s'invente

Moins thriller que tranche de vie.

c'est de là que viens surtout ma déception après ma lecture: je m'attendais à un livre haletant au suspens qui nous entraînait loin tout en restant assez réaliste puisque l'ouverture du livre représente une scène qui pourrait arriver à n'importe qui, n'importe quel individu pourrait voir sa vie basculer ainsi.



mais au final, ce basculement n'est qu'un moyen renforcé de s'attarder quasi entièrement sur la conscience humaine, les relations entre chacun et les toiles de mensonges qu'on tisse tout au long de notre vie. davantage l'histoire d'un couple qui s'enlise que d'une enquête palpitante.



je ne vais pas dire que je n'ai pas aimé, si on occulte l'aspect suspens qui n'était pas au rendez-vous pour moi j'ai trouvé quand même qu'il y avait un bon panorama et une certaine réflexion qui les histoires qui s'usent, les couples qui évoluent, les chemins parfois différent qu'ils peuvent prendre. Pour le côté psychologique autant sur les personnages seuls que sur leur histoire ensemble: j'ai adoré. mais encore une fois, ce n'était pas ce à quoi je m'attendais en ouvrant le livre, ce qui me laisse avec un avis très très mitigé. Surtout parce que j'ai malheureusement trouvé tout le côté thriller de l'histoire assez bâclée avec une fin qui flirtait avec le risible. c'était peut-être le but puisque ça n'était finalement pas le centre de l'histoire mais j'ai trouvé ça franchement léger après avoir passé tout le livre à tourner autour de ça.



Pour faire plus bref, je crois que ma lecture m'aurait plu davantage si je ne m'étais pas attendu à autre chose en le recevant parce que finalement, en faisant le bilan, j'ai quand même prit plaisir à le lire et j'ai trouvé énormément de passages intéressants (lorsqu'ils ne concernaient pas directement l'intrigue à suspens) on s'infiltre dans l'esprit humain dans le quotidien morose avec une facilité agréable et surtout, au milieu d'être communs dans lesquels on peut se reconnaître sans vraiment l'avouer: plein de failles et de mauvaise foi parfois mais aussi plein de qualité et de désirs.



si vous cherchez le thriller, vous serez déçu mais si vous aimez aborder la psychologie des personnages de fond en comble - parfois sous pression - vous y trouverez sûrement votre compte.
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