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Citation de Alfaric


[Napoléon Bonaparte à Laurence]
- Que pensez-vous de ce que j’ai fait de Paris ? S’enquit-il, avec un geste en direction de la nuée de dragons qui s’activaient au-dessus de la nouvelle avenue. Peu d’hommes ont eu l’occasion de contempler mon œuvre depuis les airs, comme vous.
- Un travail extraordinaire, Votre Majesté, lui dit Laurence.
Il était navré d’être sincère : c’était le genre d’ouvrage que seule la tyrannie, supposait-t-il, pouvait accomplir, et caractéristique de tous les travaux de Napoléon, balayant la tradition avec une forme d’élan irrésistible, il eût préféré juger cela affreux et mal conçu.
- Cela renforcera grandement le caractère de la ville, ajouta-t-il.
Bonaparte hocha la tête de satisfaction, et dit :
- Ce n’est qu’un miroir tendu, toutefois, au renforcement du caractère national que j’entends accomplir. Je ne permettrai pas qu’on ait peur des dragons : s’il s’agit de couardise, c’est méprisable ; de superstition, déplaisant ; et il n’y a aucune objection rationnelle. Ce n’est qu’une question d’habitude, une habitude qui être et sera brisée. Pourquoi Pékin serait-il supérieur à Paris ? J’aurai la plus belle ville du monde, aussi bien pour les hommes que pour les dragons.
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