Sa douleur trouve des biais, des ruses, le persuade qu’il a rêvé, qu’il va bientôt la retrouver ou, pire, que de toute façon il n’a vraiment connu avec elle que quelques semaines de bonheur contre de très longs mois de malheur. Certains matins, il n’a plus de visage, mais une plaie qui saigne et pleure jusqu’au soir. Quand il a réussi à dormir, il ouvre les yeux comme on vomit, repris par le dégoût des jours sans elle. (p. 174)