Lorsque l’enfant prend du plaisir à jouer, qu’il rit, alors le jeu remplit sa fonction. Respectez le rythme de l’enfant, si le rire disparaît il est temps d’arrêter. L’exploration du monde commence par la découverte des objets usuels, la fouille minutieuse de son environnement, la manipulation des objets, de la petite cuillère à la télécommande, sous l’œil vigilant de papa et maman.
La séduction , pour moi, a quelque chose de racoleur. C'est comme les vendeurs qui tentent de nous vendre des produits , coûte que coûte. "Séduire" veut dire " mentir", ne montrer que le meilleur de soi et bien cacher tout le reste. Il faut être meilleur , charmant et drôle.Mais ce n'est pas facile tous les jours.
Lorsque l’estime de soi ne se construit pas solidement durant l’enfance, l’adulte s’évertue à neutraliser, à compenser, à suppléer aux faiblesses, aux failles de son estime personnelle. Bien sûr, nous pouvons vivre avec une estime de soi faible ou instable, mais combien de souffrances, de renoncements, d’insatisfactions puisent-ils leurs origines dans ces manques ? Nos blessures à l’estime de soi dans l’enfance handicapent trop nos vies et celles des générations futures pour ne pas agir.
Faites bien la distinction entre avoir besoin de quelqu'un et avoir envie de quelqu'un. Dans ce cas-là, le besoin est forcément le signe d'une forme de dépendance affective .Ce qui est différent que d'avoir envie de construire une relation pour partager les choses avec quelqu’un . Quoi qu'il en soit , si l'autre n'a pas de sentiment de pouvoir avoir un peu de place dans votre vie ,ça le découragera forcément.
Les enfants/les adolescents pourvus d’une bonne estime de soi développent une bonne résistance au stress, car ils ont confiance en leurs ressentis, en leurs intuitions. Ils comprennent le lien entre leurs émotions et leurs besoins. Ils savent exprimer leurs émotions et leurs ressentis corporels. Ils utilisent la communication assertive pour satisfaire leurs besoins.
Ne cherchez pas à ce que vos enfants vous obéissent parce que vous êtes un adulte, mais parce qu’ils comprennent la règle. Alors vous obtiendrez d’eux qu’ils coopèrent sans qu’ils se soumettent. Car comment devenir un adulte responsable lorsque l’on vous a forcé à obéir durant votre enfance ?
Si le passé ne se réécrit pas, vous avez le droit de leur en vouloir, de pardonner ou non, le droit de ne pas les aimer, le droit de les aimer même s’ils vous ont fait souffrir. En la matière, il n’existe pas de norme ni d’obligations filiales, si ce n’est un postulat de notre culture judéo-chrétienne (« Respecte ton père et ta mère ») et je ne pense pas qu’elle soit la seule à porter cette injonction à l’origine de tant de souffrances et de renoncements – beaucoup de groupes humains ont cette injonction gravée en eux. En aucun cas, vous n’êtes obligé de reproduire leur modèle ni d’adopter une position aux antipodes de la leur. Adultes, nous devenons responsables, capables de modifier nos comportements, nos pensées, nos croyances.
Nous voulons armer nos enfants de compétences et de savoirs, car dans un monde incertain, nous jugeons qu’il est important de leur offrir un maximum d’opportunités pour qu’ils soient les plus compétents. Nous guettons leurs premiers pas, leurs premiers mots, nos petits et grands respectent-ils le bon timing ? En consultation, j’entends souvent des parents me dire : « Il a marché fort tard, à 14 mois » ou « Il est déjà en retard d’un an, il termine le cycle secondaire à 19 ans ». Il ne va pas perdre encore une année en plus pour partir à l’étranger et apprendre une langue, s’ouvrir à une autre culture, prendre ses responsabilités en travaillant pour financer son voyage, fuir le cocon familial pour ouvrir ses ailes…
La routine du coucher sert de sas de décompression, les enfants ne différencient pas encore imaginaire et réalité, donc le monstre est bien réel ! Les cauchemars peuplent fréquemment leurs nuits. Pas de dramatisation ! Partagez les émotions le soir, pour calmer les frayeurs nocturnes et, quand elles surviennent, rassurez, suggérez à l’enfant que son héros préféré l’accompagne pour régler leur compte aux monstres. Dès le lendemain, vous pouvez proposer de les dessiner : recherchez avec lui comment il peut les transformer pour les rendre moins effrayants (des fleurs dans les poils, un nez rouge, une crotte de nez, etc.). Votre imagination et la sienne trouveront des solutions.
La construction de l’estime de soi ne s’arrête pas après l’adolescence, elle évolue toute la vie. Un parent bienveillant rappelle volontiers à ses enfants que, par leur seule existence, ils ont de la valeur et sont importants. Dès les premiers jours, nos enfants ont besoin de se sentir en sécurité auprès de nous, même si par la suite ils construisent de nouvelles bases de sécurité, ils ont besoin de pouvoir exprimer leurs idées, leurs émotions en toute sécurité sans avoir peur de notre jugement. Une fois leur identité affirmée, ils se sentent alors fiers d’appartenir à une famille et d’y intégrer d’autres membres, d’interagir librement dans d’autres groupes d’appartenance.