Au seuil de la mort
Mon coeur s'est remis à battre
Les jours qui me restent à vivre
Comment pourrais-je les comparer
Aux braises
Le vent souffle
Au-dessus du torrent desséché
Et annonce la fin de l'été
Le soleil automnal commence à décliner
Au-dessus du bosquet de bambous
Et tout alentour s'enveloppe
D'ombre
J'ai vécu trois mois dans ces montagnes
Sans m'en apercevoir
Au-delà du portail
Un monde nouveau s'ouvrira sans doute
Je voudrais
Si c'était possible
Retourner à Tôkyô avant que la saison ne soit passée
Des chrysanthèmes
Sinon
Si triste sera mon coeur
Que je soupirerai après ma maison
Jusque dans mes rêves