Nicolas Arthur

Une annonce étrange faite par un présentateur de journal télévisé à la voix déformée sur le devenir des hommes. Un an après jour pour jour, la prédiction se révèle exacte. Une fine pluie d’étincelles tombe du ciel. Les humains s’écroulent les uns après les autres. La plupart se réveille vingt-quatre heures plus tard dans cet univers post-apocalyptique.



Certains sont morts, d’autres sont transformés à jamais.



Des mutations qui vont faire de certains d’entre eux des créatures d’un nouveau genre dotées de multiples capacités et de pouvoirs surnaturels. Force surhumaine, télékinésie, téléportation, télépathie, pouvoir de maîtriser le temps en sont un échantillon.



Ces nouveaux êtres sont nommés « chimères » à la suite d’une déclaration du Premier Ministre alors que d’autres avec encore plus de capacités et chargés de maintenir un semblant d’ordre sont qualifiés de « peacekeeper ».



Le héros Erik Fenton Tyler, aussi appelé Fenrick ou encore Darklight, n’est pas d’un seul bloc comme les superhéros des années quatre-vingt. C’est un être complexe à la psychologie fouillée. Il est torturé par ses doutes sur l’usage qu’il fait de ses pouvoirs et ses inquiétudes quant à la sécurité de ses proches. Il est tourmenté par ses sentiments pour ceux qu’il aime et pour une femme en particulier ce qui n’est pas sans conséquence sur ses choix.



A l’aspect féerique de l’ensemble s’ajoute le côté chevaleresque d’Erik qui n’hésite pas à se battre pour sa belle, même en la sachant indifférente, et qui surgit toujours au bon moment pour lui venir en aide, quel qu’en soit le prix à payer…



Un univers de comics et des personnages aux multiples facettes donnent une véritable épaisseur à ce récit.



Nicolas Arthur réussi à surfer avec un certain talent sur la vague des héros torturés. On pense forcément au côté sombre des X-Men ou encore à Batman version dark knight. Le dénouement totalement inattendu de cette histoire a achevé de me séduire grâce à un message positif. Message d’Amour universel amené plutôt habilement et bien plus profond qu’il n’y paraît. Je dois bien admettre qu’en ce qui me concerne, ce n’était pas gagné d’avance. En effet, je ne suis pas particulièrement friand de ce genre de récit et j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire. Mais la psychologie travaillée des personnages et les différents rebondissements toujours bien amenés ont eu raison de mes réticences. Avis aux amateurs du genre !


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Sacré chenapan Nicolas Arthur.

Je lui accorde mon coup de cœur amplement mérité mais il n'aura pas ma note maximale. C'est ma punition du jour lol… Pourquoi? La réponse arrive.

Quel effet me fait Nicolas Arthur. Quand j'ouvre un des ses livres j'ai envie de castagner tout sur mon passage. Bon je suis une non violente donc ce sera mon canapé et mon coussin… Dommage pour eux. L'auteur a l'art et la manière de rendre réel ses scènes de combats phénoménales. Je ne parle pas de combat à corp à corp, hum hum à la Jason Statham, triple hum. Non je vous parle d'une bataille à la Dragon Ball avec beaucoup de puissance, des supers pouvoirs, des héros hors normes qui surpassent l'entendement. Cela fight dans tous les chapitres ou presque et la lectrice passionnée que je suis s'est montrée complétement addicte à cette violence et hémoglobine qui éclabousse… Suis-je folle ou une boule de nerf? Non, je suis fan de ces auteurs qui ont des délires livresques et m'embarquent avec facilité dans leur univers. J'adore les romans cul-cul mais je ne suis pas contre un bon roman d'action surtout s'il est parfaitement ficelé. J'adhère à 100% à l'imagination de Nicolas Arthur.



Mais voilà mes deux petites réserves qui entrainent la perte d'une demie étoile. Pour moi, c'est un roman destiné à un public quasi masculin, testostérone en puissance et/ou un public féminin averti et un peu casse cou dans l'âme. Je l'ai offert à une copine et je pense qu'elle devrait le donner à son ado de 16 ans, j'ai peur qu'elle déchante. Moi je suis une chochotte mais cela fait du bien de se rêver de pouvoirs comme Rich…. L'autre réserve va surement faire sourire l'auteur. Je réitère ma remarque de Belhem, j'ai du mal avec ses deux premiers chapitres. Je comprends que pour rentrer dans l'univers particulier de Nicolas Arthur il faut en passer par là. Le flux d'informations en deux chapitres est beaucoup trop pour moi. Le conseil c'est d'abord le cadre spatio-temporel et après on intègre au fur et à me mesure les personnages. Je me retrouve perdue et quand un personnage réapparait j'ai tendance à revoir dans les chapitres antérieurs pour savoir quand il a apparu dans le cercle du héros. C'est le cas ici malheureusement. J'ai eu l'impression aussi d'avoir loupé des choses, une ambiance. Mais l'auteur se rattrape très vite. Je comprends qu'il ne voulait pas perdre son temps avec des informations qui n'auraient rien apporter à sa trame principale.

Je vous invite à découvrir Nicolas Arthur et son héros Eric Tyler qui va changer le monde selon son cœur. Un héros qui va vous surprendre et surtout vous donner une définition particulière de l'amour. L'issue final m'a scotché et a provoqué des émotions très fortes. Un très beau message d'espoir se faufile à travers les mots de l'auteur. Encore un gros coup de cœur inattendu quand on sait que j'ai un peu galéré avec les deux premiers chapitres. Encore une fois, je le reconnais, un roman se juge dans son ensemble et parfois il faut passer certains moments chaotiques pour l'apprécier à sa juste valeur.

Je vais suivre la carrière de Nicolas Arthur que je lui souhaite très longue et beaucoup de sorties livresques. Il sa place dans ma bibliothéque. Et quand mon fils sera plus grand, je lui ferais lire ses romans. En attendant ce sera le papa….

Un coup de cœur inattendu. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire sur les 3 premiers chapitres.

Bienvenu sur l'Ile Diamant où Reiyel 6 ans découvre à la télévision que des nouveaux arrivants débarquent sur La Terre. Ils viennent de Belhem, une planète jumelle de l'autre côté du soleil. Dix ans plus tard, un lien économique et politique s'est tissé entre Belhem et la Terre et ils vivent en parfaite harmonie.

Nicolas Arthur m'a surprise par ce coup de cœur. Les premiers chapitres sont toujours très importants pour moi. J'ai besoin que le cadre spatio-temporel soit bien en place que je sache où je mette les pieds. Avec ses 3 premiers chapitres, j'ai trouvé un peu rapide, un peu chargé, beaucoup de mal à me positionner. Un bond dans le temps très rapide qui m'a mise bancale pour la suite des aventures de Reiyel. Sans vouloir refaire le roman de Nicolas Arthur, un long prologue m'aurait mieux conditionné et commencer le premier chapitre avec ce bond de 10 années. J'ai eu très peur que le roman se passe comme tel…. Mais que nenni! Au 3ème chapitre Nicolas Arthur m'embarque complètement dans les aventures de ce jeune hors norme. Il a très bien géré les mystères qui gravitent autour de Reiyel.

Un roman fantastique addictif, un parfait turn over. A chaque chapitre, on découvre un pan du passé de Reiyel et son avenir extraordinaire. Un roman fantastique où ça castagne dur , qui rappelle nos mangas des années 90 Dragon Ball Z, Nicki Larson, Ken le conquérant… Je me suis revue dans ma jeunesse avec ses héros atypiques.

On y croit au à l'Ile de La Réunion futuriste sous fond de quête d'identité, manipulation politique et médiatique, la vie en communauté et en paix, la délinquance juvénile et la quête de l'enfant "parfait".... C'est peut-être énigmatique ce que j'écris mais ce sont tous les messages que j'ai ressentis chez l'auteur. Je vais me pencher sur son premier roman qui attend sagement dans ma bibliothèque.

Une très belle découverte. Un coup de cœur qui s'annonçait mal au départ. Mais bon dans un roman, c'est le final qui compte, non…..

Hey



Quand tu passes du coup de cœur à une grosse déception, c'est bien dommage.



Une mise en bouche compliquée dés l'entrée de jeu. Nicolas Arthur a perturbé mes neurones avec ses trois premiers chapitres. Je me suis perdue avec toutes les infos fournies et surtout avec cette narration mi première mi troisième.



Le 1er tome a été lu en 2019 et pour moi le temps n'a pas joué en faveur de cet opus. Trop d'attente peut tuer une saga. En tout cas pour moi c'est souvent le cas. Un an je peux attendre car je veux savoir la fin mais là c'est trop.



Il y a eu un ensemble de petites choses qui toutes combinées m'ont poussé à lire en diagonale.



Malheureusement pour l'auteur, je ne suis pas fan d'une narration principalement au plus que parfait. J'ai eu sensation de répétitions qui ne me quitte pas même si la conjugaison et la concordance des temps sont exactes.



Un message véhiculé par l'auteur toujours aussi beau mais je me suis perdue en route. Le héros manque un peu d'attraction qui était d'ailleurs le point fort dans l'opus précédent.



Dommage mais je pense que la suite se fera sans moi.

Je connaissais l’historique de ce roman, le parcours de l’auteur et surtout que c’était son premier. Je savais dans quoi je m’embarquais et je prends en compte.

Demgel est un diamant brut qu’il faudra retravailler et façonner. Il y a des fautes, des répétitions, des défauts de mise en page, un manque de fluidité. Mais malgré ces remarques, je constate une très bonne base et une trame qui me transporte. C’est la touche Nicolas Arthus que j’aime. Utiliser la fantasy pour trifouiller l’âme humaine.

Hatred est un anti héros qui touchera son lecteur en plein cœur. Amour/haine parfois un seul pas… L’auteur joue très bien avec cette frontière.

J’ai hâte de lire le résultat final…

Malgré quelques défauts je fus très intriguée par cette lecture fort originale, qui nous emmène en terre inconnue. Un roman où la noirceur domine mais où l'amour ne traîne jamais loin derrière...



Lire ma chronique :


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Un immense merci aux éditions La Plume et le Parchemin pour l'envoie de cette petite pépite! Je ne sais par où commencer...

Ce livre m'a tout simplement surprise du début à la fin! Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu une histoire où j'étais incapable de deviner la suite des événements ou encore la fin (même à quelque page du dénouement, je ne m'imaginais pas une telle fin). En plus du fait qu'il soit étonnant, ce livre est assez original. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en lisant le résumé, mais ce qui est sûr, c'est que je n'étais pas préparé à une histoire aussi BADASS!

Éric Fenton Tyler, notre cher personnage principal, est à mes yeux, un croisement entre Takumi (Initial D) et Sangoku (Dragon Ball Z) 😂 Si je n'ai commencé à l'adorer que vers la fin du récit, le reste du temps, je l'appréciais mais sans plus...SAUF dès qu'il était question de vie sentimentale! Là, j'avais juste envie de l’assommer... 😒 Mais là où l'auteur est fort, c'est que même si son personnage m'a insupporté à de nombreuse reprise, ça n'a aucunement ternis mon image du livre!

L'autre personnage qui a beaucoup retenu mon attention, c'est Nila! Cette petite fille aussi adorable que mystérieuse. Je ne vous en dis pas plus (découvrez le vous-même 😉 ), mais cette enfant est géniale!

Des tournures de phrases envoûtante, des punchlines qui m'ont fait hurler de rire, une maîtrise du suspense claire et nette...Nicolas Arthur possède une style d'écriture très additif et j'ai vraiment hâte de lire autre chose de cet auteur!

Le petit plus : Pour ceux et celles qui ont lu la saga Harry Potter, vous avez probablement été tendu par les matchs de Quidditch... Et bien, avec Les Héritiers du Chaos, préparez-vous à serrer les fesses de la même manière! 😂



Si je pouvais mettre un mot sur cette lecture, ça serait "Choc"! J'ai eu l'impression d'être restée bouche bée et d'avoir eu les yeux exorbités tout au long de ma lecture *glamour*

Bref, ce livre est un coup de cœur et je vous le recommande vivement!
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Un roman fantastique à l'univers très complet, qui nous fait vivre une aventure formidable !
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Je n'aime pas ne pas aimer mes lectures et je leur cherche toujours le petit truc qui peut me plaire. Mais là décidément, je n'ai pas accroché du tout.

Je n'ai pas du tout adhéré à l'écriture. C'est très brouillon, fouillis, on survole les scènes sans s'y "poser" réellement (désolée, j'ai du mal à l'expliquer mieux que ça) et du coup on s'attache peu à l'action.

L'histoire comme les personnages ressemblent à un concentré de clichés piochés dans les mangas et les séries B, aussi grandiloquents que manichéens.

Le personnage masculin a un côté "chevalier-blanc" tellement prononcé que ça frôle le ridicule et il oscille perpétuellement entre mièvrerie et violence exacerbées. Je ne me suis pas du tout attachée à lui et je l'ai trouvé très énervant. Un insupportable Gary Stu. Les personnages secondaires sont des faire-valoir en carton-pâte, le duo de la petite fille et de sa mère m'a semblé particulièrement téléphoné et ennuyeux.

Je tiens à remercier les éditions de La Plume et Le Parchemin pour cet envoi en service-presse. Demgel avait une place d’honneur dans ma Wish-List depuis l’annonce de sa sortie et j’avais hâte de me plonger dedans. J’avais un peu peur qu’il soit trop court pour que je m’imprègne vraiment de l’histoire, et pourtant j’avais tort : Demgel, les cercles du pouvoir est une histoire qui nous emporte vraiment très loin, qui mêle angoisse et espoir.



L’histoire se déroule dans notre monde, mais un monde qui a beaucoup changé. Le sérum est apparu, rendant les humains différents. Les faciès changent, les capacités aussi. La notion de magie et de monde occulte est parfaitement intégrée et acceptée par la population.



Shalimar est une jeune femme, maman d’un petit garçon, Liam. Lorsqu’un esprit malveillant élit domicile chez elle, Shalimar n’a pas d’autre choix que de demander de l’aide à sa meilleure amie, une médium. Malheureusement, les choses tournent mal et une créature est libérée des enfers. Une créature qui semble connaître Shalimar.



C’est de cette façon qu’apparaît le Demgel. Il hait la race humaine, et tout particulièrement Shalimar qui ne s’explique pas vraiment les raisons de cette animosité. Condamné à rester sur Terre, le Demgel se voit alors confier une mission : traquer les âmes noires destinées à rejoindre les enfers. Assailli par une faim sans nom, le démon n’hésite pas à faire des carnages sur son passage, suscitant la peur auprès des humains.



Mais derrière sa rage implacable se trouve une blessure qu’il dissimule à ceux qui ne demandent qu’à l’aimer. Le roman tourne autour de son parcours et de ses combats.



Je dois dire que je n’avais jamais lu une histoire de ce genre. Et j’ai été rapidement happée par la noirceur qui se dégageait du roman. Les premières scènes m’ont vraiment fait peur, notamment celle où le Demgel apparaît pour la première fois. Les descriptions étaient criantes de réalisme et j’étais franchement mal à l’aise. Puis derrière toute cette noirceur se cache un rayon de lumière. L’amour transparaît dans chaque page. L’amour fraternel, maternel, charnel.



On gravite autour du Demgel et de son combat identitaire. Un personnage fort intrigant. Je n’ai pas pu m’empêcher de me poser beaucoup de questions le concernant. Outre le fait qu’il soit un peu… volage, dirons-nous, (hum) sa façon de voir le monde, de vouloir protéger les gens… c’était franchement bien amené. Si au début on a l’impression d’avoir affaire à un démon cruel et sans coeur, on se rend vite compte de la méprise. Derrière une carapace dure et froide, le Demgel dissimule une véritable blessure, une fragilité qui ébranle et émeut le lecteur.



Shalimar en revanche, est le personnage égoïste par excellence. Je ne sais pas si c’était voulu, mais je l’ai trouvée affreusement creuse. (ATTENTION, SPOILER) En fait, pour moi elle ne mérite pas Evan, c’est clair et net. Il est authentique et passionné, tandis qu’elle se contente de prendre sans rien donner en retour. (FIN DU SPOILER) Dès l’instant où j’ai compris qui était réellement le Demgel, Shalimar est devenue… parfaitement insupportable. A contrario, je me suis prise d’affection pour Kiki et sa joie de vivre naturelle.



Une plume assez simple, mais bien tournée. On sent que c’est un homme qui écrit, et certaines expressions m’ont fait sourire. Notamment le “en mode furtif” repéré à quelques endroits qui fait penser aux jeux vidéos. J’ai trouvé des répétitions ou des erreurs de typographies (des mots barrés, des tirets cadratin manquants), mais en dehors de ça, le roman se lit vite et bien, l’histoire est racontée de façon à nous happer pour ne plus nous lâcher.



En somme, c’est un roman très prenant. Il est difficile de le lâcher une fois commencé. Même si je n’ai pas adhéré à toutes les pensées du démon, je n’en demeure pas moins séduite par cette histoire aussi sombre que lumineuse. Un roman qui mérite de trouver son lectorat, car il vaut le coup !
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Mon premier contact avec Demgel fut celui de la couverture, sombre, mystérieuse. Puis vient ce titre tout aussi étrange et attractif… Enfin, ma curiosité m’a poussé à lire le résumé et là, je me suis lancée lors de la proposition de SP des éditions La Plume et la Parchemin auxquels j’ai eu la chance d’être sélectionnée.



Je ne serais dans quelle catégorie placer cet ouvrage. Est-ce du Fantastique ? Est-ce une dystopie ? L’auteur nous présente son récit en le plaçant dans le futur. Un futur dans lequel les hommes, toujours en quête de « vie éternelle », se retrouvent à absorber un sérum qui, au fil du temps, transforme leur corps. Ainsi on peut se retrouver avec un nez en forme de truffe de chien (je dois dire que je n’ai pas trop saisi ce concept). On peut croiser des médiums et des sorciers. Et des êtres humains, nouveaux, ayant des capacités extraordinaires, appelés GREATANS. Voilà qui nous place dans un récit dystopique. Mais (il y a un mais), au fil du récit je retrouve des êtres mythiques : des démons et des anges, ce qui fait placer sur la balance, la catégorie du fantastique.



Dès les premières pages j’ai accroché au récit. L’auteur se lance directement dans le vif du sujet et dans l’action. Shalimar, désirant se débarrasser d’un spectre hâtant son appartement, fait appel à son amie Xian. Ensemble, elles tenteront de pratiquer la cérémonie de l’ange-gardien, qui va mal tourner. Résultat : ce sera un démon du nom d’Hatred qui répondra et qui se retrouvera lié à Shalimar. Et là surprise ! Alors que je m’attendais à suivre le récit au travers du regard de Shalimar, je me retrouve avec Hatred ! Je pensais que l’intrigue ne tournerait qu’autour d’eux puisque Hatred connaît la jeune femme (ou l’a connu de son vivant alors qu’il était humain) mais, elle ne voit pas qui il peut être ! J’avoue que ça m’a un peu perturbé mais au final, l’auteur m’a surpris et c’est formidable de plonger dans l’inconnu et les surprises. Car, l’auteur ne nous ménage pas en rebondissements. Hatred est un démon mais il a encore une âme (d’où le surnom de Demgel). Il est haï autant qu'il est aimé !



Les personnages sont attachants. Hatred va se retrouver entouré d’amis qui, eux, le reconnaitront ! Dom, Xian, Kylie, Jessica, Gaya etc… Quant à Shalimar, elle peut être forte énervante. Franchement agaçante ! Elle met le temps avant de se réveiller !!



Le seul reproche que j’aurais à faire sur ce livre, c’est bête, je sais, mais c’est le surnom de « peluche » donné par l’auteur lorsqu’il fait parler son personnage, par exemple. J’avoue que je n’imagine pas du tout Hatred en peluche ! Enfin, j’aurais apprécié avoir les notifications en bas de page, c’est plus pratique lors de la lecture.



Demgel est un ouvrage surprenant. La bataille qui fait rage n’est pas seulement du point de vue terrestre (avec l’humanité à sauver) mais aussi à l’intérieur du démon (qui au final n’a de démoniaque que l’apparence). L’auteur a réussi grâce à sa plume précise, son imagination et son travail de développement de ce monde crée de toutes pièces, à écrire un livre sortant de l’ordinaire !



Ce fut une bonne lecture ! Ouvrage à conseiller pour les amateurs de l’imaginaire !
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