Citations de Nicolas Didier Barriac (21)
Dans une fougue irrépressible, un enlèvement contagieux, tout communiait dans ces moments de félicité où la conscience collective est issue d’une même intention.
Nous avions vécu dans nos bulles chacun de notre côté et nous nous apprêtions à les faire rentrer en contact. Allaient-elles se repousser, fusionner ou éclater ? Elles n’interagissaient pas fréquemment et leurs réactions risquaient de nous surprendre.L’amour, plus que de la chimie, relève avant out d’une compatibilité de bulles.
Son corps bouillait de sexualité et glorifiait le culte charnel. Ses cils élancés dans des courbes arcadiennes, ses lèvres dodues, sa poitrine plantureuse et ses jambes tendues de tous leurs muscles par l’extrême hauteur de ses talons ancraient dans la réalité ce sentiment global d’attraction irrésistible. Plus je la dévisageais, plus la brutalité de notre passé me frappait. La musique, guillerette, entraînante et sautillante, ne pouvait être plus loin de ma disposition du moment. Elle gâcha la douce réminiscence de mes visions.
Nous avions été jetés là en connaissance de cause ; pourtant nous avions rêvé de nous tromper dans nos pressentiments. Nous avions voulu duper l’instinct ; le destin s’était chargé de notre punition. Nous nous retrouvions tels deux vagabonds errant sur une route qu’ils parcouraient sans autre pensée que de se tenir compagnie.
Je ne comprends pas comment des femmes choisissent encore, en connaissance de cause, de ne pas porter de strings. Pourtant, moi, je n’ai pas commencé à en porter très tôt… Mais depuis que j’ai essayé, je n’ai jamais arrêté ! J’en ai de toutes les couleurs mais je préfère ceux en dentelle pourpre, ça va mieux avec mon tempérament et puis…
La musique, cette affirmation hésitante entre bruit et silence, avait vaincu, foudroyé le mal lancinant, guéri les meurtrissures des coups, ressourcé l’âme pour me la rendre nouvelle, blanche et inaltérée.
Tout son être se gorgeait d’une ardeur luxurieuse sous les impulsions sensuelles de son corps. Rien ne lui résisterait au moment où elle déciderait de bondir sur une proie.
La voir ainsi se dépenser, hilare en toute simplicité, se trémoussant avec bonheur, gonflait en moi mon amour pour elle, cet amour consumé par le regret. Un aperçu de sa splendeur passée, depuis évaporée sous les latitudes méditerranéennes.
Il est temps pour vous de passer le relais.
Entre rêveries ésotériques et pensées se dérobant à mon raisonnement, je m’enfonçais dans des souvenirs d’âge tendre peuplés de présences féminines. Mon éducation et mon enfance étaient étroitement liées aux femmes.
Chaque contraction laissait transparaître la déception que lui inspiraient les remarques de sa fille. Elle qui semblait toujours si sûre de ses émotions se fissurait peu à peu. Et les fêlures gagnaient en profondeur avec le temps.
Un quart de la population souffre d’obésité... Un autre quart est en surpoids. Crois-moi, en allant à la plage, on se demande si ce n’est pas plus… Beurk ! C’est pas beau à voir quand ça se dandine dans tous les sens… On dirait que tout le monde est enceint.
Avoir toujours au minimum 3 points d’avance, ça fait un bien fou. C’est comme gagner un match avant de le jouer.
L’histoire ne pouvait pas se répéter ! Je saurais faire illusion de maturité à défaut d’en avoir !
Se saouler à l’éthanol à quatre-vingt-dix degrés aurait donc théoriquement moins de répercussions négatives sur le mal de tête que de boire une quantité d’alcool équivalente avec uniquement du ti’ punch, le rhum de mauvaise qualité ayant généralement de forts résidus de méthanol !
Masculine dans ses manières ou son élocution, elle n’en demeurait pas moins féminine dans son apparence vestimentaire et son goût pour les accessoires de luxe.
Heureusement que tous les hommes ne sont pas comme toi sinon je serais amoureuse de la Terre entière...
Comme tout ce qui nous semblait supportable, parfois même agréable anciennement, maintenant peinait à dissimuler sa fadeur ! L’intarissable source d’ennui avait pour origine l’absence de Lena. Sa seule compagnie dispersait toute la contrariété que des heures de séparation avaient occasionnée.
Le moindre de nos gestes donnait prétexte à un émerveillement idiot et doux, le moindre de nos rires déclenchés de concert à des batifolages puérils et complices, la moindre de nos mimiques disgracieuses à des remontrances moqueuses et indulgentes.
Penses-tu que celui qui vole un œuf vole, comme on veut nous le faire croire, nécessairement un bœuf ou est-ce typiquement un abus de langage propagé par les amateurs de steaks tartares pour assaisonner tranquillement leur plat ?