Écartant les ronces et les branches de clématite qui encombraient le sentier, il progressait à petite allure, fouillant du regard l’enchevêtrement végétal, particulièrement dense à cette époque de l’année. Les rameaux brisés et les herbes piétinées témoignaient du passage régulier du simplet qui, pour éviter les railleries constantes de certains villageois, préférait les chemins détournés à la route principale. En dehors de quelques chants d’oiseaux et de la stridulation des criquets, que la température caniculaire de cette belle journée d’été rendait lyriques, le calme régnait.
Un polar à l'atmosphère délicieusement surannée et tellement française !
Et toujours une longueur d'avance.