Mais cela n'a pas d'importance, je crois. J'ai appris que celui qui écrit n'est jamais celui qu'on voit. Qu'il est par nature invisible. Insaisissable. Caché profond sous l'écorce de l'individu. Celui qui écrit n'existe pas. Mon père à pourtant mis une vie entière à tenter de le rejoindre. À se débarrasser année après année de ce qu'il faisait obstacle. Je doute qu'il l'ait jamais trouvé.