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Citations de Olivier Bardolle (79)


Mais vous savez, on ne sait jamais ce qui se passe vraiment entre les êtres ... Je viens de lire ce livre "Le consentement" d'une ancienne très jeune fille qui raconte ce qu'elle a vécu avec un écrivain d'âge mûr, c'est assez édifiant pour ce qui concerne l'erreur de jugement des protagonistes de ce genre d'affaires ...

Quand ils décident de s'aimer, il ne savent pas ce qu'ils font, dans quoi il s'embarquent ... Et le vieux est aussi niais que la péronnelle , il se met tout à coup, aussi intelligent soit-il, à avoir cinq ans d'âge mental, il est amoureux, et il se permet tout ... Ce qui lui revient dans la figure trente ans plus tard, quand la demoiselle devenue mère de famille respectable, écrit cette phrase terrible qui résume tout, à savoir qu'elle se retrouvait "la verge dans la bouche à l'heure du goûter", ce qui faisait d'elle la victime d'un "prédateur", et cela malgré son "consentement"...

La seule question qui vaille étant la suivante : que vaut le consentement d'une jeune fille de quinze ans !?
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Que faire du cadavre ?

Je me remémore cette blague ; quelle est la différence entre un homme qui vient de faire l'amour et un homme qui vient de tuer un homme ? Aucune, les deux cherchent à se débarrasser du corps.
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Cet essai s’attaque aux ravages de l’hypermodernisme (le règne du tout numérique, la négation des différences, l’idéal d’une fusion universelle, l’humanisme dévoyé, la fin de l’Histoire, l’horizon indépassable du capitalisme financier…) L’homme moyen aujourd’hui ne compose pas avec la morale du dépassement de soi; il n’a pas d’aspirations héroïques, pas d’appétence pour la hauteur. Il est au mieux sans intérêt, dépourvu de caractère et d’ambitions, de culture et de vaillance ; au pire, c’est un parasite nocif et dangereux....Olivier Bardolle décortique notre petit monde avec son oeil acéré et une férocité amère souvent... drôle, fin, documenté, pas vraiment optimiste mais tellement lucide....
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... qui n'a pas connu la France d'après-guerre ne connaît pas la douceur de vivre ... Il y a eu une trentaine d'années délicieuses, ... disons de 45 à 75, et après tout est allé de travers ... jusqu'à l'étranglement ...
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"C’est ainsi que la vie moderne est administrée par des médiocres bourrés d’énergie qui considèrent avoir réussi parce qu’ils sont à la tête d’un fast-food, d’un magasin SFR ou Sephora. Ce ne sont pas les pires, il convient de leur adjoindre ceux qui sont dans la com, l’évènementiel, l’animation culturelle, l’humanitaire. Epargnons-nous, c’est le cas de le dire, les secteurs de la banque et de la finance. Nous pourrions avoir des hauts-le-coeur, des vertiges, des étourdissements."

"Les grands mâles blancs rasent les murs, l’Histoire leur présente la note, ils n’ont pas fini d’en avaler des couleuvres et du devoir de mémoire, il va leur falloir se repentir très sérieusement, et promouvoir les nouvelles valeurs pacifistes avec la plus grande ardeur. Les Blancs de 20 ans ne tiennent pas à conquérir quoi que ce soit, eux qui ont été élevés au lait maternisé des droits-de-l’Homme. Ils sont pour la paix universelle le plus vite possible, et le mot patriote n’a pour eux aucun sens, ils se demandent même s’il ne s’agit pas d’un missile en vous regardant d’un air soupçonneux."
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La nostalgie pour les époques antérieures tient au fait que l'on en contemple que les vestiges après en avoir oublié leur côté sombre, c'est finalement la nostalgie de notre propre jeunesse qui nous émeut, jeunesse dont nous n'avons gardé que les émerveillements à l'esprit. En même temps, et bien que je comprenne ce phénomène du temps qui passe et agit sur notre mémoire de manière sélective, je ne peux m'enlever de la tête l'idée que la vie était plus douce autrefois, que les choses étaient plus authentiques, et la vie plus animée qu'aujourd'hui.

Et ce n'est pas une vue de l' esprit, il y avait encore des hirondelles sous les toits de Paris, et les petites villes de province étaient pleines de vie. C'était avant la grande distribution, avant les autoroutes, les TGV, le tourisme de masse, la multiplication des lotissements, et bien sûr avant internet et la prolifération des écrans.
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Cynthia qui était encore ma « meilleure amie » m'a rejetée sans rien comprendre, sans même essayer. Je me souviens de la scène : « t'es complètement folle de sortir avec un vieux de cet âge, il pourrait être ton grand-père ! » Le problème est que je me suis aperçue alors qu'elle était bête, cette histoire agit comme un précipité chimique, tous ceux qui y sont exposés se révèlent du même coup.

Un vieux même pas riche, même pas célèbre, quel sens cela peut avoir pour une Cynthia qui ne juge que par le code moral le plus étriqué, le plus petit bourgeois, le plus mesquin qui n'ait jamais existé. Ce qui suscite la rage n'est pas tant que nous baisions, mais que nous baisions gratuitement, que nous nous aimions à ce point, malgré cette différence d'âge phénoménale, « contre nature » comme ils disent. Ce sont les sentiments, et non le cul, qui créent le scandale, y compris et surtout chez les jeunes ...

... C'est avec Paul que j'ai découvert Bukowski, Thomas Bernhard, Céline, Amiel, Leopardi, Philip Roth, Coran, c'est avec lui que j'ai compris Kafka, Wittgenstein, Freud, Schnitzler, Karl Kraus, c'est avec lui que je suis allée à Vienne voir l'exposition au Belvédère des tableaux de Klimt, de Schiele ou de Kokoschka , c'est grâce à lui que j'ai compris prématurément (ou précocement devrais-je dire) l'effondrement intellectuel de notre époque ultra technique, ultra moderne, ultra digitale.

Comment voulez-vous après ça que je puisse échanger quelques pensées que ce soit avec une Cynthia si « bien de son temps » ou avec des parents pour lesquels l'argent est le seul critère de la bonne vie ? Nous ne vivons plus sur la même planète, il n'y a pas de retour en arrière possible, je suis coincée dans les bras d'un « monstre » avec le vide tout autour ... j'ai 16 ans et je sais trop de choses, j'ai tout compris trop tôt ...
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Olivier Bardolle
Il faut considérer la question d’un double point de vue, celui du lecteur et celui de l’auteur. Dans le même texte, ce qui sert au lecteur n’est pas forcément ce qui sert à l’auteur. La souffrance de l’un n’est pas forcément la jouissance de l’autre. Il n’est même pas sûr que l’un s’adresse à l’autre, ni que l’autre s’en soucie.
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Olivier Bardolle
Ils confondent le léger et le superficiel, le léger et l’insignifiant, le léger et la vanne de potache, car la légèreté est certainement ce qu’il y a de plus difficile à atteindre. Elle exige une maîtrise totale de la langue alliée à un travail de forçat, ce qui, à l’évidence, ne leur a pas effleuré l’esprit.
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Une certaine mystique réactionnaire tire sa force du fait qu'elle ne place pas l'homme au centre de tout (au contraire du projet progressiste et de la fameuse formule "l'homme est la mesure de toute chose" ) mais qu'elle le considère comme un phénomène parmi d'autres au service d'une cause qui le dépasse.
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_ Dites donc Georges, vous êtes rudement bien ici, moi qui vous imaginais incapable de quitter Saint-Germain-des-Près ...

_ bah, Saint-Germain-des-Près n'est plus ce que c'était, et puis, avec le temps et l'âge venant, on s'en lasse ... C'est un milieu où on tourne beaucoup en rond, les plumitifs vieillissent mal et ont tendance à radoter, quant aux jeunes littérateurs il se foutent complètement de Saint-Germain-des-Prés, ils sont sur le web, en ligne ! (rire)
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Olivier Bardolle
Le couple auteur-lecteur est un faux couple, disons qu’ils couchent dans le même lit mais ne font pas les mêmes rêves, et ils se tournent le dos de surcroît.
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Olivier Bardolle
Un cancer, un sida, enfin une « grave et cruelle maladie », ça ne fait pas de la bonne littérature, c’est du journalisme, de la psychologie, du témoignage.
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Olivier Bardolle
La vie moderne, mécanisée, obsédée par le divertissement, les images télévisées, les vacances, manque assurément de lyrisme.
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