Olivier Josso

Un tribute sur Motörhead de la part de moult dessinateurs, pourquoi pas.

Lemmy et sa clique, à l'instar d'un slogan special "boost ta confiance dedans toi-même et souris t'à la vie" de Loreal, le valaient bien.



Rien à voir avec une bio étayée, ce collectif fait la part belle à un ressenti tout personnel de la part de fans en mal de gros son immédiatement identifiable.

Car Lemmy, c'était une gueule, une voix, un way of life à base de charentaises, de scrapbooking et de thé matcha à haute dose, enfin je crois.



L'ensemble se veut hétéroclite et parlera au lecteur en fonction de sa sensibilité visuelle et idéologique.

Certaines histoires m'ont laissé parfaitement de marbre (penser à un futur partenariat avec PFG) alors que d'autres m'ont véritablement transportées (celles de Brunö, Nicol, Bouzard et La Crainte, pour ne citer qu'eux).



Bref, l'hommage vaut le détour sans véritablement atteindre ne serait-ce que le 1/10e du plaisir éprouvé à l'écoute d'un album de Motörhead, véritable claque auditive à laquelle on se pique de revenir un jour, toujours.

BD collaborative avec plusieurs dessinateurs sur un des groupes de légendes du heavy metal : Motörhead.



J'ai eu la chance de voir le groupe au Hellfest en 2015, juste avant la mort du charismatique Lemmy Kilmister. Et quelle claque !



Cette BD a été faite par des fans pour les fans. Car Nous sommes tous Motörhead. Oui toi tu es Motörhead, oui moi je suis Motörhead, oui eux ils sont Motörhead, oui [insérez un sujet] [insérez un verbe] [insérez le nom du groupe].



Le format 33 tours met directement dans l'ambiance.

Chaque dessinateur crée une histoire par rapport à sa propre expérience et idée de Motörhead.

C'est ainsi que certains s'imaginent par exemple faire la rencontre de Lemmy dans la vie quotidienne. Mais Lemmy au quotidien est quand même un chouïa plus sexe, drogue & rock'n'roll que vous et moi, donc bien sûr croiser son voisin M. Kilmister sur le palier a peu de chance de se terminer en soirée pépère devant Joséphine ange gardien. Lemmy, c'est plutôt le genre soirée whisky/poker avec des Ace of spades à gogo, si vous voyez ce que je veux dire.



Je n'ai pas accroché à toutes les histoires.



C'est sur fond de heavy metal que j'ai pris plaisir à lire cette BD (mais sans les bouteilles de Jack Daniel's dont raffolait notre cher Lemmy - mon foie me remercie).



Les dessinateurs/groupies :

Appollo, Blanquet, Bourguignon, Bouzard, Bozonnet, Brüno, Mimo Capieri, Laurence Croix, Ferrand Tanguy, Frankyravi, Jerry Frissen, Serge Huo-Chao-Si, Olivier Josso, Mattt Konture, La Crainte , Sébastien Lumineau, Menu, Hugues Micol, Morgan Navarro, Oiry, Anouk Ricard, Ruppert et Mulot, Riad Sattouf, Tanquerelle, Olivier Texier, Tofépi, Witko.

une “bande dessinée” touchante qui raconte la construction d’un enfant , en adulte sans son père, bercé entre une famille très féminine et par la bande dessinée. Cette histoire nous plonge dans un récit qui nous fait réfléchir sur des points importants comme la famille mono-parentale, etc.. J’ai appréciée cette bande dessinée autant pour cette histoire qui vous prends aux tripes que pour ses dessins sur ses feuilles orange, fait au stylo noir et au correcteur, un format si original. Je recommande, puisque l’on en sort grandi et plus réfléchis après cette lecture.
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Le soin apporté à la fabrication de l'ouvrage frappe au premier abord. Il s'en échappe une odeur d'encre bizarre.

Le mot "travail" a le don de me mettre à l'aise. Il y en a bien à qui les pièces de Shakespeare donnent envie de dégueuler : moi, c'est le mot travail. Il me fait penser à "ELLE ENFANTERA DANS LA DOULEUR !", formule biblique pour parler des souffrances de l'humanité jusqu'aux temps derniers. Formule réaliste, ô combien, derrière laquelle tous les artistes ayant séjourné dans l'enfer pourraient ajouter leur paraphe !! Louis-Ferdinand Céline, m'entends-tu !? Ou bien la terre t'a définitivement engloutie ?



Mais l'album d'Olivier Josso est plus baudelairien que célinien, à vrai dire, je constate en le lisant. Le travail a sorti Baudelaire des rêves de petit bourgeois et de la drogue, des putains. Il a redonné un peu de consistance à son âme, qui fuyait de tous les côtés. Et la peinture aussi. L'âme d'Olivier Josso est une bande-dessinée, dans laquelle il essaie d'y voir clair.

C'est drôle comme certains artistes, à l'instar des femmes, ont besoin d'accoucher... Ils doivent tenir ça de leur mère.
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Pas un simple épigone, Olivier Josso Hamel renouvelle l’autobiographie en BD et s’impose comme le digne héritier de Fabrice Neaud et de son Journal.
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Les BD qui réunissent des auteurs autour d’un thème sont rarement réussies. Et celles dont le thème est le rock’n’roll sont le plus souvent archi-nulles. En rassemblant la jeune garde de la BD française autour de Motörhead, les éditions Dargaud confirment qu’il y a toujours une exception à toute règle. Ils sont tous là : Appollo, Bourguignon, Brüno, Ferrand, Huo-Chao-Si, Josso, Konture, La Crainte, Menu, Micol, Navarro, Ruppert et Mulot, Texier, Tofépi, Witko…et j’en passe.



Alors Forcément. Quand on fait se côtoyer les meilleurs de cette culture encore underground, on obtient un panel jouissif de graphismes décalés, en couleur ou noir et blanc, drôles, stylisés. Et à la lecture de certaines perles, on comprend qu’ils n’ont pas dû se faire prier longtemps pour proposer chacun leur vision intime de ce groupe mythique.



Lemmy est partout, dans les souvenirs d’ado pour certains (quand l’Emile boutonneux de Lumineau découvre The Ace of Spades et s’escrime à chanter « Qui est-ce, ce pédé ? », ça sent le vécu), dans les rêves (Bouzard s’imagine que Lemmy emménage à côté de chez lui en voyant une voiture anglaise débarquer dans son allée), dans les fantasmes (pour Frissen et Tanquerelle, le bassiste-chanteur devient carrément un super héros)…



Le tout dans un recueil au format 33 tours, avec une couverture de Blanquet qui déchire.
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Le récit autobiographique, les errements d'un fondu de dessin, ça aurait pu être court... Mais derrière cette intention se révèlent l'enfance privée d'un père et l'on découvre une autre dimension, une autre histoire.
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Josso se risque […] à déconstruire l'habituelle chasse aux souvenirs. Il se fie aux intuitions qui émergent, les explore dans des pages d'une intensité échevelée tout en gommant la moindre trace de nostalgie. Avec ce premier tome, il amorce une magistrale épreuve de vérité.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..

Cet album s’affirmera comme un jalon important dans l’histoire de l’autobiographie en bande dessinée, parce qu’il ne cultive pas la chronologie de ces épiphanies convenues de l’enfance vécues à travers des œuvres plus absorbées que comprises, et révérées bien plus tard dans un « cu-culte » collectif régressif.
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Le blanc étalé sur ce fond coloré a des vertus presque hypnotiques lorsque, dans de superbes planches, l’auteur cite pêle-mêle les lectures de son enfance.
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« Au travail » est un ouvrage généreux qui réinterprète des classiques en leur apportant un véritable supplément d’âme.
Lien : http://www.actuabd.com/Au-tr..