Nieves ne comprend pas le bon Dieu. Elle refuse de tout son être, et cette évidence ne la quitte pas, qu’un dieu bon, réellement bon, puisse tolérer la souffrance. C’est pour elle une question fondamentale qui la poursuit tous les jours. Comment Dieu peut-il tolérer autant de désolation ? La misère partout ? Tous les culs-de-jatte ? Et sa propre famille qui crève la faim ? Pourquoi cela ?
(page 37)