Avant l'industrialisation de l'agriculture, la France ne comptait pas moins de 179 races locales-des bovins aux ovins en passant par les caprins- dont 80 % sont aujourd'hui "menacées d'abandon pour l'agriculture", selon un comptage très précis effectué par l'INRA (Institut National de Recherche Agronomique) en 2014. En matière de variétés bovines, avec trois races sur 29 recensées, 21 sont menacées dans leur existence. Pourtant leur nom respire autant la poésie que le terroir...
Ce passionné de nature, qui aime passer ses week-ends dans la baie de Somme avec sa compagne, est particulièrement fier de ses doubles racines, à la fois paysanne et picardes. "Ce qu'on essaye de faire ici, en famille, c'est exactement le contraire de la ferme aux mille vaches. Où c'est du béton, certes propre et aux normes, mais sans âme. Avec des vaches qui n'ont jamais accès aux pâturages, le lien avec le sol, le terroir, y est totalement nié. Ce n'est plus une ferme, c'est une industrie."
Témoignage de Guillaume Roussel, 26 ans p 34-36
La famille princière de Monaco qui possède 773 hectares dans l’Aisne essentiellement des cultures de céréales – et qui continue de recevoir, chaque année, un bonus tournant autour de 250 000 euros financés par le contribuable européen (page 18-19).
Nous sommes en train de créer une contre-société qui tourne le dos à l'agriculture industrialisée...
Pour que la mort de l'animal ait un sens, il faut que sa vie en ait un aussi...