Olivier Visonneau

Tout le monde connaît les Dalton… Oui, mais, les connaissons-nous vraiment ?



Je veux dire, autrement que par Lucky Luke où les vrais Dalton (pas leurs cousins bêtes et méchants) avaient, eux aussi, les mêmes têtes (voir l’album Hors-la-loi) ? Non, nous ne savons rien d’eux.



Les frères Dalton n’avaient pas la même tronche et de plus, ils ont commencé leur carrière au service de la loi : ils étaient marshal.



Le premier tome commence par l’attaque de la banque de Coffeyville, au Kansas (des fois que vous voudriez la braquer aussi) et nous retrouvons les frères Dalton en voleurs, des bandits de grands chemins. Après un cliffhanger, le récit fait un petit tour en arrière et nous présenter les frères, du temps où ils étaient d’honnêtes gens. Mal payés, payés au lance-pierre, mais honnêtes.



Problème, quand vous ne payez pas les gens correctement et qu’ils n’ont plus un sous vaillant en poche, il est tentant de se diriger du côté obscur de la Force afin de se remplir les poches.



Certes, cette bédé western s’est inspirée librement de la véritable histoire des frères Dalton, mais au moins, elle est plus réaliste que la version de Morris. Par contre, elle est moins drôle. Pas originale, parce que le scénario est ultra classique, mais elle est réaliste, sérieuse et bien loin de ce que nous pensions des frères Dalton.



Du côté des dessins, tout allait bien aussi, rien d’extraordinaire, mais de bons dessins, bien agréables à suivre.



Le second album est explosif, puisque l’on a des attaques, des coups de feu, des armes, des poursuites, des chevaux, bref, c’est un western tout ce qui a de plus classique et de plus conventionnel, et pourtant, ça marche toujours. Notamment grâce à l’ajout d’une femme qui va jouer les agent double, sans avoir froid aux yeux, ni même aux fesses.



Anybref, ces deux albums sont bons, pas exceptionnels, mais ils font leur job, divertir et cultiver, le tout avec des personnages ayant réellement existés. On pourrait même se surprendre à les apprécier, ces frères.



De plus, le final nous réservera quelque surprise. Alors, what’else ?



PS : ces deux albums existent aussi en intégrale.


Lien : https://thecanniballecteur.w..

Premier tome d'un diptyque dont le récit s'inspire librement de la véritable histoire des frères Dalton...Voilà une idée pour le moins intéressante, artistiquement et commercialement^^



La narration suit un schéma connu : on commence par la fin (du moins le début de la fin), on nous laisse sur la notre (de faim^^) par un bon vieux cliffhanger des familles et puis on revient au début, avant de progresser par ellipses successives et de boucler la boucle. C'est donc une structure classique que choisit Olivier Visonneau pour bâtir son scénario : rien d'ultra original, mais du sérieux qui a fait ses preuves. Personnellement, cette option contrarie un peu l'empathie que je peux éprouver pour les personnages, mais rien de rédhibitoire.



Certains seront peut-être surpris d'apprendre que les frères Dalton étaient initialement du côté de la justice, l'aîné, Frank, décédant même dans l'exercice de ses fonctions de marshall adjoint. Ce qui motivera ses frères, Emmett et Bob, à suivre ses traces. Gratt, quant à lui, a déjà rendu son étoile au début de l'histoire, et cherche à faire fortune. Très vite Emmett, mais surtout Bob, réalisent que le métier de marshall n'est pas du tout reconnu à sa juste valeur et que les pots de vin sont un bon moyen d'améliorer l'ordinaire...



J'ai globalement apprécié cette album. le dessin anguleux de Jesus Alonso est expressif mais je trouve que l'encrage ne le met pas toujours en valeur. Les couleurs sont de qualités et versent du côté du réalisme, plutôt que de celui du western fantasmé. Une des forces de cette bd, peut-être davantage que le scénario, est la retranscription assez crédible (du moins l'imagine-t-on si on la connaît peu) de la réalité de cette époque, aussi bien dans les dimensions intime qu'universelle...



Au final voici une bd agréable, qui puise à la source d'un des mythes du western, pour tenter d'en restituer l'authenticité, et dont l'histoire a le mérite de se conclure en deux tomes.

Bande de truands ayant, dans l’imaginaire collectif, rencontré un certain écho, les Dalton sont de retour dans un dytique qui leur est entièrement consacré.



Le ton n’est ici pas à l’humour. Si l’approche romancée est privilégiée, le scénario opte pour la construction d’une histoire crédible. Hélas, celle-ci est tellement crédible, qu’elle finit par en perdre toute saveur.



Il nous est ici proposé de suivre les trois frères Dalton et tout particulièrement deux d’entre eux : Bob et Emmet. Si ce dernier semble être le petit jeunot naïf de la bande, son grand frère Bob, semble déjà avoir roulé sa bosse, et possède une certaine propension à la transgression. De son côté Grattan est clairement le truand du lot, mais nous devons nous contenter de deux apparitions.



Si les personnages sont sympathiques, l’histoire est à l’unisson : sympathique mais sans relief. Les auteurs tentent à tout prix de nous vendre des anti-héros sympathiques qui tombent du mauvais côté de la loi au fil des circonstances… Du coup, pour l’instant et avant la dernière planche, il n’est pas vraiment question de méfaits (sinon un ou deux comportement à la marge).



La mise en scène est convenue : nous découvrons d’abord les Dalton lors de leur dernier coup, qui tourne mal, avant de partir sur une rétrospective. Les dessins sont sympathiques mais sans plus : à mi-chemin entre l’approche caricaturale et le trait réaliste, sans vraiment s’inscrire dans l’un ou l’autre registre.



Le Premier mort n’est clairement pas un chef d’œuvre, tout juste une bande dessinée sympathique qui ne marquera pas franchement les esprits.

Les Dalton sont de retour dans un second album qui vient clore ce dytique qui leur est consacré.



Pour la peine, les trois frères (qui travaillent désormais ensembles), vont recruter une petite bande composée, notamment de têtes connues. Comme dans l’album précédent, les personnages sont dans l’ensemble sympathiques, voir un peu trop ? A une exception près, il est parfois difficile de se rappeler que nous avons ici affaire à des truands. Cette impression est étrange, car les Dalton font ici parler d’eux à grands coupe d’attaques de trains et de banque. Encore que leur nombre (et celui de leurs victimes) reste somme toute réduit.



Un personnage féminin viendra compléter le casting. Déjà croisée dans l’album précédent, nous la voilà présentée dans son intimité, sans que cela apporte toujours grand-chose à l’intrigue. Serait-ce pour donner une étiquette adulte à un album qui peinera à trouver son public ?



Les dessins restent égaux à eux-mêmes et oscillent entre caricature et réalisme sans vraiment faire un choix entre ces deux orientations. L’ensemble reste agréable, mais sans plus. Au moins, malgré le final explosif, n’avons-nous pas droit à un bain d’hémoglobine. Au contraire, les dernières planches réserveront quelques surprises.



Voici au final un dytique qui ne marquera pas forcément les esprits, tout en se révélant agréable à lire.

J'avais été un peu réservé sur le premier tome de ce dyptique. J'ai été plus convaincu par ce second volet, intitulé le dernier jour.

On retrouve les frangins Dalton, Emmett et Bob pour commencer, bientôt rejoints par Grattan, puis par trois autres lascars à la mine patibulaire. le gang va alors multiplier les mauvais coups...

Des chevaux, des braquages, des coups de feu : pas de doute, on est dans l'Ouest ! Celui dans lequel les Dalton, qui apparaîtraient presque sympathiques dans cette histoire (une tentative de réhabilitation ?) sévissent... et périssent. Tout au moins la majorité d'entre eux... on ne joue pas avec le feu (l'arme à feu plutôt) impunément...

Les Dalton constituent décidément une source inépuisable d’inspiration, en particulier en matière de BD. Voici donc une nouvelle vision de l’histoire de ce gang plus que célèbre, proposée en deux tomes. Frank Dalton, l’ainé, marshal adjoint, est assassiné par la bande de Bill Smith, des trafiquants d’alcool. Ses frangins, Bob, Gattan et Emmet suivent la voie tracée par l’ainé, devenant eux-mêmes marshal. Sauf que le job est très loin d’être reconnu à sa juste valeur. Et forcément, toutes les méthodes sont bonnes pour améliorer le quotidien, même celles illicites. L’album retrace bien cette évolution des frangins, qui va les pousser à renoncer à l’étoile de shérif pour former le fameux gang des Dalton. J’ai cependant trouvé que l’histoire manquait un peu de relief, d’un petit supplément d’âme donnant plus de consistance aux personnages…

Il est vrai que j'ai bien aimé le thème principal à savoir comment on peut basculer d'une vie honnête à une vie malhonnête en fonction de toutes les influences extérieures. Un métier risqué doit être bien payé sinon on peut être tenté par des voies moins catholiques.



J'ai également bien aimé la réhabilitation de l'image des frères Dalton qui est assez loin de celle unanimement connue dans la série des Lucky Luke où ils apparaissent comme des abrutis avec leur tenue de bagnard en jaune rayé noir. On a enfin droit à une version plus réaliste de ces personnages et c'est là que tout devient intéressant.



En ce qui concerne le récit, c'est non seulement crédible mais cela ne perd pas le rythme. J'ai également apprécié le dynamisme du dessin. Bref, un bon western avec tous les codes du genre.

Si vous êtes comme moi, vous ne connaissiez les Dalton qu'à travers les BD de Lucky Luke de Morris et de René Goscinny. C'est l'occasion de rectifier quelques vérités sur les frères Dalton. Tout d'abord, ils ont vraiment existé et ne sont pas que les personnages de BD aux chemises rayées noires et jaunes de notre enfance. Robert (Bob), Gratton (Grat), William (Bill) et Emmett Dalton ont commencé par exercer la belle profession de Marshall pour finir par créer leur propre gang et passer du côté obscur. Avec cette BD intégrale, vous avez le récit complet qui regroupe 2 tomes de la véritable histoire des frères Dalton, ce qui est très agréable. Je n'ai fait qu'une bouchée de cette BD, les illustrations s'accordent parfaitement avec l'ambiance Western de l'époque. Le Kansas, les diligences, les premiers chemins de fer et les braquages nous renvoie à la filmographie des westerns et soirées animées dans les Saloons. Le scénario nous entraînent dans l'intimité de cette famille atypique. Une autre époque avec ces costumes et ces personnages pittoresques notamment un balafré de toute beauté. Un lien fraternel indéfectible uni les quatre frères dans un destin hors du commun. Heureusement il n'y a pas que des hommes dans cette histoire et mise à part Ma Dalton, une fort jolie personne jouera un rôle d'importance parmi les petites amies des garçons. Pour un peu on nous ferait croire à un côté romantique chez certains des frères mais il me semble qu'ils avaient trop la gâchette sensible pour cela. Un moment de lecture agréable et trop vite passé, il n'est pas dit que je ne m'y replonge pas d'ici quelques temps avec Ennio Morricone en note de fond. Bonne lecture.
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Nous sommes tellement braqués sur la représentation des frères Dalton en tenue de bagnards rayées de jaune et noir que l'on en oublie presque qu'ils peuvent ressembler à des héros de western à la John Ford ou Sergio Léone.

Alors oui, comme Sisi l'impertinence. Oublions et entrons dans ce western par la porte des Dalton travaillant pour la justice de l'état.

Cheminement qui va les mener jusqu'à leur dernier braquage.

Le dessin est digne d'un bon western cinématographique. Les gueules sont là et l'on s'attend à voir débarquer John Wayne ou Lee Van Cleef.

Comme pour les films, il faut cependant ne pas se perdre dans les personages et les rapports entre eux.

Connaissez-vous les frères Dalton ? Non je ne vous parle pas de Joe, William, Jack et Averell mais bien de leurs cousins (selon Morris) Bob, Grat, Bill et Emmett. A la fin du 19ème siècle, cette célèbre fratrie et leur gang ont sévi dans l'Ouest Américain en attaquant banques et trains ; pourtant ils furent un temps du bon côté de la loi. De Marshals des États-Unis à bandits, cette BD raconte leur véritable histoire. Un diptyque rythmé qui plaira aux fans de westerns.

Passionné par l'histoire de l'Ouest Américain, j'ai adoré ces deux albums, même si quelques libertés ont été prises par rapport à la véritable histoire.

Les dessins sont très bien faits, le rythme est soutenu, et surtout, ça permet aux gens qui ne connaissent que les Dalton de Lucky Luke de faire la connaissance de ces authentiques hors-la-loi. Le titre du deuxième tome (le dernier jour) est d'ailleurs habilement le même qu'un film où Robert Conrad joue le rôle de Bob Dalton. J'ai juste un petit peu regretté l'impasse qui a été faite sur l'anecdote des fausses barbes durant le raid sur Coffeyville (mais ce n'est qu'un détail).

Une plongée réussie dans un des « mythes » du Far-West.
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Nous connaissons tous le frères Dalton grâce à Morris et son Lucky Luke. Mais nous connaissons moins bien la véritable histoire de ce gang. Car il s’agit de personnages qui ont réellement existé et qui n’ont que peu de traits communs avec les héros de Morris.



Ici Olivier Visonneau a accès son scénario autour de la création du gang et surtout de la question « pourquoi faire ce gang? ». On voit la famille Dalton passer de la volonté de protéger son prochain, en arborant l’étoile de shérif à sa plongé dans le banditisme de grands chemins.



Le dessin de Jesùs Alonso est parfait. Les personnages sont très expressif, les couleurs des paysages sont éclatantes là où les hommes semblent sombres et austères. Il signe là une très belle BD sur le plan visuel !



Voici un véritable western, riche en actions, en histoires de famille et en saloon … Les auteurs nous tiennent en alerte de la couverture jusqu’à la dernière page et nous font un cliffhanger digne de ce nom. Nous voilà en pleine attente pour le second tome !
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Comme beaucoup d’entre vous, ma première rencontre avec les Dalton s’est faite dans les pages de Lucky Luke, et ce n’est que quelques années plus tard, via un documentaire télévisé, que j’ai découvert qu’il y avait d’autres Dalton, bien réels ceux là, et autrement plus dangereux que leurs fictifs cousins de papier.



Que ce soit au cinéma ou en BD –fait probablement imputable à l’image qu’en ont laissé Morris et Goscinny- la fratrie n’a pas inspiré beaucoup d’œuvres, et peu de celles existantes leur rendent vraiment justice (hum !).



C’est aujourd’hui chose faite avec ce diptyque qui, s’il s’inspire librement de la légende, nous apprend que les trois frères étaient, avant de devenir un gang d’outlaws, au service de la loi ; mais cette dernière n’étant pas prompte à récompenser ses agents, les Dalton, par l’intermédiaire de leur plus jeune frère vont passer de l’autre coté et s’associer à de peu recommandables lascars.



Le trait est anguleux et expressif, original s’il en est, les dialogues sonnent bien et tous les ingrédients d’un bon western sont là faisant de ce premier tome une réussite, bien plus à mon avis que, dans un registre similaire, la série Pinkerton de chez Glénat.



A lire en musique ici: http://bobd.over-blog.com/2016/07/re-voila-les-dalton-les-dalton-vs-jane-got-a-gun.html
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Avec à la clé, dans cette histoire, du sang qui gicle, de la cuisse, du harcèlement, des mots que les oreilles chastes ne sauront pas entendre et des héros qui ne font pas de très bons exemples avec leurs discutables intentions !
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Suite et fin de l’évocation de la vie des frères Dalton, basée en partie sur les faits réels, le gang se reforme et varie les plaisirs, au sens large, même si certains membres, en dehors de la fratrie, se révèlent toxique pour l’avenir qui, évidement se révélera tragique.







S’il y a un léger reproche que j’adresserai au scénario c’est qu’à la manière d’Hollywwod, il fait souvent passer les Dalton pour des robins des bois, des bandits sympathiques, alors qu’ils n’étaient probablement pas meilleurs que la plupart de leurs congénères.







Le rythme est soutenu, les protagonistes bien campés et, point fort du diptyque, le trait est original, pas sans faire penser à Alary parfois.



Du western solide comme on aimerait en lire plus souvent.

La bonne B.O pour écouter avec: http://bobd.over-blog.com/2018/01/c-etaient-les-dalton.et-y-a-plus-personne/les-dalton.le-dernier-jour-vs.godless.html
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Une autre vision des célébrissimes Dalton.

Des personnalités plutôt originales servies par un dessin agréable;

Vivement le Tome 2

Un premier tome qui joue les équilibristes entre hommage aux classiques et détournement de ceux-là.
Lien : http://www.bodoi.info/les-da..

Ce premier tome se dévore aussi vite qu'une balle qui part d'un canon scié. On y apprécie le dessin et l'histoire, son découpage et le rythme avec lequel les choses sont menées.
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