L’enfance et surtout le début de l’adolescence sont des étapes de la vie que nul ne comprend. On a beau les avoir vécues, les parents, les époux ne le comprennent pas plus que les célibataires, et c’est très bien qu’il en soit ainsi, sinon la vie serait atrocement uniforme : l’enfance, l’adolescence, la maturité et la vieillesse sont quatre vies, quatre façons d’exister ; vouloir couler l’une dans le moule de l’autre, c’est les tuer toutes.