Aujourd'hui, je ne peux pas m'empêcher de regarder le ciel. Pourtant il y a toujours ces grands câbles tendus qui mordent la vue que j'en ai et la "concertina", cette volute de fer barbelé, enroulée tout autour. Quand je vois ces fils tendus, nus et noirs, je voudrais y accrocher du linge. Les chemises de Grand-Père, immenses, elles étaient. Elles me revenaient en pleine figure quand je me cachais derrière. Cette odeur de savon de Marseille et de drap mouillé, je ne l'ai jamais retrouvée. Toujours rien à ces foutus fils et ça grince, ça grince...