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Citations de Paracelsia Le Saigné (35)


"M'avaler de larmes contre ta peau, le velours de tes yeux sur moi, ce qui me transperce et me brûle jusqu'à couler au fond de ma gorge, c'est toi tout entier. La soie de tes mains glisse sur mon corps. Je respire, transpire de vagues jusqu'à l'affolement total, et je m'agrippe à toi, car je ressens la sensation d'être perdue sans avoir peur de l'être à jamais, et tu pénètres doucement l'antre de chair, cette chaleur que tu désires. Ma langue aime s'égratigner à la naissance de ta barbe. J'étouffe alors, lorsque tu creuses au plus loin de moi, aussi profondément, aussi vite que tu le peux. Je voudrais mourir lorsque tu grognes entre ma poitrine. Je t'aime mes larmes sur ta langue, les yeux dans ton néant, la folie entres mes reins."
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"Je me souviens de tout, ça agit comme des flashs inopportuns, un kaléidoscope de souvenirs monstrueux. C'est là que mon corps rugit, l'intérieur de ma gorge semble brûler et l'acide dégouline de ma bouche. En général, j'ai le temps de me retrouver dans les toilettes pour y vomir. D'aussi loin que j'ai commencé à éprouver de la jouissance par moi-même, j'ai eu ces remontées insupportables, comme pour pointer du doigt une faiblesse méprisante. Je regarde avec envie ces visages sur l'écran, surtout les femmes parce qu'elles sont gracieuses et belles, lorsqu'elles jouissent, j'ai toujours la conviction qu'elles vont s'envoler ou mourir ou pleurer. Lorsqu'elles simulent, je supprime la vidéo. Mais cette force qu'elles dégagent, cette puissance du désir dans leurs yeux, au creux de leur rein, dans leur bouche convulsionnée, mon doigt lubrifié par tant de lubricités s'agite sur mon clitoris que je sens gonfler et prêt à exploser. C'est si intense que je ne me retiens plus."
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"Il se peut que ce soit une coquetterie de m'admirer des minutes entières à travers tes yeux vitreux, ton miroir étincelant de lubricité. Mais, si je te chope l'âme mon adoré, je veux sentir ton cœur au fond de ma gorge qui brûle, et à coup sûr, mon amour d'orge, je t’avalerai."
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"Annabelle s’assoit sur le bitume froid, ses collants déchirés, sa crête rose affaissée, elle ressemble à un jouet brisé. Annabelle regarde la blessure infligée aux palmes de sa main gauche, où s’était trouvé son piercing, elle se redresse bientôt
avec beaucoup de mal. Un instant, elle vacille, le sol se meut sous elle, Annabelle à l’impression d’avancer alors qu’elle est debout, immobile et qu’elle tombe lourdement sur les pavés."
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"Karina était apparue dans notre vie, hurlant dans les studios, le rimmel débordant de ses yeux, les guibolles flageolantes, complètement bourrée. Au casting, elle ne tenait pas droite. Stéphane a dû intervenir pour qu’elle n’égorge pas la casteuse qui avait osé critiquer ses frusques.
_ Vous n’avez pas assez de couilles pour ce film, avait-elle éructé, qui a écrit ça ? QUI ? Avait-elle crié en brandissant le synopsis.
Je m’étais avancé vers elle tout fier, un vrai con dans ses sapes de marques. Sylde m’avait considéré avec grand étonnement, comme si j’étais faux et qu’elle essayait de repérer le véritable Ian sous toute cette merde superficielle.
_ Je crois pas qu’un branleur pareil ait pu écrire un rôle aussi beau. Va te faire foutre !
Elle m’avait fracassé sa bouteille de vodka en plein dans la tronche et dans ma folie, à 22 ans, je suis tombé amoureux d’une allumée."
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"Je refusais de céder à la panique, au fait que Myriel aurait pu nous découvrir et déclencher une guerre sombre. Dans ses jours les plus terribles, les gens se mettaient à l’abri à son approche, on chuchotait que l’étoile noire était de mauvaise humeur et que le sang allait baigner les studios."
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"Un moment, j'ai senti son corps vibrer, elle s’était arrêtée, secouée de la tête aux pieds, mes mains s’agrippaient à sa chair et j’éjaculais dans un râle silencieux alors qu’elle haletait au bord du gouffre, j'ai sombré encore. C’est un délit qui cachait ses larmes sur mon épaule."
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"Lorsque j'étais enfant, ma première hallucination avait les cheveux de paille d'un blond éclatant et du bleu ciel qui colorait ses yeux de dévot. Je l'imaginais pourfendre mon agresseur qui me sciait la fente avec ses doigts. Je l'avais prise pour Dieu à l'âge de six ans puisqu'il était là pour m'entendre geindre. Petit à petit son image s'était déformée, il avait grandi avec moi, son regard n'exprimait plus que de la concupiscence, il avait l'air bouffi des chérubins modelés dans un corps d'adulte. L'ange avait cédé la place à quelque chose de plus fort, qui ne se contentait plus d'être présent près de moi mais à l'intérieur de moi. L'ange se branlait sur moi lorsque j'explorais la cavité brisée de mon sexe, il n'avait aucune pulsion bestiale que je ne puisse contrôler et avec l'âge il prit les traits de Jack Wrangler puis enfin de Ian Scott."
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"Ce n’était plus l’homme prétentieux rencontré dans un bar de la capitale, c’était devenu une colonne vertébrale raide de muscles et de fissures d’où saillaient d’énormes cicatrices. Un corps scarifié qu’elle avait trouvé impressionnant et beau. Des sortes de lierres boursouflés faisaient office d'ornement sur la peau. C’était du marbre brisé, s’y reflétait une sorte de silence sacré pour les douleurs qu’avaient engendrées ses blessures."
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"Nédelia le reniflait, elle approcha son nez du cou d'Henry pour le respirer aussi fort qu'elle le pût. Elle expira lentement puis affamée, recommença, les exhalaisons de sa peau lui donnèrent presque envie de le dévorer. Cela provoqua chez elle une euphorie telle, qu'elle s'agrippa à lui pour continuer. "
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"Au début, Isabelle avait rencontré son homme sans visage qui lui parlait du paradis à deux. Il lui créait des couleurs et des balançoires ornées de fleurs pour qu’elle puisse rire et se basculer. Elle avait pleuré quand il l’avait giflé afin de lui ouvrir la poitrine et couper un éclat, pour l’entraîner loin d’elle avec lui. À chaque prince corrompu, son cœur rétrécissait, ses yeux devenaient secs et elle avait appris à recoudre son corps meurtri sans trop faire d’histoires."
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"Invocations rauques aux heures indues, du temps qui s’égare en nobles jouissances, je prétendrais mourir ancrée à ton îlot."
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"Ça me défonce le cœur de te voir au-dessus de moi, à me chercher jusqu'à l'âme."
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"Ce penchant cru, cet attrait frénétique… Tu sais, le goût de tes récréations, l’oubli du temps et de la décence entres tes filets, ça ne part pas."
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"Je perçois tes élucubrations, ta voix tremblante me dire que ma chatte est comme un papillon. Sur tes lèvres, mes ailes larges et écartées prennent leur envol. Ton souffle seul suffit à me faire céder, je pose mes genoux à terre et m’affale sur ta brèche. Tes mains agrippent mes fesses et déjà, tu fouilles, ta langue darde au fond de l’écurie, courbe le foin, mouille la stalle de mon rubis."
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"La salle de bain est propre et à travers le miroir où Miss se contemple avec un effarement certain, laissant se consumer la cigarette, se contorsionner la fumée, s’éparpiller les cendres du mégot sur la table de maquillage."
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" Dieu ! Que je l’aime comme ça ; si désirable et si sauvage quand la douceur ne lui convient plus."
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" Michelle les regarde tous, puis sourit, les cheveux sales, dégoulinant de
gerbe, recommence à se tourner et se dandiner devant l’enceinte."
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"L’homme sans âme, face à moi, attend son dû. Il veut sa dose à lui, s’agite sur lui-même, bave un liquide étrangement sombre."
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"Ma particulière Milla qui rit à s’en fendre les lèvres pour devenir aussi mélodieuse qu’un piano sans accord, le cœur ne suit plus."
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