AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Renod


Les terrils bosselaient la terre plate. Les corons paraissaient s’étendre à perte de vue. Les routes, les autoroutes et les voies de chemin de fer partaient dans tous les sens et zébraient le paysage comme des bandes de tissu cicatriciel sur un corps malade. En fait, le corps était mort. Dans le coin, l’ogre en avait pris à son aise. Il s’était repu. Pendant longtemps, il avait creusé des galeries infinies. Parfois, il avait exhalé le grisou meurtrier. Souvent, il avait englouti les hommes et jeté les familles dans la détresse. Et puis il s’était retiré, et les survivants n’avaient plus eu qu’à pleurer sur leur sort. Putain, tout ça était d’une tristesse incroyable. Et c’était comme si nous pataugions dedans.
Commenter  J’apprécie          60





Ont apprécié cette citation (6)voir plus




{* *}