À pas de velours, sans se faire repérer par le bibliothécaire occupé derrière son comptoir, il se faufila entre les hautes étagères de livres. Après avoir zigzagué parmi les rayonnages, il se glissa sans bruit à l’intérieur d’une salle minuscule.
Celle-ci abritait une multitude de coussins colorés, que les employés sortaient et disposaient par terre chaque samedi dans le coin jeunesse, pour l’heure des histoires lues à haute voix. Mais d’ici la fin de la semaine, les carrés moelleux resteraien rangés là. En principe, personne ne le découvrirait dans cette cachette, surtout pas l’abominable Charlie.