Patrice Franchet d'Espèrey est un écrivain et écuyer français du Cadre noir de Saumur, ancien élève et disciple de René Bacharach, avec lequel il a étudié l’équitation baucheriste et les traités associés plus de vingt ans durant.
Il est aussi docteur en sciences de l'éducation, et a consacré sa thèse à l'héritage équestre français.
Il est conseiller technique fédéral de voltige équestre entre 1987 et 1989, après avoir été chef de l'équipe de France au premier championnat du monde de la discipline à Bulle, en 1986. De 1989 à 2013, il dirige le Centre de documentation de l’École nationale d'équitation (ENE) et supervise la publication de ses actes de colloque.
J'observe régulièrement, lorsque je fais tourner Saruman en liberté que ce relâchement des muscles de la nuque lui permet au pas et au trot d'attraper au passage des touffes d'herbe tout en conservant la qualité de ses allures. Je m'amuse à regarder comment la bouche de mon cheval prend du retard sur le déplacement du corps au moment où elle coupe l'herbe et comment elle rattrape son retard. Ces mouvements de la tête et de l'encolure, quoique ne participant pas à la locomotion à cet instant, ne la perturbent pas non plus et n'altèrent en rien le relâchement général du corps du cheval