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A cheval autrement
Liste créée par Alzie le 12/03/2015
64 livres. Thèmes et genres : chevaux , nouvelles , roman , littérature , histoire de l'art

Le peintre Géricault a su, mieux que tout autre, approcher les chevaux et les représenter. L'image jointe à la liste est extraite du catalogue de l'exposition ayant eu lieu au Grand Palais, en 91-92, il s' agit du "Cheval cabré, dit Tamerlan" (Musée de Rouen). Fascination ou amour pour ce bel animal se partagent les pages des livres qui suivent, en compagnie de nombreux auteurs et dans les genres les plus divers, avec une note d'insolite parfois. Lectures qui j'espère apporteront des plaisirs de découvertes à tous les passionnés de littératures à cheval, et aussi à d'autres. Mise à jour le 3 août 2015.



1. Géricault - Galeries Nationales du Grand Palais - Paris - 1991 - 1992
Bruno Chenique
5.00★ (5)

Géricault est encore un artiste maudit : prisonnier de son mythe. L'imagerie romantique parasite ce destin posthume de poncifs tenaces, génie, dandysme, passion, tragédie. Mort à trente-trois ans, peu montré, mal connu, Géricault - bien à tort - passe pour l'homme d'un seul tableau : le Radeau de la Méduse. Ce catalogue qui accompagne l'exposition du bicentenaire - la plus importante à ce jour - se veut un livre de synthèse : essai de biographie intellectuelle qu'ordonnent les temps forts d'une vie pressée ( le Louvre, le Salon, l'Italie, Londres), essai d'analyse critique des obsessions de l'artiste (la guerre, la modernité, le libéralisme, la folie), essai de lecture des oeuvres trop souvent asservies aux ramage des vieux auteurs. Romantique ? Réaliste ? Moderne ? Géricault est surtout, grand fossoyeur de la tradition classique, le premier peintre de la subjectivité.
2. Géricault : Cheval-peintre
Jean-Marie Touratier
Tout peintre est une exception dans l'histoire de son art. Ce qu'y aura joué Géricault trouve sa force dans la fusion, l'embrasement des contraires. Tout à la fois formé à la peinture et autodidacte, classique et novateur, instaurant dans le corps d'une tradition tout ce qu'il faut pour qu'elle périsse ; solitaire et entouré d'amis ; cavalier heureux, dilettante aisé et hyperactif douloureux ; ce fou de chevaux pur-sang fut un cheval-peintre, de ces bêtes de race qu'on n'emporte qu'au galop ; fougueux de cet emportement du corps et de l'esprit sans lequel il n'aurait su peindre. Ce qui fait Géricault, c'est le choc, j'irais jusqu'à dire le coup de poing que ce qu'il voit lui jette en pleine face. De cette violence-là naît toute la force de son art. Roman d'une vie brève qu'interrompt le martyre d'une mort terrible. Son masque mortuaire devint l'emblème de toute une génération. Il entra dans la postérité, non pas par la peinture qu'on ne pouvait guère voir, mais par le mal, la mort qui ronge, la beauté du squelette.
3. Les chevaux de Géricault
Bruno Chenique
5.00★ (10)

" (...) Nul artiste n'a rendu comme Géricault l'idéal de la perfection chevaline. " Théophile Gautier " Géricault peintre du cheval ! Oui et alors ? Si elles [les oeuvres de Géricault] demeurent à ce point unique dans l'histoire de l'art, c'est qu'une rencontre exceptionnelle entre un artiste génial et une passion équestre a eu lieu dans le seul but que se vivent en apothéose jouissive et fulgurante la vie et la mort - vite, très vitre, trop vite. " Bruno Chenique Avec 94 chevaux vus par Théodore GÉRICAULT (Rouen, 1791 - Paris, 1824) : huiles, crayons, gouaches, lithographies, lavis, aquarelles, cires...
4. Picasso et le Cheval, 1881-1973
Dominique Dupuis-Labbé
On croyait tout savoir de Picasso. Son ?uvre a été si souvent décrit, publié, analysé qu'on pensait en avoir fait le tour. Pourtant, non ! Aussi connue soit-elle, sa faramineuse production réserve encore des surprises. Celle que nous offre le présent ouvrage est de taille. Jusque-là, on associait volontiers Picasso au toro, au minotaure, et autres avatars taurins ou tauromachiques - sans prendre conscience qu'un autre animal occupait dans l'imaginaire du maître une place primordiale : le cheval. Chez Picasso, le cheval est omniprésent. Il traverse son ?uvre de part en part : un de ses premiers tableaux, peint à l'âge de huit ans, représente un homme à cheval - et un de ses derniers dessins une sorte de pégase, un cheval ailé. Ces deux ?uvres figurent, naturellement dans le présent ouvrage, parmi une centaine d'autres - dont certaines sont reproduites ici pour la première fois. Pour mettre en évidence cette réalité - qui avait échappé aussi bien aux connaisseurs de Picasso qu'aux amateurs de chevaux - nous avons fait appel à Dominique Dupuis-Labbé, professeur à l'Ecole du Louvre et conservateur au musée Picasso de Paris : une des meilleures spécialistes de l'artiste le plus prodigieux du XXe siècle. Commissaire de nombreuses rétrospectives Picasso (à Taïpei, à Tokyo, à Rio et à Paris), elle avait déjà révélé un aspect peu connu de l'?uvre picassien en organisant, en 2001, une retentissante exposition : Picasso érotique (Galerie nationale du Jeu de Paume). Après avoir revisité, avec la complicité et l'aide des héritiers du maître, la quasi-totalité de sa production, Dominique Dupuis-Labbé conclut : " Picasso nous présente des images, variées à l'infini, de l'animal qui combine, au sein de son ?uvre, la symbolique mâle et femelle, le solaire et les ténèbres, le jeu et le drame, le désir et la sagesse. Ce faisant, il nous parle également de son amour pour le compagnon immémorial de l'homme - dont il fit aussi le double de la femme. 
5. Jambes de cheval
Ryûnosuke Akutagawa
3.95★ (33)

"Arrêtez! Je ne veux pas de ces pattes de cheval! D'abord, vous n'avez pas le droit de réparer mes jambes sans mon consentement..." Tandis que Hanzaburô vociférait de la sorte, le subalterne glissa une patte de cheval dans la jambe droite de son pantalon. Comme pourvue de crans, elle mordit dans sa cuisse droite. Puis il renouvela l'opération à gauche. La seconde patte s'emboîta de la même façon. "Vous voilà tiré d'affaire!" Comment dame Jijù parvient-elle à faire tourner en bourrique Heichû, un irrésistible don Juan du Xe siècle? A quelle ruse le diable recourt-il pour se glisser parmi les missionnaires venus évangéliser le Japon au XVIe siècle? Quel est le secret du magicien indien qui fait s'envoler les livres d'une bibliothèque comme des papillons? Akutagawa Ryûnosuke (1892-1927) demeure l'un des plus extraordinaires conteurs de la littérature moderne japonaise. Si plusieurs recueils de ses nouvelles sont déjà disponibles en français, les dix-sept récits réunis ici montrent que, quatre-vingt-six ans après sa mort, cet auteur n'a pas fini de nous étonner.
6. Archéologie du cheval. Des origines à la période moderne en France
Rose-Marie Arbogast
Les restes de chevaux découverts sur les sites archéologiques constituent la source la plus cohérente pour écrire l'histoire du cheval et de ses rapports avec l'homme sur une période qui couvre sept millénaires, de la fin du Paléolithique aux Temps modernes. L'ensemble des données recueillies par les archéozoologues sur de très nombreuses fouilles archéologiques permet de suivre l'évolution morphologique, mais aussi le statut de cet animal. Proie des chasseurs, instrument des guerriers, symbole de pouvoir sacralisé, utilisé pour la traction, ou comme viande de boucherie. Le cheval est l'animal qui a été le plus proche de l'homme, au quotidien comme dans les systèmes socio-religieux. Il l'a accompagné dans son histoire, à travers les guerres comme aux champs pour les labours, et sur la route ; pour son transport. 
7. Montaigne à cheval
Jean Lacouture
3.73★ (74)

«Cette biographie en mouvement, fort précise, documentée à l'extrême dans le détail (l'héroïsme du détail, patiemment, justement retrouvé), a le ton d'un roman de cape et d'épée, mais la cape qui tourne, à la fois démasque et cache, mais l'épée désigne aussi bien la quête que ce qu'on fouaille, touche, blesse, et la nervosité du poignet et le doigt insistant, la main sur la peur. Dans le livre si actif de Jean Lacouture, on s'avise, ce très beau verbe, on se renseigne, on se tient bellement aux issues. L'absolu aussi a ses heures d'aube, comme l'on dit en Dordogne, de l'heure où l'on sort aux cèpes quand d'autres rentrent d'amour yeux battus au logis.». Michel Chaillou
8. Le Louvre à cheval
Jean Rochefort
4.00★ (18)

Jean Rochefort, l'une des figures les plus aimées du cinéma, a une passion dévorante : le cheval.Cet amour trouve sa source à l' âge de 30 ans, lors du tournage de Cartouche.Dans un dialogue complice, Jean Rochefort et Edwart Vignot, historien de l'art, nous convient à une promenade au Musée du Louvre au coeur des chefs-d'oeuvre qui mettent en scène la figure équine.Ils exaltent l'animal, son mystère et son esthétique, ils analysent la créativité et les connaissances des artistes. Des gros plans révèlent des détails inédits que seul un esthète de l'art équestre peut expliquer.Il en résulte une lecture émouvante, originale, humoristique, poétique mais aussi scientifique de ces chefs-d'oeuvre que le public ne regardera plus jamais de la même manière.C' est aussi le plus beau cours d'équitation qui soit. Amoureux du cheval, amateurs d'art, passionnés ou collectionneurs de peinture animalière, chacun trouvera un plaisir immense en feuilletant ces pages.
9. Cavalier seul : Journal équestre
Jérôme Garcin
4.05★ (89)

« 27 août 2005. Dernier galop dans la plaine arasée de l'été déjà finissant. Dernière cueillette de mûres, et l'Eaubac gourmand qui s'arrête le long des haies épineuses et incline sa tête curieuse vers ma main gorgée de juteuses douceurs. Dernière plongée dans les sous-bois où je serre si fort et embrasse son encolure de velours pour éviter les branches basses et le laisser m'emmener, comme un fils donne la main à son père. Dernier trotting sur les petites routes, et je ferme les yeux, et je ne vois qu'avec mon corps en lévitation, et j'oublie tout, bercé par le rythme cadencé des fers sur le macadam tiède. Derniers frissons. Dernière promenade amoureuse, animale, végétale, sous un ciel d'accompagnement, dans une lumière d'autrefois qui lentement décline. » Jérôme Garcin --Ce texte fait référence à l'édition 
10. Perspectives cavalières
Jérôme Garcin
4.24★ (58)

Où l'on rencontre un vieil organiste, deux grands comédiens, un cul-de-jatte, des hommes en noir et des enfants; où l'on pénètre dans des forêts, les haras, les box et sur la plage à marée basse; où l'on découvre en plongée une certaine Angleterre, une lointaine Bretagne et un secret pays d'Auge; où il est question de désir, de plaisir, de sacerdoce, de rupture et de sixième sens; où l'on regrette souvent, avec Spinoza, que « l'homme n'ait pas la perfection du cheval ». 
11. Perspectives cavalières, II : Galops
Jérôme Garcin
4.12★ (22)

Où il est question de lever l'hippothèque et de manège intime, où l'on admire les équidés seigneuriaux de Géricault et les percherons de Rosa Bonheur, où l'on monte les cinq mille dadas de Flaubert et l'on philosophe avec Bartabas, où l'on réfléchit à la relation qui unit l'homme au cheval et l'on éperonne les arts au passage? tel est Galops, exercice de voltige littéraire avec chevaux.
12. Bartabas, roman
Jérôme Garcin
3.79★ (199)

"Bartabas a inventé ce qui n'existait pas. Il façonne avec ses mains fortes et graciles de la splendeur éphémère. Ce rebelle que le chamanisme a pacifié, ce nomade que l'équitagion a conduit à l'extase, cet ambitieux dont la patience a été l'arme secrète, ne ressemble à personne, sauf à lui-même, qui reste une égnirme.  J'ai voulut exprimer ici la chance que nous avons d'être ses contemporains. Je sais trop qu'il restera presque rien, lorsqu'il aura disparu, de ce qu'il a créé sous des chapiteaux de bois et de toile. Et puis je me méfie de Bartabas. Je le sais capable de s'éclipser aussi vite qu'il est apparu. Il ne s'installera pas, si s'installer, c'est abdiquer. Portrait d'un artiste universel qui a réinventé le spectacle équestre et roman d'un homme qui a construit, sous une identité fictive, un monde imaginaire, Bartabas, roman est aussi le récit d'une amitié fraternelle, botte à botte sur les chemins de traverse.  Prix Jean Freustié 2005 
13. Manifeste pour la vie d'artiste
Bartabas
4.00★ (15)

«J'ai toujours pensé que j'écrirais sur l'aventure zingaresque le jour où je ne monterai plus à cheval. Mais l'époque m'a rattrapé. Il m'a semblé qu'aujourd'hui la notion d'engagement avait un peu perdu de son sens. La page m'étant moins familière que la piste, j'ai souhaité inviter d'autres «faiseurs d'éphémère» à mes côtés. Ils ont bien voulu m'accompagner sur le terrain (é)mouvant de l'écriture.» Écuyer, metteur en scène et fondateur du Théâtre équestre Zingaro, Bartabas a conquis des centaines de milliers de spectateurs à travers le monde. Dans ce livre, Bartabas a choisi d'inviter : Alain CAVALIER, Alexandre THARAUD, Alain PASSARD, Chris CHRISTIANSEN, Ernest PIGNON-ERNEST, Dominique MERCY, Luis Francisco ESPLÂ, Ko MUROBUSHI, Christophe SOUMILLON, CABU, Jack RALITE, Laurent TERZIEFF, Pina BAUSCH.
14. Zingaro, suite équestre
André Velter
4.25★ (42)

« Sur la peau d'un monde rétréci, livré aux lois sinistres des sédentaires, l'aventure Zingaro s'impose comme un défi exaltant, fabuleux, irréductible aux nouvelles normes planétaires. Ici une tribu venue de nulle part choisit aussi bien ses ancêtres que ses rites, ses légendes que son mode de vie, avec pour seule mystique et seul viatique l'amour des chevaux. Cette insolence originelle, en tout point "cavalière", a fait du Théâtre équestre mené par Bartabas une entreprise sans autre exemple qui allie révolte et maîtrise, effort et liberté, fureur et quête spirituelle. C'est ce parcours de rupture radicale que j'ai tenu à célébrer, tant la poésie vécue est indissociable pour moi d'un engagement physique, éthique et esthétique : précisément ce qui est à l'?uvre chez Zingaro. Rythmé par vingt dessins d'Ernest Pignon-Ernest, un grand galop de mots : à l'évidence un témoignage d'amitié et de complicité, mais qui tire sa légitimité d'une admiration alertée, sans cesse revivifiée. Je tiens en effet Bartabas, toutes catégories artistiques confondues, pour le plus grand créateur de ce temps. » André Velter.
15. La voie de l'écuyer
Sophie Nauleau
3.50★ (5)

Imaginée et crée par Bartabas, fondateur du théâtre équestre Zingaro, l'Académie du spectacle équestre a ouvert ses portes en février 2003 dans la Grande écurie du château de Versailles. Lieu de spectacle et de formation, elle accueille des écuyers venus du monde entier, qui travaillent dans une dynamique d'écoute et de patience, guidés par la passion de Bartabas. Outre la reprise musicale donnée dans le manège de la grande écurie durant toute l'année, l'académie a pour vocation de participer à des créations mises en scène par Bartabas, dans des festivals de théatre et d'art lyrique, en France et à l'étranger. 
16. Le cheval de Mazeppa : Voltaire, Byron, Hugo, un cas d'intertextualité franco-anglaise
Bruno Sibona
"Mazeppa, page à la cour du roi de Pologne, est surpris en flagrant délit d'adultère. On l'attache nu sur un cheval sauvage qui l'emporte au grand galop à travers les steppes d'Ukraine... A la surprise de tous, il sera sauvé." Cette histoire (légendaire ?) va apparaître en Europe chez Voltaire, Byron et Hugo. Elle deviendra un des mythes fondateurs du romantisme. Cet ouvrage développe une analyse intertextuelle des trois versions européennes afin de réévaluer l'importance de la figure du cheval dans l'Histoire de Mazeppa.
17. La majesté des centaures : Le portrait équestre dans la peinture occidentale
Nicolas Chaudun
Cet ouvrage retrace l'histoire du portrait équestre à travers ses représentations dans la peinture occidentale. Initialement accordé aux fastes des palais royaux, le genre s'ouvre progressivement, tout comme le sens de cette imagerie, suivant l'évolution des mentalités et des techniques, du rapport au pouvoir et à la nature, ou de l'expression de la vertu.
18. Deux Chevaux pour un cavalier
L. V. Evdokimov
4.00★ (4)

Le récit de l'incroyable exploit d'un jeune officier russe qui parvint à couvrir une distance de 2.633 km en 33 jours - à la prodigieuse moyenne de 80 km par jour! Il avait quitté sa garnison du fin fond de l'Ukraine actuel avec deux juments, Diana et Vlaga, dans le seul but d'aller à Paris, voir cette fameuse Tour Eiffel qui venait de s'achever. C'était en 1889. Utilisant en alternance ses deux montures, il démontra par sa fantastique performance la supériorité de l'équitation dite "à la turkmène". Le récit de L.V. Evdokimov, paru en 1890, n'avait jamais été publié en français. Le voici, traduit par Françoise Aubin, et présenté par Jean-Louis Gouraud qui expérimenta à son tour, un siècle plus tard, cette équitation "en paire", dont il indique ici les grands principes. 
19. À cheval sur une tombe
Bill James
3.92★ (15)

Le gang responsable du braquage partiellement raté de la banque à Exeter (voir Club, Rivages/Noir nº 708) fait à nouveau parler de lui. Il se murmure en effet que le cerveau de l'opération, Oliver Leach dit « Le Diplomate » se serait réfugié sur le continent, emportant avec lui une partie non négligeable du butin. Les anciens complices des braqueurs ont en revanche dû s'enfuir les mains vides et veulent à tout prix récupérer leur part. Ils n'hésitent donc pas à enlever la fille d'Oliver, Lynette, pour obtenir une rançon conséquente.Alors que l?inspecteur Colin Harpur et ses collègues se relaient pour aider Patsy, la mère de la jeune fille, à traverser cette épreuve, Ralph Ember alias « La Panique », le vieil acolyte d'Oliver, sait pertinemment que le kidnapping ne pourra jamais aboutir : il a lui-même enterré Le Diplomate au fond d'un bois, avant de « réconforter » sa veuve lors d'ébats bucoliques, à quelques mètres de sa tombe. Il éprouve pourtant un sentiment grandissant de responsabilité envers la jeune Lynette, qui va l'amener à devoir faire face à toutes sortes de luttes intestines et le confronter à des policiers aux agissements condamnables, pour retrouver la jeune fille et se racheter ainsi du crime qu'il a commis.Flics et voyous, Bill James nous livre sa vision à la fois sombre et drôle de leurs mondes opposés et pourtant si proches. Il possède un art à nul autre pareil de disséquer leurs rapports et leurs états d'âme d'une plume acerbe, à l'ironie très grinçante. Mais, au milieu de ce jeu de massacre, il sait aussi ménager des moments de sincérité touchante pour rappeler l'humanité des personnages qui ne sont, après tout, que des prolétaires ou des petits bourgeois aspirant à un monde hors de leur portée.
20. L'Homme à cheval
Pierre Drieu La Rochelle
4.12★ (79)

L'Homme à cheval est peut-être le roman le plus achevé, Dans une Bolivie mythique à travers les amours de Jaime Torrijos, le lieutenant de cavalerie devenu dictateur, de la belle aristocrate Camilla et de la danseuse à demi indienne, Conchita, Drieu La Rochelle fait apparaître au soleil éclatant de l'Amérique du Sud toutes les grandes forces qui se disputent depuis un siècle et demi la domination mondiale : l'Eglise sous l'aspect d?un jésuite assez déplaisant, la Maçonnerie, sous l'aspect d'un maçon encore plus déplaisant, les forces populaires qui montent et que l'Homme à cheval veut conduire et guider, les anciennes classes dirigeantes, aristocrates, bourgeois, qui perdent pied et qui essaient de survivre par la corruption et l'intrigue Et Drieu est toujours présent sous les aspects du gui tariste-poète, Felipe, qui, sa guitare à la main, conseille l'homme d'action. Comme Drieu La Rochelle l'a écrit, à propos de ce livre, il y a beaucoup d'action dans l'homme de rêve et beaucoup de l'homme d'action. L?homme à cheval, qui évoque les meilleurs récits de Mérimée, est le guépard sud-américain de Drieu.
21. À cheval sur la lune
Guy Chaty
3.00★ (3)

S'asseoir sur la lune, manger le soleil, se mirer dans une goutte de pluie... Réjouissances. Rien n'est impossible à l'enfant et au poète. Tempête, vent, neige, verglas. Frayeurs, excitations, portes ouvertes aux situations cocasses, aux jeux de mots rieurs, aux images espiègles.
22. La mer à cheval
Daniel Boulanger
4.00★ (6)

Comme dit Marguerite la vieille servante, il est stupide de vouloir changer les gens. La face du monde se fripe de soi-même et les cartes que le hasard nous a données ne peuvent être biseautées pas plus que celle du ciel. Étoiles et choses sont à leur place. Ainsi monsieur Charles qui aime sa grande maison dans la province picarde, à l'écart du village, et qui n'a le désir d'en sortir que pour la coupe des bois qui le cernent, l'élevage des faisans et les lâchers de pigeons. Ainsi Jeanne son épouse qui, elle, a la fugue dans le sang et disparait de temps à autre, avant de s'évanouir en fumée. Ainsi la femme nouvelle qui la remplace. Ainsi les odeurs, les i,sectes, le chien, les meubles et les nuages. Tout a la légèreté des ombres. Il n'y a de drame que celui de la mémoire.
23. A pied, à cheval et en fusée
Clifford D. Simak
3.31★ (67)

Mike Ross, un vieux routier de l'espace qui comptait prendre sa retraite après une mésaventure, se laisse persuader de reprendre du service pour partir à la recherche d'un héros légendaire disparu dans l'espace. Guidé par un aveugle qui entend « des voix », il aboutit sur une planète dont les premiers habitants qu'il rencontre, des chevaux à bascule doués de raison et amateurs de blagues, vont lui montrer qu'ils ont une façon bien à eux de se débarrasser des intrus. Mais les autres espèces vivantes de ce monde étrange ne sont pas moins surprenantes par leur aspect physique, leur sens de l'humour et de l'hospitalité. Centaures, gnomes et autres personnages féeriques vont lui mener la vie dure.
24. La Liberté du centaure, Petit traité sur le voyage à cheval
Laurence Bougault
4.50★ (13)

La collection "Petite philosophie du voyage" invite Laurence Bougault, éleveuse de chevaux, à célébrer la complicité qui se noue entre le cavalier au long cours et sa monture. Faire corps avec l'animal et veiller à son bien-être, devenir chevalier errant pour parcourir les paysages et aller à la rencontre des peuples procure une inaliénable sensation de liberté.
25. En peinture, Simone !
Alain Créhange
4.25★ (4)

clin d'oeil de 2 chevaux pour hommage à la peinture.
26. Le cheval dans l'art
Nicolas Chaudun
Des grottes de Lascaux aux compositions de Maurizio Cattelan, le cheval n'a cessé d'inspirer peintres et sculpteurs. Les représentations les plus spectaculaires de l'histoire de l'humanité - invasions et conquêtes, guerres et triomphes. cérémonies et défilés - impliquent irrésistiblement les grands mouvements de cavalerie. Et l'homme est-il jamais plus grand que lorsqu'il se fait représenter en selle comme sur un trône, dominant sa monture comme il pense dominer le monde ? Autrefois omniprésents sur les champs de bataille, clans les travaux agricoles et pour les transports, les chevaux ont peu à peu disparu de notre environnement immédiat. Ils n'ont pour autant jamais quitté les cimaises de nos musées et les sculptures de nos villes. En multipliant les approches, en transcendant les genres, les lieux et les époques, les meilleurs spécialistes de l'histoire du cheval et de sa représentation dans l'art composent un panorama idéal où ils nous servent de guides. Avec eux, nous franchissons, sur le pas des chevaux, les principaux continents qui. d'est en ouest et de la Préhistoire à nos jours, servent de cadre à cette galerie d'images sans cesse surprenante. sans cesse renouvelée. Uccello, Fouquet, Limbourg, Clouet, Verrocchio, Gozzoli, Piero Della Francesca, Rubens, Van der Meulen, Donatello, Van Dyck, Le Brun, Velàsquez, Véronèse, Delacroix, Géricault, Stubbs, Alfred de Dreux, Gros, David, Vernet, Chassériau, Romney, Barye, Picasso, Bugatti, Malevitch croisent les montures ailées de la mythologie, les armées enterrées de l'Empire du Milieu, le char de Toutankhamon, les chevaux des chasses au lion d'Assurnazirpal, les chevaux de Trajan, les palefrois des tournois médiévaux, les cavaliers de la furûsiyya, les reprises de l'Ecole de Vienne et le galop des courses d'Ascot. C'est à cette promenade exceptionnelle dans l'univers du cheval et de son art que cet ouvrage, comportant plus de 300 illustrations en couleurs, parfois inédites, invite le lecteur.
27. Mémoire cavalière
Philippe Noiret
3.71★ (138)

" J'ai toutes les apparences d'un bourgeois, l'allure d'un bourgeois, le parfum d'un bourgeois, mais je ne me suis jamais senti un bourgeois. Qu'on ne se méprenne pas : le mot n'a pas de sens péjoratif dans ma bouche, bien au contraire. Mais je ne me sens pas en phase avec cet esprit-là. Je me considère d'abord comme un saltimbanque. Ce n'est pas le mode de vie qui compte, mais la façon dont on envisage l'existence en général. " P. N. Enfant rêveur, Philippe Noiret a connu les affres du métier de cancre, avant qu'un professeur attentionné ne décèle en lui un comédien-né. Admirateur de d'Artagnan, il a mené sa vie avec l'enjouement et la générosité du héros d'Alexandre Dumas que Bertrand Tavernier lui a permis d'incarner sur le tard dans sa carrière - l'une des plus impressionnantes de la scène française, jalonnée de cent vingt-cinq films, et de nombreux chefs-d'oeuvre et succès populaires comme Alexandre le bienheureux, Le Vieux Fusil, Que la fête commence, Les Ripoux, Cinema Paradiso ou Le Facteur. Philippe Noiret a traversé l'existence avec légèreté, entrain et élégance, faisant des allers-retours entre le théâtre et le cinéma, mêlant compositions comiques et tragiques. Sa trajectoire hors normes a croisé celles de Jean Vilar et de Gérard Philipe, qui fut comme son ange gardien, mais aussi celle de Françoise Sagan, d'Alfred Hitchcock, de Philippe de Broca ou de certaines de nos plus belles comédiennes telles que Romy Schneider ou Catherine Deneuve. De Gabin à Mastroianni ou Fred Astaire, sans oublier ses deux complices, Jean Rochefort et Jean-Pierre Marielle, il a été l'ami et le partenaire des plus grands. Juste avant de tirer sa révérence, Philippe Noiret raconte de sa voix si reconnaissable les mille et une histoires d'une vie exceptionnelle. Une chevauchée à travers le siècle.
28. A la poursuite du facteur Cheval
Gérard Manset
2.60★ (18)

Ce roman est une poursuite effrénée et joyeuse, à la recherche d'une des figures les plus troublantes du monde de l'art : le Facteur Cheval. Ceux qui connaissent l'artiste et son étrange Palais Idéal comprendront qu'il est au coeur de l'inspiration du narrateur. Pour les autres, ils entreront dans ce récit plein d'humour et de vitesse pour suivre le voyage d'un homme en quête d'aventures et de sensations. Gérard Manset se glisse dans la peau du narrateur pour mieux traquer le Facteur Cheval. Il le voit surgir ici ou là au fil des ans et des escales, des pages, jusqu'à la chute. 
29. Le cheval rouge
Eugenio Corti
4.26★ (307)

Depuis sa publication discrète en 1983, Le Cheval rouge est devenu en Italie un véritable phénomène littéraire et social. Car dès sa parution, et au fil des rééditions qui se sont succédé sans discontinuer, Le cheval rouge, bien qu'ignoré en raison de son anticonformisme idéologique par la critique, a captivé un très large public. Dans une enquête publiée en 1986 sur le plus beau roman italien des dix dernières , Eugenio Corti et "Le Cheval rouge distançait Sciascia, Morselli, Moravia... Comme peu de livres de notre temps, Le Cheval rouge a su créer, entre son auteur et ses lecteurs, un profond courant de sympathie. Cela tient d'abord au caractère de témoignage que revêt ce roman : non seulement les personnages historiques qui le traversent, mais aussi tous les événements historiques relatés, de la campagne de Russie à la barbarie nazie, de la découverte du goulag communiste eux épisodes de la résistance en Italie du Nord, à la vie politique des années cinquante et soixante, sont rigoureusement vrais. Ce monde fourmillant de personnages, de drames et d'histoires d'amour, de grandioses scènes collectives, baigne dans l'éclatante lumière de la vérité. Cette force de la vérité est la charpente qui soutient "Le Cheval rouge". Mais Eugenio Corti a écrit aussi un très grand roman. Son souffle épique, la puissance des passions emportent le lecteur dès les premières pages. Le Cheval rouge est fait pour résister à l'usure du temps. L'ampleur et la profondeur des sujets abordés, la saisissante vérité des personnages et des situations font de ce roman un point de repère fondamental dans la littérature mondiale du XXème siècle. 
30. Le cheval de Troie
Paul Nizan
4.08★ (52)

C'était le temps où la ville voyait arriver des hommes détachés de leur ancienne ville et de leur ancienne vie qui arrivaient à pied ou descendaient des trains, des grands camions de Messageries. Chaque jour, vingt-cinq ou trente chômeurs traversaient les villages avec des vieux sacs sur le dos. Certains demandaient du pain. D'autres rêvaient de vin. Des Allemands descendaient en bicyclette vers le sud, chargés de souvenirs déchirants. Des Espagnols montaient furtivement vers le nord. Il y avait des années qu'on avait oublié en France ces mouvements de migration.  Certains de ces voyages finissaient par des suicides qui se produisaient au moment où ces vagabonds, qui n'aimaient pas la route pour la route mais pour l'espoir des villes, voyaient leur petite réserve de chances, de courage et leurs raisons de liberté se racornir, où ils n'étaient plus que des poussières en face d'un destin invincible qui prenait le prestige d'un cyclone ou d'un Dieu. Le gaz, l'eau, une corde, un train qui roule dans la nuit étaient les dernières ressources de ceux qui n'entendaient plus les dernières voix de leur courage et de leur dignité. 
31. Cheval
Richard Morgiève
3.33★ (19)

Années soixante, Brigitte Bardot, la DS 19, la vitesse sans limites. Eux, ils s'appellent Cheval, ils sont deux. Deux Cheval, comme une deux chevaux, mais c'est pas une bagnole, c'est le père et le fils. Deux qui portent le même nom, sans possibilité d'être dissociés. Ce qui provoque souvent de gros problèmes... C'est de cela qu'il s'agit, de deux êtres dans le même nom, l'histoire du père et du fils, l'oedipe chez les forains car ils sont forains de père et fils depuis 1897. Ils se battent, s'aiment, se retrouvent. Toujours ensemble, tout en essayant de prendre leurs marques. Leur manège s'appelle Les Soucoupes volantes, son axe est un canon, comme ça ils font tourner les enfants sur les restes d'une guerre. Mais tourner pour combien de temps, à quel prix et pourquoi ? Les dés sont lancés et ils filent sur le bitume comme si Huckleberry Finn éclatait de rire dans La Strada.
32. La longue promenade avec un cheval mort
Francis Dannemark
3.75★ (38)

C'est l'automne. Sur une route de campagne roule un camion. Il transporte un cheval congelé qui s'appelle Hope. David est au volant. Il prétend qu'il est jardinier - mais il est surtout perdu. Pourquoi a-t-il détruit la maison de ses rêves ? Pourquoi a-t-il quitté la femme qu'il aime ? Et que fait-il là avec ce cheval pour compagnon ? " Cette ballade est un roman de peu qui dit beaucoup. Et magnifiquement. Un petit trot suffit souvent pour rejoindre l'horizon. "
34. Le cheval dans la locomotive : Le paradoxe humain
Arthur Koestler
3.92★ (49)

Après Les Somnambules et Le Cri d'Archimède, ce livre d'Arthur Koestler achève sa puissante trilogie « Génie et folie de l'homme ». Dans les deux premiers, il s'agissait des découvertes scientifiques, de l'art, de l'inspiration ? tout ce qui fait la grandeur de l'homme. Le troisième, au contraire, comprend un examen des misères de l?individu, plus précisément de la pathologie mentale. La cruauté et la démence caractérisent notre espèce depuis ses origines : il est probable, écrit Arthur Koestler, qu?un accident, au cours de l?évolution, lui a donné la prééminence. L?évolution a commis plus d?une erreur ; il n?y a rien de surprenant à se demander si l?homme n?est pas victime d?un vice de construction le prédisposant au meurtre et au suicide. Arthur Koestler tente de déceler le défaut à son origine. Critique des doctrines officielles en matière d?évolution et de psychologie, il propose une méthode neuve pour aborder l?ensemble des problèmes humains et aboutit à une théorie qui concerne les questions les plus graves de notre temps. Une hypothèse s?en dégage, appuyée sur les données de la neurologie : la croissance extraordinairement rapide du cerveau humain serait responsable d?un défaut de coordination entre les structures anciennes et les structures récentes de ce cerveau, d?où le divorce de l?émotion et de la raison. Existe-t-il un remède ? Il peut y en avoir un, nous dit Arthur Koestler : les hommes le trouveront s?ils deviennent lucides.
35. Equus
Tim Flach
5.00★ (15)

De tous les animaux, le cheval est celui qui, de tout temps, a le plus captivé l'imagination des hommes. Le photographe Tim Flach, maintes fois primé, livre dans cet ouvrage un regard passionné et unique sur le cheval à travers des photographies inattendues, tant par leurs cadrages singuliers que par leur esthétisme. Des pur-sang islandais photographiés dans leur habitat glacial, un cheval solitaire qui fixe l'objectif de son regard mélancolique, des milliers de mustangs saisis au grand galop dans les plaines orageuses de l'Utah : Equus est un album original, qui met en scène l'incroyable puissance de cet animal fascinant.
36. La Chine est un cheval
Jean Lévi
3.25★ (6)

" La Chine est un cheval et l'univers une idée " est une citation de Zhuangzi (350-275 av. J.-C.) dans laquelle il tourne en ridicule les paradoxes sophistes, et en particulier le plus célèbre d'entre eux, le fameux " un cheval blanc n'est pas un cheval " de Gongsun Long. À travers le pastiche de l'argumentation sophiste, c'est le langage humain en tant que tel que le philosophe entend disqualifier. Tout jugement, dans la mesure où il est jugement, est l'expression d'une subjectivité qui opère un découpage arbitraire dans le réel. Le langage, produit et support de l'intelligence, ne peut rendre compte d'une réalité continue et fluide qu'en termes de discontinuité. Au lieu de tenter de retrouver la totalité dans l'unité, les hommes ne s'occupent que d'établir des distinctions. Or sitôt que se trouvent isolées dans le réel des entités discrètes et distinctes, ayant des contours et des qualités, celles-ci deviennent justiciables de la loi de l'avoir et appellent l'appropriation. Aussi ces essais entendent-ils se placer sous la bannière du cheval blanc de Zhuangzi et d'en faire un cheval de bataille contre cette activité discriminatrice de la pensée et du langage dont les méfaits se font plus que jamais sentir aujourd'hui. Le lieu de cette adéquation est tout d'abord la Chine. Alors que l'empire du Milieu a toujours été posé dans le discours occidental dominant comme l'Autre absolu de l'Occident, il n'est ici considéré que comme un moment singulier et significatif d'une histoire universelle.
37. Le Cheval roux
Elsa Triolet
3.67★ (10)

Le cheval roux commence alors que la bombe, les bombes atomiques, ont presque totalement détruit la vie sur la terre, et l'auteur reprend connaissance seule, dans ce monde brûlé, elle-même brûlée, défigurée. C'est d'abord un soldat américain, un aviateur, Henry, lui aussi ayant pris cet aspect terrible, qui sera son compagnon à la recherche des survivants. Et c'est pourquoi, parce que d'abord elle était la seule femme qui demeurât, pour lui elle portera le nom d'Ève. Mais il n'y a pas dans ce roman que l'enfer, l'apocalypse. Le sous-titre ou Les intentions humaines implique une autre anticipation. «C'est l'avenir au bien, comme il y avait dans la première partie un avenir au mal», disait Elsa Triolet. C'est l'homme en devenir, à l'heure où il prend en main sa destinée, où il va dompter les fatalités anciennes, et dans le monde extérieur et dans lui-même, que l'écrivain ici a l'ambition fantastique d'exprimer, d'incarner, de tirer d'elle-même. 
38. Le cheval couché
Xavier Grall
3.55★ (67)

Le Cheval couché: livre de rage et de tendresse pour la Bretagne d'aujourd'hui telle qu'elle se recrée elle-même, contre les idées reçues et la pesanteur des pouvoirs. II s'agit, en fait, d'une réponse, ou plutôt d'un complément véhément et poétique, à l'ouvrage de Pierre-Jakez Hélias, Le Cheval d'orgueil. L'auteur ne se satisfit ni du folklore, ni du tourisme, ni du passéisme, qui voudraient figer son pays en terre des morts, dans une momification édifiante, apitoyée et stérile. Sur ses chemins, il a lu la trace des Bretons vivants. Bardes et militants, paysans et ouvriers de ce demi-siècle, travaillent à sortir la Bretagne du tombeau où on l'avait celée. On les voit dans ce livre, tels des chevaux qui courent à la mer, à la fierté, à l'espoir. Au large?
39. Vue cavalière
Wallace Stegner
4.15★ (359)

Etrange, vraiment, que Wallace Stegner (1904-1993), écrivain considéré comme un maître par des gens comme Jim Harrison ou Thomas McGuane, couronné par tous les prix possibles et imaginaires (Pulitzer et National Book Award compris), ait attendu si longtemps (1998) avant d'être traduit chez nous.  Un homme qui croit avoir à peu près réussi sa vie rouvre le journal intime qu'il tenait vingt ans plus tôt et s'aperçoit qu'il n'est pas loin d'avoir tout raté. Humour, auto-dérision, mélancolie. Et clairvoyance qui n'hésite pas à appuyer là où ça fait mal. Sentiment de la presse unanime, à la sortie du livre en traduction française, résumé par Michel Polac "Un chef d'?uvre"
40. Le Cavalier du Louvre : Vivant Denon, 1747-1825
Philippe Sollers
3.67★ (92)

" Il a donc traversé tous les régimes ? Louis XV, Louis XVI, la Révolution, la Terreur, le Directoire, le Consulat, l'Empire, la Restauration ? Sans y perdre la tête ? Et vous dites qu'après avoir fondé le musée du Louvre, il a fini sa vie tranquillement à Paris, quai Voltaire, comme un collectionneur célèbre, visité de partout? Qu'il a son tombeau très officiel, avec statue, au Père-Lachaise ? Qu'il a connu tout le monde, les rois, les reines, Frédéric de Prusse, le cardinal de Bernis, Catherine de Russie, Pie VII, des généraux, des ambassadeurs, Robespierre, Joséphine, Napoléon, et aussi Diderot, Voltaire, Stendhal ? Il a donc vécu cent cinquante ans ? Non, soixante-dix-huit. Une vie tantôt calme et tantôt frénétique ; méditative, ou bien à cheval, au milieu des canons. "
41. Le Cavalier d'airain
Alexandre Pouchkine
4.00★ (13)

Saint-Pétersbourg, la majestueuse tricentenaire "Venise du Nord" a retrouvé avec plus de faste encore sa place dans le monde. Le célèbre drame poétique de Pouchkine inaugure le romantisme russe. Il met en avant la tragédie individuelle face à la démesure des puissants de l'histoire. Le Cavalier d'airain de Pouchkine, c'est la statue équestre de Pierre Le Grand défiant la nature et le temps. C'est aussi le poème toujours présent dans le coeur et la mémoire des Russes.
42. Poltava - Le Cavalier de bronze
Alexandre Pouchkine
3.79★ (17)

Fasciné par le génie politique et militaire de Pierre le Grand (1672-1725), Pouchkine publie en 1828 l'un de ses chefs-d'oeuvre, Poltava, éloge à la plus prestigieuse des batailles remportée par le tsar et qui, au début du XVIIIe siècle, ouvrit à la Russie les portes du cercle très restreint des grandes puissances européennes. Cinq ans plus tard, épuisé par la censure permanente que lui inflige le pouvoir, le poète fougueux et épris de justice s'oppose ouvertement à la monarchie et écrit Le Cavalier de bronze, un récit pétersbourgeois dans lequel, à travers les ravages causés par l'inondation de la Néva en novembre 1824, il dénonce le rêve mégalomaniaque de Pierre, celui qui, un siècle plus tôt, fit construire la ville impériale au mépris des règles élémentaires de l'urbanisme et dont le petit peuple paya déjà le prix en dizaines de milliers de vies sacrifiées dans les eaux glacées du fleuve. Musicien des mots, Alexandre Pouchkine (1799-1837) s'imposera dans son pays en tant que poète national. Son oeuvre, servie par une langue limpide et simple, porte l'empreinte et la mémoire du peuple russe. Poltava, pour la première fois traduit, et Le Cavalier de bronze, révèlent un Pouchkine à la fois patriote et rebelle, nationaliste et humaniste.
43. Le cheval
Léon Tolstoï
3.76★ (70)

Pourquoi de jeunes chevaux gris pommelés tourmentent-ils un cheval pie ? Parce qu'il est différent. Léon Tolstoï est un pur-sang, un génie, mais «pie» dans la vie et dans la littérature.
44. Le cheval de jade : Quatre contes chinois du XVIIe siècle
Zhuoyuanting Zhuren
3.70★ (17)

On ne sait rien de l'auteur de ce recueil, si ce n'est qu'il vécut vers le milieu du XVIIè siècle, et l'on comprendra le soin qu'il mit à conserver l'anonymat quand on lira ces récits toujours caustiques, parfois licencieux. La Belle et le Lettré est une romance sentimentale aux accents moqueurs. Le Chaument du parasite s'en prend aux lettrés véreux qui grouillaient dans la société de l'époque, Le Cheval de Jade nous convie à un voyage exotique aux confins de la Chine et du Viêtnam et Les Latrines de la fortune dévoilent pour nous la vie misérable et drolatique d'un campagnard imaginatif que son fils parvient à ruiner en fréquentant les salles de jeu.
45. La chevauchée du Flamand
Jean Diwo
3.99★ (282)

Alors que débute le règne du roi Henri IV, un jeune peintre entreprend son voyage initiatique. D'Anvers à Florence, en passant par Venise, Pierre-Paul Rubens mène son périple sur les traces des plus grands, sans se douter que son nom atteindra un jour le firmament des artistes. Au fil d'une chevauchée périlleuse, le jeune homme, armé de ses pinceaux, se retrouve face à ceux, anonymes ou célèbres, qui seront à l'origine de son intarissable inspiration. Intrigantes, colorées et fastueuses, ces années apparaissent comme la toile de fond propice au récit de la jeunesse de Rubens et à la naissance de son art.
46. Histoire d'un cheval et autres récits
Ivar Lo-Johansson
5.00★ (6)

C'est en 1982 que nous avons publié la Tombe du boeuf, recueil de nouvelles et récits du grand écrivain suédois, Ivar Lo-Johansson. Cette initiative éditoriale allait contre des habitudes, voire même des préjugés : il s'agissait de nouvelles et l'on en disait les Français peu friands ; cela venait de Suède et l'étonnante redécouverte du domaine scandinave n'avait pas encore vraiment commencé ; enfin Ivar Lo-Johansson était présenté comme l'un des maîtres d'une littérature dite prolétarienne dont l'étiquette à elle seule suscitait la méfiance. Or la bouleversante qualité de ces récits allait tout renverser, les idées reçues comme les craintes. La presse saluait un écrivain si tardivement découvert par la France, et les premiers lecteurs par leur émotion suscitaient un bouche-à-oreille qui permettait au livre de trouver son public. Aujourd'hui nous publions un deuxième volume (un troisième est en préparation qui achèvera la série) sous le titre du récit par lequel il s'ouvre : Histoire d'un cheval. Comme dans le premier volume, il s'agit d'histoires - souvent presque de petits romans - dont l'action se situe dans un monde dont nous n'avions aucune idée, celui des grands domaines agricoles où, jusqu'en... 1945, les ouvriers agricoles (Statarna) vivaient dans un état de servitude réelle. Mais ces récits n'ont rien de démonstratif. Et s'ils le furent - car ils contribuèrent par leur succès à l'émancipation des nouveaux serfs - c'est encore par le talent littéraire de Lo-Johansson qui accorde si bien son écriture tellurique aux évènements qu'il met en scène avec un sens aigu de la dramaturgie. Histoire d'un cheval est lui aussi un grand classique. 
47. La fuite à cheval très loin dans la ville
Bernard-Marie Koltès
3.83★ (41)

Deux soeurs, Barba et Félice, et deux garçons, Cassius et Chabanne, sont les héros fragiles d'une sorte de mythologie de notre temps ; la fuite se prolonge, jusqu'au coeur de la ville, parmi les passants, les familles, les voisins, la police et les chats. Métaphores de la vie de tous les jours, ils jouent ensemble jusque dans la mort le ballet cruel et silencieux des amours impossibles.
48. Anthologie de la littérature équestre
Paul Morand
4.38★ (20)

Un des écrivains majeurs du XXe siècle, Paul Morand, auteur de quelques chefs d'oeuvre, en tête desquels il faut placer Milady, bouleversante histoire d'amour d'un écuyer pour sa jument, a composé en 1966, pour un éditeur aujourd'hui disparu, une Anthologie de la littérature équestre réunissant les plus beaux textes, ou les textes à ses yeux les plus importants, consacrés au cheval et à son utilisation. Traités d'équitation, précis vétérinaires, manuels d'hippologie : de l'Antiquité à nos jours, Paul Morand n'oublie aucun des grands maîtres de l'oeuvre équestre. Depuis longtemps introuvable, cette anthologie méritait une réédition. La voici, enrichie d'une présentation de l'écrivain Jérôme Garcin, qui partage avec Paul Morand l'amour de la (bonne) littérature et la passion de la (belle) équitation.
49. Milady - Monsieur Zéro
Paul Morand
4.34★ (59)

" - A nous deux, ma belle.Les relations affectives qui s'étaient établies entre le commandant et son cheval n'avaient rien de ces effusions dévoyées, de ces léchages de museau, de ces caricatures d'amour, de tous ces résidus pervers de sentiments humains qui président aux rapports des vieilles filles et de leur pékinois. C'était d'abord un combat, où la jument savait qu'elle succomberait, où elle désirait d'ailleurs succomber, une lutte qui commençait dans l'espièglerie, dans la ruse et se continuait dans la rage, pour se terminer dans une sorte de pâmoison soumise, de détente complète où l'un et l'autre trouvaient leur plaisir. Milady était sa chose ; Gardefort l'avait découverte, il l'avait faite ; elle était sa gloire ; elle l'entretenait dans l'illusion qu'il comptait toujours, qu'il appartenait au monde des vivants, qu'il possédait encore tous ses moyens physiques et moraux, bien qu'il les eût, comme tout le reste, en partie perdus. "
50. Les petits chevaux de Tarquinia
Marguerite Duras
3.65★ (1051)

"Il n'y a pas de vacances à l'amour, dit-il, ça n'existe pas. L'amour, il faut le vivre complètement avec son ennui et tout, il n'y a pas de vacances possibles à ça. Il parlait sans la regarder, face au fleuve." Et c'est ça l'amour. S'y soustraire, on ne peut pas. Marguerite Duras Perso - L'Italie et les rapports familiaux "Les petits chevaux de Tarquinia", c'est le roman de vacances passées en Italie, au bord de la mer. Au bout d?une route, au pied d?une montagne, devant un débarcadère, un petit groupe de français, deux couples dont l?un a un enfant, retrouvent des amis italiens, une épicerie, un hôtel restaurant, un terrain de boules, une aire de bal, l?estuaire d?un fleuve, la mer, un paysage menacé par le feu d'un incendie de saison. Tout est torpeur. La chaleur de l?été torride, le temps de vacances dont les vacanciers ne savent trop que faire, l?état des relations entre eux et au sein des couples. La torpeur et l?ennui de vacances dont ils espéraient tout sont les deux facettes d?une seule et même chose: que faire de soi et de la liberté? Qu?être sans l?amour de l?autre ? Ils attendent qu?une chose: la brise du soir. Ils espèrent qu?une chose : la pluie et sa fraîcheur. Et puis l?amour, les femmes surtout et Sara en particulier. Dans le roman, un autre se développe, comme un lierre au tronc d?un arbre : le drame d?une mère et d?un père dont l?enfant, démineur, est mort déchiqueté par l?explosion d?une mine. Il a pour scène la montagne, au-dessus de la petite station balnéaire. Les parents ont ramassé ce qui reste de leur fils dans une boite, don de l?épicier, lui-même dans le deuil de sa femme. Ils ne parviennent pas à quitter les lieux. La torpeur du chagrin nourrit l?autre, celle des vacances. La torpeur est ainsi perte de tous les repères sociaux ..."
52. Trois chevaux
Erri De Luca
3.87★ (1739)

Le narrateur, un Italien émigré en Argentine par amour, rentre au pays. En Argentine, sa femme a payé de sa vie leur combat contre la dictature militaire. Lui, le rescapé, a appris que la vie d'un homme durait autant que celle de trois chevaux. Il a déjà enterré le premier, en quittant l'Argentine. Il travaille comme jardinier et mène une vie solitaire lorsqu'il rencontre Làila dont il tombe amoureux. Il prend alors conscience que sa deuxième vie touche aussi à sa fin, et que le temps des adieux est révolu pour lui. Récit dépouillé à l'extrême, Trois chevaux évoque la dictature argentine, la guerre des Malouines, l'Italie d'aujourd'hui. À travers une narration à l'émotion toujours maîtrisée, où les gestes les plus simples sont décrits comme des rituels sacrés, et où le passé et le présent sont étroitement imbriqués, l'auteur pose la question des choix existentiels et interroge le destin.
53. La chevauchée des sorcières
Andrea Kaufmann
2.67★ (4)

" Qui traverse les airs comme des furies, en hurlant, criant et ricanant ? Ce sont les sorcières, vieilles et jeunes, laides et belles, chevauchant balais, queues de chat, cous de poulet et bûches de bois pour rejoindre le Brocken, la montagne de leurs fêtes nocturnes. " Dans ce petit recueil sur l'histoire de la monture préférée des sorcières, l'auteur place le plus merveilleux balai du monde sous un éclairage absolument nouveau. Le texte, à la fois divertissant et informatif, conduit le lecteur de l'Antiquité à nos jours, soulignant l'importance du balai des sorcières dans les arts et la littérature et donnant des indications pratiques pour les sorcières d'aujourd'hui ou celles qui souhaitent le devenir. Un livre incontournable, agrémenté de nombreuses illustrations ! 
54. L'hipparion
Jean Muno
4.10★ (15)

Sur la plage de Blanches-Dunes, un vieux naturaliste amateur voit surgir un curieux cheval blanc à tête de renard. Un hipparion ! Trouvaille fabuleuse s'il en est, surtout quand on sait que cette espèce a disparu il y a 70 millions d'années... Si cette fantastique rencontre rallume chez l'ancien maître d'école une joie teintée de vanité, très vite les soucis d'ordre pratique prennent le dessus. Comment loger cet animal dans une maison bourgeoise, le plier aux contraintes ménagères ? La découverte devient astreignante, dérange la routine de Monsieur Van Aerde, peu habitué aux fossiles vivants. Qui de l'animal palpitant de vie ou du méticuleux retraité aura raison de l'autre ?
55. Gaspard, des chevaux : La vie d'un homme de cheval au temps de Louis XIV
Philippe Deblaise
3.25★ (10)

1669, aux écuries de Saint-Germain, monsieur Jean, le maréchal du duc de Lude, présente à la Cour les chevaux que le Bey de Tunis a envoyés en présent au roi Louis XIV. Caché dans le foin, un témoin d'une douzaine d'années, Gaspard, est fasciné par ce qu'il aperçoit. Des chevaux, il en a déjà vu des centaines. Mais là, le spectacle lui coupe le souffle. Il vient de tomber sous le charme du Turc, un petit étalon alezan brûlé dont la fougue et la beauté ne sont en rien comparables à tout ce qu'il connaît cdéjà : Gaspard vient de découvrir ce qu'est le sang , et cela le marquera pour toujours. Désormais, son destin sera lié aux chevaux : Gaspard deviendra un des plus brillants vétérinaires et écuyers de son époque. Inspiré de la vie d'un des plus grands hommes de cheval du temps de Louis XIV, Gaspard de Saunier, ce roman picaresque a été écrit par un des meilleurs spécialistes de la littérature équestre, Philippe Deblaise. Fondateur de la librairie Philippica, bien connue des amateurs de livres anciens, Deblaise est non seulement un expert mondialement respecté, mais aussi un éleveur de chevaux passionné. Avec ce premier roman, il mène ses deux passions, la littérature et la pratique des chevaux, un peu comme Gaspard de Saunier qui partagea sa vie entre l'écriture et l'équitation. Si bien qu'on ne sait plus qui, de Gaspard Deblaise ou de Philippe de Saunier détient la clé de ce grand roman de culture et d'aventures.
56. L'écuyer du Roi-Soleil
Dominique Basquiat
2.25★ (4)

A la Cour du roi d'Espagne, le duc de Vargance se soucie peu des intrigues d'une monarchie ibérique décadente. Il se réfugie dans son palais auprès de ses chevaux, sa passion. Brillant écuyer, le duc est appelé à Versailles afin de dispenser son art dans les prestigieuses écuries du roi. Mais à peine arrivé en France, le duc est témoin d'un meurtre, il découvre une mystérieuse lettre et se trouve mêlé, malgré lui, aux complots de l'intrigante marquise de Montespan. Dès lors, tout se complique pour Vargance et une machine infernale se referme progressivement sur lui. Derrière les fastes de la Cour, il découvre un monde aux apparences trompeuses qui dissimule bien des mystères et d'inavouables secrets...
57. Le pérégrin émerveillé
Jean-Louis Gouraud
4.17★ (38)

Le 1er mai 1990, Jean-Louis Gouraud quitte la région parisienne avec deux chevaux et entame un voyage qui va l'amener jusqu'à la Moscou soviétique après avoir parcouru 3333 kilomètres en 75 jours. Récit d?un exploit équestre, réflexion sur le temps et l'espace et portrait d?un empire où en chaque homme sommeille un cosaque.
58. Architecture équestre : Hauts lieux dédiés au cheval en Europe
Patrice Franchet d'Espèrey
Les multiples usages auxquels se prêta le cheval furent à l'origine de bâtiments d'une extrême diversité, construits en grand nombre et encore très présents sur l'ensemble du territoire européen : écuries, manèges, académies, casernes et écoles de cavalerie, haras privés ou nationaux, cirques, hippodromes? L'Ecole nationale d'équitation a souhaité coordonner une réflexion d'envergure européenne sur le thème de l'architecture équestre. Son objectif est de mettre en évidence les monuments et hauts lieux dédiés au cheval, de la fin du Moyen Âge à nos jours, rendre hommage à leur influence nationale ou internationale et souligner leur place dans l'histoire de l'architecture et du décor aussi bien que leur valeur patrimoniale.
59. Chevaux et cavaliers arabes dans les arts d'Orient et d'Occident
Institut du Monde Arabe
5.00★ (13)

En arabe, le terme furûsiyya désigne les disciplines scientifiques et techniques se rapportant au cheval dans son acception la plus large. Forgé dès la seconde moitié du VIIIe siècle de l'ère chrétienne sous le règne des califes abbassides, ce vocable recouvre l'équitation et le dressage, l'hippologie et l'art vétérinaire, l'art et la technologie militaires, la formation du cavalier et du fantassin, la cynégétique et les sports d'adresse. A ces pratiques s'ajoute un code de vertus chevaleresques. Cet ensemble témoigne de la passion que les Arabes nourrissent pour le cheval depuis l'Antiquité tardive, héritiers en cela de traditions antérieures ou voisines. Les arts islamiques reflètent cette passion et la place du cheval dans le vécu et dans l'imaginaire arabo-musulman. Les représentations de chevaux et de cavaliers foisonnent évidemment dans les manuscrits et les miniatures, mais aussi sur les céramiques, les métaux, les textiles. Ces figurations, dans lesquelles le harnachement du cheval et l'équipement du cavalier sont détaillés avec soin, transcrivent une réalité qui dépasse la nécessité fonctionnelle pour faire de ces éléments des chefs-d'?uvre de l'art décoratif. L'ouvrage invite à la découverte des univers équestres de l'Islam - les sources, la furûsiyya, le cheval et le prince, le cheval littéraire - etpropose d'aller au-delà avec la vision du cheval arabe, s cette fois en terme de race, dans la création artistique occidentale du XIXe siècle. À la suite de la campagne d'Égypte et du voyage des artistes en Orient, celui-ci véhicule le goût de l'ailleurs et féconde l'imagination. Les essais et les commentaires d'?uvres rédigés par des historiens, des historiens de l'art, des conservateurs de musées et de bibliothèques apportent un éclairage nouveau et multiple sur la relation de l'homme avec sa " plus belle Conquête ".Catalogue de l'exposition présentée à l'Institut du monde arabe à Paris du 26 novembre 2002 au 30 mars 2003.
60. Le Cheval blême
David B.
3.73★ (33)

Recueil de cauchemars notés par l'Auteur durant une dizaine d'années et transposés en bande dessinée, cet album forme une série de nouvelles noires et fantastiques qui résonnent dans le plus profond de notre inconscient.
61. Le cheval blême
Boris Savinkov
3.34★ (82)

Sous la forme d'un journal intime, Le Cheval blême rapporte la confession d'un chef révolutionnaire russe, un homme sans foi ni loi, qui prépare un attentat contre le gouverneur général de Moscou. Combat politique, interrogations mystiques, scrupules et doutes, mais aussi amour et sexe lient les cinq membres du commando, dont un seul réchappera à la mort. Publié en 1908, ce roman. empreint d'un profond désarroi moral et largement autobiographique - Savinkov fut le cerveau de l'assassinat du grand-duc Serge en 1905 -, interroge la justification éthique de l'acte terroriste sur fond de commandement biblique (" Tu ne tueras point "). Dans la lignée de Dostoïevski, cette ?uvre à la fois cynique et saisissante est, aujourd'hui encore, d'une prodigieuse modernité.
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