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4.17/5 (sur 3 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Ancien collaborateur des magazines "Bateaux" (1990-1998) et "Voiles et Voiliers", Patrick Benoiton a été responsable éditorial des éditions Loisirs nautiques (1999-2004).

Il a participé à la Mini-Transat en 1997. Il a été administrateur de l’association Classe Mini qui réunit tous les coureurs.

Titulaire d'un diplôme de thérapeute psycho corporel à l’École de Psychologie Biodynamique Évolutive à Montpellier (2007-2012), il est praticien en thérapie psychocorporelle, psychothérapeute et psycho-énergéticien à Valence (Drôme).

page Facebook : https://www.facebook.com/patrick.benoiton.5

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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
J'aime le regard incongru, incrédule et teinté d'admiration de ceux à qui je raconte que j'ai traversé l'Atlantique sur un petit voilier qui rentre dans leur garage. "Qui ? Toi, avec qui je prends l'apéro ?" Un regard qui en dit long sur les interdits que l'on se crée. Ou plutôt sur les rêves que l'on ne s'autorise pas à vivre. Car au début de toute aventure, il y a un rêve.
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"Pourquoi embarquons-nous dans une course aussi difficile et dangereuse sur des si petits bateaux ? Certains prétendent que c'est par soif de gloriole. D'autres assurent que c'est pour l'argent. Risquer sa vie pour se faire de la publicité ou devenir riche à titre posthume serait ridicule. Ces gens-là ne connaissent rien aux gens de la mer. Je crois que l'homme a toujours envie de se confronter aux éléments pour essayer de les dominer. Je crois aussi que l'homme a besoin parfois de se surpasser pour dominer ses craintes. Je crois enfin que, face à l'immense troupeau blanc qui court sur les crêtes de l'océan, un homme et un bateau peuvent vivre une inoubliable histoire d'amour. Mais peut-être suis-je maboul..." Ainsi s'exprimait Daniel Gilard dans l'hebdomadaire grand public VSD, quelque temps avant le départ de la première édition, en 1977.
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Préface

Comme si cette traversée pouvait représenter à elle seule le sens de toute une existence... Au moment où j'ai réalisé cette première traversée de l'Atlantique en solitaire, j'ai senti au plus profond de moi cette sensation.
Je cherchais ce sentiment et ce sens à ma vie, face à mon éducation, face à l'incertitude des choix qui se bousculaient dans ma tête. Qu'allais-je donner comme orientation à ma vie d'adulte, d'homme ? J'ai cherché un événement fondateur qui me révèle à mes yeux, à mon coeur et aux autres. J'y ai trouvé une communauté d'âmes en recherche de cette même quête. Le cadeau était simple et pourtant il y avait déjà tout et l'essentiel. J'y ai mis tout ce que j'avais au sens propre et au sens figuré, comme si la suite en dépendait. Jusqu'à la ligne en Martinique, sans connaître l'issue de la traversée sur ce bateau de 6,50 mètres, je suis devenu ce que j'étais au plus profond de moi et plus encore. Cherchez des rencontres ou des événements qui vous transcendent et vous transportent au-delà de votre imagination. La vie, comme les Mini-Transat, auront toujours plus d'imagination que vous !

Thomas Coville
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Aumônier d'un lycée rochelais, encouragé par Isabelle Autissier mais pas par son évêque, Fabien Mounier a terminé avant-dernier des prototypes en 1995. Il livre cette réflexion profonde qui me paraît résumer ce qui se passe pour chacun lors de cette traversée et qui est célébré lors des arrivées : "Le temps de la mer, c'est le temps du désert ; traverser la mer, c'est traverser la mort. Quand on l'a fait, on n'est pas plus grand, on n'est pas plus fort, mais on a réalisé quelque chose."
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La remise des prix de la première édition de la Mini-Transat, à Antigua en 1977, fera écrire à Daniel Gilard, dans son livre "Petit Dauphin sur la peau du diable" : "Je regarde le symbole de ma victoire (un petit voilier en os collé sur un caillou vert) et j'ai envie de rire. En prendre plein la gueule, risquer de couler, s'éreinter, ne pas dormir, mal bouffer, se brûler au soleil, s'esquinter un pied, traverser l'Atlantique pour gagner un os, même un chien famélique ne l'aurait pas fait. Aucun de nous, pour de l'argent, beaucoup d'argent, ne l'aurait fait. Mais pour la beauté du geste, par amour de la voile et des jolis bateaux, nous avons tous tout accepté. Je crois qu'aimer la mer, c'est ça." L'acte gratuit. Pour se faire plaisir. Pour se convaincre que l'on est capable, pour se prouver que l'on est vivant. Tout simplement.
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Beaucoup partent avec une bibliothèque de trois ou quatre livres pour leur permettre de s'évader un temps de leur environnement humide. Il y a même eu des best-sellers lors de certaines éditions, comme Rouge Brésil, de Jean-Christophe Rufin, à bord de nombreux bateaux en 2001, quand la flotte est arrivée pour la première fois dans la baie de Tous les Saints... Mais ce sont "Les instructions nautiques" qui remportent la palme du best-seller hors catégorie. Cet ouvrage rébarbatif fait partie de l'équipement de sécurité obligatoire de chaque navire. Quand le bateau est calé à une allure stable, que l'on a eu son saoul de sommeil, s'il n'y a pas de livre à bord, elles restent la seule échappatoire en cas d'ennui.
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Daniel Gilard, en 1977, traverse son deuxième front dépressionnaire. "Le vacarme assourdissant de la mer et du vent est insupportable. Dans le ciel, des nuages fuligineux courent dans un chassé-croisé confus, imprégnant tout le décor d'une lumière grisâtre et lugubre. Parfois, dans une rafale encore plus violente que les précédentes, le petit voilier se coucher sur un flanc, sa barre de flèche dans l'eau, paraissant lassé de tant de lutte. Et puis, parce qu'il est un bon bateau, péniblement, il se redresse pour escalader les collines liquides qui lui barrent le passage."
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"Voyez-vous, l'avantage des tempêtes, c'est qu'elles vous libèrent de tout souci. Contre les éléments déchaînés, il n'y a rien à faire. Alors on ne fait rien. On s'en remet au destin." Michel Tournier
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Ellen MacArthur, en 1997, n'a cessé de parler à son bateau comme à un compagnon. A l'arrivée, avant de mettre pied à terre, elle le remercie en caressant son étrave, naturellement, comme on remercie un ami... On partage tellement avec son bateau. Il est le premier témoin de tout se qui se passe pendant la traversée. S'il pouvait s'exprimer, il pourrait en raconter des histoires, et des croustillantes, des émouvantes, des compatissantes, des enivrantes...
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"La maturité de l'homme, c'est d'avoir retrouvé le sérieux qu'on avait au jeu quand on était enfant." Friedrich Wilhelm Nietzsche
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— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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