Patrick-Max Girard

Ce nouveau roman de Patrick Max Girard est une magnifique surprise ... Si son précédent livre "Retour à la villa d'Estes" fut captivant, "Louise" demeure d'une tout autre envergure . Dés les premières pages, on oublie le style sobre et raffiné pour se plonger dans un roman construit sur un fond historique puissant, la guerre de 14 18, vue par de petites gens, construite sur les prémices de la libération de la femme qui reste encore aujourd'hui remise en question... Un livre qui se déroule au début du XXme siècle mais qui reste universel par les questions qu'il soulève et qui nous interpellent... Son auteur a su avec une acuité rare se mettre dans la peau de ces deux soeurs qui se débattent dans leur époque mais qui réussissent à conserver une flamme, un optimisme contagieux qui rajoute encore tant de plaisir à cette lecture

Un roman très bien écrit, le style est agréable et détaillé. On suit volontiers l’ascension sociale du simple ouvrier volontaire et travailleur, on aime son histoire d’amour avec la tranquille veuve. On adore les lieux parfaitement décrits. Le texte est à la fois bien documenté et poétique. Je vous laisse découvrir.

Bel "objet" que ce recueil de nouvelles très différentes les unes des autres et pleines de poésie. Belle écriture classique qui s'affirme avec ce deuxième ouvrage après "Des animaux et des hommes". Parsemé de jolies photos, ce qui est rare...

J'aime la qualité de l'écriture, la précision des mots et une histoire qui a su éviter le piège du mélodrame.

À quand le prochain roman ?

Une histoire courte, au cœur de la Venitie de l'après seconde guerre, contée sur un rythme dynamique, avec une plume très efficace et agréable. On s'attache très vite aux personnages qu'on a envie de suivre davantage. J'ai hâte de découvrir les autres romans de cet auteur.

À chacun de ses livres, l'auteur progresse.

J'ai aimé dès les premières nouvelles, dont la diversité des thèmes et l'exactitude du vocabulaire était impressionnantes, puis les deux romans qui se déroulent aux environs d'Aix montraient une belle maîtrise de l'histoire menée, toujours avec le souci de la justesse du vocabulaire.

Ensuite, dans un tout autre registre, les souvenirs d'enfance en Algérie, P.M. Girard a su prendre de la hauteur, donner le point de vue du vécu sans haine ni amertume.

Là, j'ai dégusté, car il y a en plus la complexité de l'histoire dans le temps et dans les lieux.

Bref, à lire sans restriction.

"Derrière le Rideau" est le dernier (et le meilleur!) roman de Patrick-Max-Girard...

Une histoire trépidante: suspense, amour et peur, pendant une période historique en Europe de l'Est un peu oubliée... On ne s'ennuie pas et on ne peut pas le lâcher!

Laurent Marie



Chroniques d’une enfance, d’un gamin né sous le soleil d’Alger et devenu, comme tant d’autres, « pied noir »... chez lui nulle part et en même temps partout chez lui. Nous le suivons à partir de la fin des années 40 et chaque année, pendant les 20 premières années de sa vie et, contant en parallèle grande et petite histoire,

Patrick-Max Girard

décline, comme toujours avec talent, ses souvenirs tendres et touchants d’une jeunesse dans laquelle beaucoup se retrouveront. C’était hier !...

Un livre qui touche. Plein d'humanité. Ce sont les vingt premières années d'une vie. Sa vie (celle de l'auteur) de jeune enfant pied-noir pendant la guerre d'Algérie, son arrachement à ses racines et sa vie d'enfant après.

Ce n'est pas une simple biographie, c'est aussi le témoignage de ce qu'ont vécu d'autres enfants placés dans le même contexte.

Aucun mélodrame, aucun pathos, pas de trémolos, juste le récit de ce qui a touché cet enfant et comment il s'est construit. C'est ce qui fait la force de ce livre.

Autre force : le choix des mots et la qualité d'écriture.

Rien à voir avec une biographie pleureuse ou ennuyeuse.

Je ne sais plus qui a dit "Un récit de vie, c'est un regard d'aujourd'hui sur une histoire d'hier". Dans ce livre, le récit mérite vraiment d'être lu.

Dans son dernier roman encore la Provence et la musique, des thèmes chers à Patrick Max Girard. La période cette fois est plus proche de nous (1968) mais le récit toujours témoigne d'une imagination débordante avec du suspense, de l'amour, et une construction surprenante et originale.

L'époque de mai 1968. La rébellion d'une jeune fille dont la route semble pourtant toute tracée.

Toujours cette jolie écriture qu'on lit avec plaisir et un sujet complètement différent des précédents livres, mais quand même en toile de fond toujours de la musique et de Provence pour notre plus grand plaisir

Que d'évènements ! Et à chacun on est surpris de ne pas s'y être attendu ! Ils mènent pourtant à une fin qui reste douce.

J'ai beaucoup aimé ce livre, que j'ai trouvé plein de sensibilité.

J'ai toujours pensé que les maisons (du moins certaines) ont une âme et l'auteur du livre l'illustre parfaitement.

Cela donne envie d'aller découvrir le village d'Ébrière et d'imaginer dans ce cadre l'histoire de la bergerie et la vie de ce berger telle que raconté par P. Girard.

Voici une jolie histoire qui peut être celle de bien des émigrés italiens du XXe siècle.

À mon sens ce n'est pas l'histoire d'amour qui est la plus importante, mais comment, face à bien des vicissitudes de la vie, l'être humain est capable de saisir sa chance.

Ce roman donne également la part belle à deux instruments, le violoncelle et la guitare.

J'aime l'écriture de P. Girard. Il nous apporte plein d'enseignements sérieux sur la vie de l'époque et n'hésite pas à nous rappeler qu'à l'époque concernée il existait des femmes beaucoup plus modernes et des hommes plus compréhensifs qu'il n'y paraissait.

Belle histoire d'un jeune homme obligé de quitter son pays la Sardaigne dans les années 40 suite à la mort de son père. Sur fond de guerre il se retrouve au panier à Marseille où il peut finalement exercer son art. La musique est omniprésente mais les intrigues aussi!

Des nouvelles aux histoires très diversifiées et très documentées.

Et souvent l'art de nous faire entrer en douceur dans un monde parallèle où l'on découvre qu'entre animaux et hommes, la vie est parfois étrangement similaire.

Un beau travail pour un premier livre