Citations de Patrick Morel (29)
Les femmes ont toujours besoin d’un bricoleur pour monter un meuble ou accrocher une étagère.
Soleil en octobre vaut mieux qu’abeilles en novembre !
p 22 « Le gamin renifla avant d’essuyer d’un revers de manche énergique un nez fontaine. Une façon pour lui de se donner du courage,
n’imaginant pas deux heures plus tôt qu’il finirait dans les mains d’un flic. Beur de surcroit.
– Tout ça, c’est d’la faute à l’autre con !
– Tu parles de qui ?
– Bah de Benji ! C’est lui qu’à eu l’idée …
– Ton frère ?
– Ouais. Un malade qu’a pas de couilles !
– Dis, c’est comme cela qu’on t’apprend à parler à l’école ?
– Non … mais lui, c’est une vraie baltringue ! »
Une fois lancés, les diesels sont toujours plus difficiles à arrêter.
Dans ces villages où les maisons se ressemblaient toutes. Où la brume vidait d’un coup les rues dès qu’elle glissait de son perchoir bien ancré plus au nord. Où le désespoir tuait plus sûrement les gens qu’un virus élevé au rang de menace planétaire. Où la bière enrhumait les esprits à défaut de les réveiller. Par peur d’avoir à combattre les fantômes…
Trop de répression aiguise les conduites déviantes.
Dans la vie qu’il faut savoir à un moment ou un autre tourner la page. Les années passées ensemble nous ont liés pour toujours. Et si la flamme n’est plus là, il reste une complicité, des liens qu’il fallait retendre. Une manière de faire la paix avant un nouveau cycle de relations.
Quand la douleur est en toi, fais tout pour qu’elle devienne une force…
Depuis quelques jours déjà, le calendrier s’était calé sur avril et le thermomètre de la pharmacie voisine affichait gaillardement vingt-trois degrés Celsius. De quoi réchauffer pleinement le cœur des plus endurcis.
Il n’existe à sa connaissance aucune carte routière permettant de traverser le chaotique territoire des soupçons, des mensonges et des preuves forgées de toutes pièces…
C’est en fait l’apanage de tous les hommes d’être machos et grossiers.
En matière de sexe, tout est possible.
Banura appelait indifféremment tous les étrangers “Manche Longue”, histoire de leur rappeler que la rébellion les tenait pour responsables du naufrage du pays et qu'au moindre écart, ils risquaient de finir amputés d'une main ou d'un bras.
L’insoutenable barbarie des hommes taillant à la machette les axes d’un génocide. L’Afrique et ses excès sanguinaires. Terre de contrastes et d’infamie.
Un poivrot n’est pas forcément réfractaire à la littérature.
"Traiter le mal par le mal", lui répétait souvent son père. Un axiome qu'il allait tenter de mettre en application.
Pour le "avec qui?", il lui fallait encore négocier.
Puisque nous devons coopérer, mieux vaut mettre tous nos atouts dans le même panier.
Les lâches ont le don de m’exaspérer !
Depuis toutes ces années, mes parents se livrent une bataille acharnée par livres interposés. Une rivalité dont nous avons été les victimes tout au long de notre enfance et même si aujourd’hui je peux porter un regard moins critique sur notre jeunesse, cela reste néanmoins une blessure. Une blessure douloureuse…
Un écrivain vit en permanence avec ses héros. Il évolue dans une bulle, une sphère où plus rien ne compte. Seule l’histoire qu’il écrit a de l’importance.