AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Patrick Saint-Lambert (19)


Un moment s'écoula puis Simon Berte repris d'un ton pensif :
- Excusez ma franchise mais vous êtres beaucoup trop intelligente pour faire le métier de femme de chambre
- Je ne suis pas femme de chambre, rétorqua Vicky, je suis journaliste.
Commenter  J’apprécie          20
Elle regarda le chat et le chat lui rendit son regard en miaulant tout bas, d'un ton suppliant.
Il y avait toujours, au fond de ses yeux dorés, une question pathétique et indéchiffrable. Vicky aurait bien voulu comprendre ce langage muet et, comme chaque fois qu'elle se heurtait à une impossibilité, elle commença à s'énerver.
- C'est stupide, déclara-t-elle. Les bêtes devraient pouvoir parler.
Commenter  J’apprécie          20
... Et puis, à quoi ça sert de se laver, puisque, après, on est de nouveau sale ?
— D’abord, c’est une question d’hygiène. La saleté empêche ta peau de respirer, de la même façon que si tu te mettais de l’ouate dans ton nez. Ensuite, c’est une question de courtoisie. Si tu continues à ne pas te laver, tu finiras par sentir aussi mauvais que le chien de Mrs Parker, ce qui ne serait pas agréable pour ceux qui t’approchent. Enfin, cela me ferait plaisir.
Commenter  J’apprécie          20
Quand on est couché, abandonné à d’autres mains pour les soins les plus intimes, on se sent tellement diminué.D’exprimer tout haut ce qui représentait pour elle le métier d’infirmière lui en faisait prendre une conscience plus aiguë.
Commenter  J’apprécie          20
La tempête n’était plus qu’un oiseau aux ailes brisées, qui se traîne avant de mourir.
Commenter  J’apprécie          10
Certaines femmes sont très maternelles, d’autres moins. De plus, le chagrin peut momentanément obnubiler certaines réactions.
Commenter  J’apprécie          10
Pour connaître le dépaysement, il aurait fallu franchir la ceinture de verdure et de fleurs de la ville.
Commenter  J’apprécie          10
C’était comme un cocon préservé du bruit, de l’agitation, des passions du dehors. Il suffisait de fermer la porte, de tirer les rideaux pour que le monde extérieur disparaisse. Etre deux et ne plus faire qu’un… Tout partager...
Commenter  J’apprécie          10
A quoi bon ramasser des diamants si on ne peut rien en faire !
Commenter  J’apprécie          10
Mais oui. Ça s'appelle souffler le chaud et le froid. C'est une technique vieille comme le monde mais qui réussit toujours.
Commenter  J’apprécie          00
Le passé s'était estompé très vite. Il n'éprouvait aucun regret, aucune nostalgie du pays natal. Il n'avait pris que trois mois de vacances au lieu des six mois auxquels il avait droit et les avait passés au Japon.
Commenter  J’apprécie          00
Une femme plus expérimentée, telle que Marcia Batteson, par exemple, ou même miss Trottmol, qui affirmait ne plus se faire aucune illusion sur la nature humaine, aurait identifié ce fantôme de parfum qu'on retrouvait dans le sillage de quelques Chinoises jeunes, jolies et très maquillées, ces Chinoises que miss Trottmol nommait « Ces femmes-là » en reniflant très fort.
Commenter  J’apprécie          00
Ce n'est pas un regret mais une simple constatation Puis, lentement, une inquiétude se fait jour, la jeune femme se regarde dans le miroir encadré de bambou et découvre un visage gris, des cheveux plats et trop gras. Elle n'est pas plus sotte qu'une autre, elle sait bien qu'un mari se conquiert chaque jour. Seulement, elle a cessé depuis si longtemps de faire les gestes nécessaires qu'elle a presque désappris ceux-ci.
Commenter  J’apprécie          00
Il n'y a pas eu de reproches, pas d'irritation, seulement une lassitude de plus en plus profonde devant cette femme étrangère à tout ce qui n'était pas sa douleur.
Commenter  J’apprécie          00
Ce qu'on avait dit des pressentiments lui revint à la mémoire et il fit la grimace. Il n'aimait pas penser à ces choses, surtout la nuit. Cela risquait d'amener un rêve, toujours le même.
Commenter  J’apprécie          00
À quoi bon acheter une étoffe, choisir un patron, tailler la robe ! A quoi bon puisque la petite voix qui disait « Jolie, maman » s'est tue à jamais !
Commenter  J’apprécie          00
Les rêves aussi signifient quelque chose, reprit Marcia avec une douce obstination.
Ils signifient simplement que vous avez trop mangé répliqua son interlocutrice d'un ton brusque. 
Commenter  J’apprécie          00
Ann songeait à tous ceux parmi lesquels elle vivait, Florence, Catherine, Bernhard, Monica, Lewis, Guillaume, Francis… Qu’elle le veuille ou non, ils faisaient partie de son existence, elle était reliée à eux par d’invisibles fils. Leurs actes influençaient imperceptiblement sa destinée, tout comme ses actes à elle influençaient la leur.
Commenter  J’apprécie          00
Elle était pareille à ce désert qui les entourait et que les Hottentots appelaient le Namib, « là où rien ne vit ». Les sources de la pitié, de la tendresse, du pardon s’étaient taries, il n’y avait plus que ce vent brûlant qui ravageait tout sur son passage.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Patrick Saint-Lambert (15)Voir plus

Quiz Voir plus

Antigone de Jean ANOUILH

D'où le dramaturge a-t-il tiré l'idée ?

De Sophocle
De Homère
De Sofocles
D'Erasme

30 questions
359 lecteurs ont répondu
Thème : Antigone de Jean AnouilhCréer un quiz sur cet auteur

{* *}