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Critiques de Patrick de Gmeline (18)
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Les As de la Grande Guerre

La parution du « Charles Nungesser » de Patrick de Gmeline m’a donné envie de relire son étude sur « Les as de la grande guerre » publié il y a vingt ans déjà et qui reste, à mes yeux, l’ouvrage de référence sur ce sujet.



Etudiant les français, les allemands, les britanniques, les américains, les russes, les austro-hongrois et les italiens, l’auteur raconte l’épopée des chevaliers du ciel sur tous les fronts européens.



De 1914 à 1918, il nous fait vivre les époques successives de cette guerre aérienne, qui est d’abord une guerre d’observation, puis une série de duels empreints d’esprit chevaleresque, puis le bombardement et la chasse avec les évolutions tactiques et stratégiques qui donnent naissance aux escadrilles de plus en plus nombreuses.



Guerre de pilotes, mais aussi guerre d’avions, qui connaissent de grands progrès durant la guerre et qui dessinent un monoplace dans lequel le pilote est aussi observateur, chasseur et bombardier.



Epopée humaine dont l’auteur nous raconte avec talent les principaux héros Guynemer, Nungesser, Fonck et Boelcke, Immelmann, Richthofen ou Voss, Hawker, Ball, McCudden ou Mannock, Nesterov, Kazakov ou Krouten, Rickenbacker, Luke ou Lufbery, Baracca, Coppens, Meulemeester ou Brumowski, des élites qui, sous des uniformes différents, se respectent et s’admirent souvent.



Illustré par un riche cahier photographique et doté d’un précieux index ce livre est aussi incontournable pour la guerre aérienne, que « Histoire maritime de la première guerre mondiale » de Paul Chack et Jean-Jacques Antier l’est pour la guerre navale.
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Les Cadets de Saumur : Juin 1940

Publié en 2010, pour le soixante dixième anniversaire de juin 1940, ce livre est à mes yeux l'ouvrage de référence sur la bataille de Saumur.



Son auteur a rencontré les derniers survivants, lu tous les documents français et allemands et sondé les archives militaires. Ce qui offre un ouvrage complet, doté d'une riche photothèque, d'une bibliographie et d'une cartographie et enrichi d'annexes passionnantes avec les listes exhaustives des combattants français et des tués au combat.



Patrick de GMELINE est un historien militaire reconnu, héritier d'une illustre lignée de soldats, qui a le talent de nous faire vivre l'épopée de ceux que les cavaliers allemands surnommèrent "les cadets" avant de leur rendre les honneurs et la liberté.
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Charles Nungesser

Comment aborder ce monument de la Première guerre mondiale ayant donné son nom, avec ou sans Coli, à bien des rues, établissements scolaires et autres ?



Qui était Charles Nungesser, derrière le palmarès impressionnant de ses victoires (43 homologuées), sous son uniforme du 2e Hussards couvert de médailles (longtemps l'aviation française n'a pas eu d'uniforme spécifique et les aviateurs ont continué à porter l'uniforme de l'arme dont ils étaient détachés) ?



Une enfance marquée par le divorce de ses parents et la stigmatisation qui va avec.

Une scolarité très moyenne, mais une belle énergie et des aptitudes physiques lui permettent d'en flanquer plein la vue à ses petits

camarades : "il joue au football, court, saute, nage, boxe, pédale, fait de la moto" !



Surtout, il a un joli coup de crayon et une vivacité d'esprit qui trouvent à s'épanouir à l'école nationale professionnelle d'Armentières d'où il sort avec un diplôme en mécanique et en électricité.



Nous sommes en 1912, le jeune Charles a 15 ans, un caractère affirmé, et "il veut faire quelque chose dans les avions ou l'électricité, mais quelque chose. Il bricole aussi les automobiles…"



Après quelques péripéties et un séjour de près de deux ans en Argentine où il a l'occasion de faire son baptême de l'air sur un Blériot, il revient en France pour remplir ses obligations militaires.



Il est incorporé au 2e régiment de hussards le 25 mai 1914.

Le 3 août, l'Allemagne déclare la guerre à la France et à la Belgique.



Nungesser se fait rapidement remarquer par une action d'éclat, menée de façon peu orthodoxe mais qui lui vaut ses premiers galons, la Médaille militaire et une voiture, une Mors, prise à l'ennemi.

Il profite de l'occasion pour parler de son désir de rejoindre l'aviation, où il est détaché le 22 janvier 1915 et où il est remarqué dès sa formation pour ses grandes qualités de pilote, "n'ayant cassé ni endommagé aucun des appareils qui lui sont confiés" soulignent ses supérieurs qui n'en reviennent pas.



Vont suivre les années de guerre, les exploits aériens, et surtout cette passion pour le vol qui ne se démentira jamais.

Nungesser est grièvement blessé à plusieurs reprises, mais il refuse la réforme et continue de voler, même s'il faut pour cela qu'il soit transporté dans son coucou, où il veut vérifier s'il peut faire des acrobaties avec une seule jambe ; même s'il doit demander une "permission" pour quitter l'hôpital quelques jours et retourner voler en virtuose sur le front…



La France a compté 184 as parmi ses pilotes de chasse de la Première Guerre mondiale.

Charles Nungesser est le troisième d'entre eux avec ses 43 victoires homologuées et ses 14 non homologuées, derrière l'As des As René Fonck et Georges Guynemer.



Comment continuer à assouvir sa passion pour l'aviation après l'armistice ?

Nungesser fait des démonstrations de combat aérien durant des meetings, en Europe puis aux États-Unis.

Il monte une école de pilotage à Orly, voyage beaucoup, participe à des évènements sportifs, se marie, fait même du cinéma.



La constante, tout de même, c'est le manque de moyens. Toujours plein d'allant et doué pour la communication, Charles Nungesser n'est en revanche pas bon gestionnaire. Il ne s'enrichira jamais, ni en Amérique du Sud, ni durant la guerre, ni après.



C'est en cherchant à améliorer sa situation matérielle qu'il décide d'entreprendre la traversée de l'Atlantique, Paris-New-York sans escale.

Il choisit François Coli comme navigateur et Pierre Levasseur comme constructeur aéronautique.



Le Levasseur PL.8 baptisé l'Oiseau Blanc décollera du Bourget le 8 mai 1927 aux petites heures de l'aube.

Les avions qui lui font escorte jusqu'à Étretat verront sa silhouette blanche se fondre entre ciel et mer avant de disparaître à l'horizon.

L'Oiseau Blanc n'arrivera jamais à New York.



Patrick de Gmeline a pu s'appuyer sur nombre d'archives privées pour enrichir le parcours déjà connu de Charles Nungesser durant la Grande Guerre, et ne pas limiter le reste de sa vie à l'histoire de sa disparition aux commandes de l'Oiseau Blanc, avec François Coli.

Il lui rend l'épaisseur de toutes ces années de formation, depuis son enfance jusqu'à son séjour en Amérique du Sud, qui l'amèneront à devenir un as de l'aviation.

Il évoque toutes sortes d'anecdotes autour de sa vie de pilote pour souligner un trait d'un caractère bien trempé, son très grand courage, sa passion pour la mécanique, les avions et les voitures, son humour, son culot, et cette manie de se casser la figure au sens propre au cours d'accidents impressionnants dont il se relève toujours…

Il n'est nul besoin de romancer, la vie de Charles Nungesser est exceptionnelle.



L'auteur ne semble pas se permettre le moindre écart, il laisse parler les documents et les témoins, nous plonge dans les citations accompagnant les décorations de l'aviateur, les extraits d'articles et parfois de livres à son sujet.

Si Patrick de Gmeline confronte différents points de vue, c'est surtout autour de la disparition de l'Oiseau Blanc et de ses deux pilotes, rappelant les différentes hypothèses ainsi que les enquêtes menées au fil des ans.



Mais ses choix pointent clairement dans une seule et même direction : rien ne viendra ternir le portrait de Nungesser dans les pages de cet ouvrage.

Il n'y a pas de regard critique à porter sur le héros mort à 35 ans avec son navigateur François Coli âgé de 45 ans, dans des conditions non encore éclaircies près d'un siècle après.

Bien sûr, je comprends l'admiration de Patrick de Gmeline pour une personnalité si manifestement douée pour le pilotage, alors même que l'aviation balbutiait à peine, et avec de belles qualités de coeur ; un tel manque d'aspérités le dépouille cependant d'une part d'humanité, que ne suffisent pas à compenser ses traits d'humour et son grand sens de la répartie…



Merci à #NetGalleyFrance, à Patrick de Gmeline et aux éditions du Rocher.
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Charles Nungesser

#CharlesNungesser #NetGalleyFrance



Quel homme fascinant que ce Charles Nungesser ! Tout le monde connait au moins les noms des aviateurs Nungesser et Coli, disparus dans l'Atlantique nord en tentant la première traversée d'est en ouest !



Nungesser a gagné sa réputation, sa légende et sa gueule cassée bien avant cet envol de l'Oiseau blanc par-dessus l'océan en 1927 !



Adolescent il est parti en Argentine c'est un oncle maternel où il vivra comme un cow-boy puis rentrera en France pour effectuer son service militaire qui coïncidera avec le début de la Grande Guerre. Il se fait rapidement remarquer après avoir pris une voiture à un gradé allemand avec des documents importants.



D'abord dans la cavalerie il sera détaché dans le premier régiment d'aviation où il aura son brevet d'aviateur. Commence alors pour lui une longue suite de victoires et de blessures qui ne l'empêcheront pas de continuer à se battre. Des mécaniciens le portent dans son avion et l'en extraient pour le remettre à l'hôpital voisin ! Intrépide voire téméraire !



Après avoir lu la liste de ses blessures et plus particulièrement celles du visage, je me suis dit que les chirurgiens de cette époque étaient vraiment des magiciens !



Patrick de Gmeline a rédigé cette biographie d'après des documents avérés et non pas juste sur une transmission de la légende tout en mettant bien en avant la vérité qui était parfois plus stupéfiante que la légende ! le premier et dernier envol de l'Oiseau blanc est bien relaté sur des témoignages complémentaires découverts des années plus tard et qui permettent de pousser assez loin ce voyage ! Mais les raisons et le lieu précis de la disparition des deux aviateurs ne se trouveront pas encore dans le livre et il semble peu vraisemblable que nous le sachions, les recherches de l'auteur semblent exhaustives au regard des moyens de communication de cette époque.



J'ai lu sur une liseuse, petit format, et ce n'est vraiment pas le format idéal, les notes de bas de page se retrouvant au milieu du texte que j'ai dû relire avant et après pour retrouver le rythme ! Un cahier photo est inclus dans le livre



Challenge MULTI-DEFIS 2021
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Avec le Maréchal Juin

Ecrire une biographie est chose bien difficile et plus encore quand il s'agit d'une bande dessinée. Quand en plus on s'attaque au seul personnage fait Maréchal de France de son vivant à l'issue de la Seconde Guerre Mondiale... cela relève du défi.



Au final, cet ouvrage est une bonne première approche de ce personnage haut en couleurs. Juin fait partie de la race des seigneurs à qui nous devons la liberté et que pourtant nous avons petit à petit laissé disparaître dans les limbes de l'Histoire.



On peut bien sûr critiquer la mise en scène ou le dessin. Tout n'est pas parfait mais ce n'est pas là le propos de cet album. Il s'agit ici d'un livre mémoriel et à ce titre il mérite qu'on le lise dès 13 ans.
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Avec Monclar

Depuis plusieurs années, les Editions du Triomphe accomplissent un précieux travail de Biographies Dessinées. Sont ainsi portés à la connaissance, des jeunes et des moins jeunes, de grands noms de l’histoire française. Parmi celles-ci, on trouve notamment de grandes figures militaires comme les Koenig, Juin, Leclerc, de Lattre…



Avec Monclar nous permet de découvrir la vie méconnue et l’engagement constant au service de la France du héros de Narvik en 1940 puis de la Guerre de Corée au début des années cinquante.



Au fil des pages, nous découvrons un chef exigent avec autrui et avec lui-même, n’hésitant pas à s’exposer et à montrer l’exemple. Véritable meneur d’hommes, volontiers frondeur, il se révélera un organisateur hors-pair. Echappant plusieurs fois de peu à la mort, il sera très aimé de ses hommes. Celui qui finira Gouverneur des Invalides aura écrit de très belles pages de l’histoire militaire française notamment à la Légion Etrangère.



Cette BD, entre autres mérites, a celui d’aborder un conflit largement oublié : la Guerre de Corée où fut engagé, sous le commandement de Monclar, un bataillon de volontaires français combattant sous le drapeau de l’ONU. Pour ceux qui veulent creuser ce sujet, je vous conseille la lecture de L’assaut de Crèvecoeur du Colonel Lemire et de Bataillon de Corée d’Erwan Bergot.



Alors, bien sûr, on peut arguer que le dessin n’est pas toujours à la hauteur et que le scénario est trop linéaire mais que valent ces arguments face au devoir de mémoire ? Monclar, notamment Compagnon de la Libération, est un modèle d’abnégation au service de la France. Un modèle à mettre entre toutes les mains pour se rappeler qu’il y a de la grandeur à servir.

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Baron rouge et cigogne blanche

Biographie croisée des deux plus grands as de la première guerre mondiale.L auteur a eu l excellente idée de confronter deux parcours d aviateurs.L un est une personnalité quasi mythique Von Richthofen, que sa mort au combat a quasiment sanctifié.René Fonck ,lui, a survécu à la guerre et n a pas cette aura d ange foudroyé.C est aussi la confrontation de deux pensées et de deux styles.Le hobereau prussien contre l ouvrier vosgien.Richthofen est un mystique avec un rien de morbidité qui ,pour célébrer chacune de ses victoires,faisait fabriquer par un orfèvre une coupe d argent.L autre est un pragmatique,le premier des chasseurs modernes où, seul compte le résultat,non le panache.Peut-être est ce pour cela qu il n a pas la popularité d un Guynemer ou d un Nungesser en France.Ce livre aussi brise certaines idées préconçues sur la chevalerie et la noblesse du combat aérien.Jules Roy l écrivait dans son livre sur Guynemer:le ciel de guerre est le seul endroit où le gibier peut devenir chasseur.La guerre aérienne a ceci de différent qu après avoir effectué une mission,il faut se réhabituer à revivre un jour entier en attendant la mission du lendemain.Ce livre revele bien l horreur de ces combats,livrés sans oxygène à près de 6000 mètres avec un froid qui paralyse les réflexes.L âme ainsi s use encore plus vite que le corps.Un beau récit pour celui qui aime l aviation de la première guerre mondiale et ses héros.
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Avec les Cadets de Saumur

Cette bande-dessinée retrace l'un des épisodes les plus glorieux de l'armée française lors de la campagne de 1940. Alors, que la campagne éclair des allemands touchent à sa fin, les élèves officiers de réserve de l'Ecole de cavalerie de Saumur et quelques autres unités vont livrer une bataille pour l'Honneur.



Pour l'Honneur puisqu'il ne restait que cela. Drapés dans leur courage avec un armement à bout de souffle, ces jeunes gens vont aller au baroud. Héroïques, ils susciteront l'admiration de leurs adversaires qui leur donneront même leur surnom de Cadets.



Il y a dans ces pages beaucoup de héros qui ont donné leur vie pour que soit préservé notre beau pays. Cet album est à mettre entre toutes les mains pour que vive leur souvenir.
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Avec De Lattre de Tassigny

Cette BD illustre avec brio la vie de celui que l'on surnomma "le roi Jean", qui plus est, un de ceux qui nous libérèrent de l’occupation.
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Les Cadets de Saumur : Juin 1940

Si vous aimez l'histore de France et l'histoire militaire ce livre devrait vous intéresser. Il nous fait le récit de la résistance qu'opposèrent les élèves de l'école de cavalerie de Saumur face aux troupes allemandes en juin 1940, juste avant l'armistice, pour les empêcher de traverser la Loire.

Manquant cruellement d'armement ces jeunes éleves encore en formation combattirent pendant plusieurs jours au prix de grands sacrifices avant de devoir battre en retraite.

"Les Cadets de Saumur" nous offre ainsi un admirable témoignage de courage et de refus du renoncement dans une époque de l'histoire de France que la mémoire collective n'a peut être pas l'habitude de considérer sous cet angle.
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Le Maître de cave

Une visite de la Maison de Champagne Taittinger en 2019 et me voilà séduite par ce titre prometteur. Hélas, j'ai été déçue, je m'attendais à autre chose. Le récit de Patrick de Gmeline, spécialiste de l'histoire du Champagne, retrace l'histoire des Ruinart, propriétaires de père en fils de la Maison Ruinart et de la famille Verzenay, maitre de cave de génération en génération de la dite maison Ruinart entre 1729 et 1916.

Dans ce récit, l'auteur retrace également le rayonnement du Champagne à travers le monde.

L'auteur y met trop d'histoire de France et pas assez de technique de fabrication du breuvage. Rien sur les cépages, les assemblages, la vinification. Comme historien du champagne, de Gmeline aurait pu judicieusement distiller ces aspects même dans un texte narratif. L'écriture est agréable, légère voire pétillante et pleine d'humour mais je reste sur ma faim.
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Avec Hélie de Saint-Marc

Retracer la vie d'un tel homme en bande dessinée, le pari était particulièrement osé. Il est brillamment tenu.

Cet ouvrage permettra aux plus jeunes de mieux comprendre notre histoire contemporaine. En suivant le parcours incroyable de cet homme d'honneur, le lecteur verra défiler les horreurs d'un siècle marqué par les conflits et les idéologies mortifères.

Un album qui peut ouvrir à de nombreuses discussions.
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Le 11 novembre 1918 : La 11ème heure du 11ème j..

Une recension réellement précise et excellente, très peu d'anecdotique mais beaucoup de travail!
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Avec De Lattre de Tassigny

Patrick de Gmeline, historien militaire reconnu et Guillaume Berteloot (qui n’est pas novice en tant qu’illustrateur de BD historiques) nous présentent une biographie du personnage français clé de la Seconde guerre mondiale, derrière le Général de Gaulle et à égalité avec le maréchal Leclerc. On retient son débarquement en Provence en août 1944 à la tête de la Première armée française forte de 260 000 hommes (composée à 50% de Maghrébins musulmans, d’un tiers de Pieds-noirs et de 10% de noirs africains) et sa signature lors de la capitulation le 8 mai 1945 de l’armée allemande.



Cet album permet également de découvrir en cinq pages le rôle du personnage durant la Première Guerre mondiale dans la cavalerie (chez les dragons) et dans l’infanterie (le 93e RI basé en Vendée) ainsi que la Guerre du Rif dans les années vingt et les débuts de la Guerre d’Indochine sous la IVe république.



Ponctuellement à plusieurs reprises, dans la première partie de l’ouvrage, apparaît Georges Clémenceau, natif du même village vendéen que le maréchal de Lattre.






Lien : http://crdp.ac-amiens.fr/cdd..
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Le Royal-Etranger

"La Légion ne pleure pas ses morts, elle les honore !"

Avec cette bande dessinée, nous plongeons dans l'histoire mouvementée du 1er Régiment Etranger de Cavalerie et par là même, de l'engagement militaire de la France depuis les années 20. Des montagnes chérifiennes aux plaines syriennes, des neiges alsaciennes aux rizières indochinoises, des déserts sahariens aux montagnes afghanes... nous suivons le parcours de ces hommes qui ont choisi de devenir français par le sang versé.

La principale vertu de cet album est donc de veiller à la transmission du souvenir et elle le fait très bien. Seul bémol, le dessin auquel je n'ai pas vraiment accroché.
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Le Maître de cave

Partez à la découverte de deux familles champenoises, la première la maison Ruinart et la deuxième les Vernezay, son maître de cave.

Leur destin vont les unir pour la gloire d’un des plus prestigieux savoir-faire français.

Ce livre retrace la vie au fil des ans et des générations des membres de ces deux familles. On se laisse emporter dans ce monde avec grand plaisir on en devient presque un membre de la famille !

Champagne 🍾 🥂
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Se battre pour l'Afghanistan : Soldats de m..

On connaissait le travail d'historien de Patrick de Gmeline consacré à la chose militaire.



J'ignorais son attachement aux chasseurs alpins.

De sa rencontre avec Nicolas Le Nen, colonel et chef de corps du 27ème bataillon de chasseurs alpins (27ème BCA) va sortir l'idée d'accompagner l'histoire du bataillon à travers sa préparation et son engagement sur le théâtre d'opération afghan durant 6 mois en 2008-2009.



La professionnalisation de l'armée et la diminution du format de nos troupes entraînent la nécessité d'envoyer sur les théâtres d'opérations extérieurs (TOE) des unités de combat traditionnellement réservées au corps de bataille en Europe. Jusqu'ici, pour l'essentiel, les TOE étaient réservés aux parachutistes et à la Légion Étrangère.



Pour les Chasseurs Alpins du 27ème BCA, l'Afghanistan sera leur premier engament au combat depuis la guerre d'Algérie. Une étape importante dans l'histoire de cette unité de montagne prestigieuse. Son chef de corps, le colonel Le Nen ne voulait pas manquer ce rendez-vous. On va donc assister à une préparation longue, minutieuse et efficace de l'unité et de l'ensemble des chasseurs des compagnies de combats aux unités de support selon la devise de Le Nen: « every man is a rifleman », « Chaque homme est un combattant ».



L'intérêt du travail de Patrick de Gmeline est que l'auteur a participé, réalisé des entretiens et compulsé journaux de marche et journaux individuels pour la réalisation de son ouvrage.



L'ouvrage se décompose en trois temps:



* la préparation de l'unité,

* son engagement sur le terrain

* et son retour.



Les temps forts de l'ouvrage sont pour moi:



* la décision de laisser la première compagnie en France,

* l'impact de l'embuscade d'Uzbeen subie les paras du 8ème RPIMA en été 2008,

* le combat d'Alasay

* et la mort au combat du caporal chef Belda.



Si le texte de Patrick de Gmeline est totalement acquis au 27ème BCA et à son chef de corps, il n'en reste pas moins un ouvrage établi dans la proximité de l'unité par un historien talentueux doté, qui plus est, d'une belle plume.
Lien : http://www.bir-hacheim.com/s..
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Le Maître de cave

Très (trop ! ) rapide survol de la terre champenoise et de l'épopée des Ruinart, première maison productrice de champagne. On y côtoie de manière fort agréable tous les grands noms de ces divines bulles. Certains ont laissé à nos papilles le bon goût des évènements importants de notre existence ...

Le champagne est intimement lié aux grands moments de notre histoire depuis 1730 et l'on comprend mieux à la lecture du livre de Patrick de Gmeline , la fameuse boutade de Sir W. Churchill : "le champagne est nécessaire en temps de défaite, obligatoire en temps de victoire !"

Est-il nécessaire de rappeler que depuis le 4 juillet 2015 "les coteaux maison et caves de champagne" sont sur la liste du patrimoine mondial de l'unesco dans la catégorie des "Paysages Culturels évolutifs vivants".

Merci à Patrick de Gméline de vous en avoir conté l'histoire avec la plume précise de l'historien.

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