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3.54/5 (sur 12 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Hyères, Var , le 21/02/1908
Mort(e) à : Paris , le 19/01/1994
Biographie :

Paul Gerrard est un des principaux pseudonymes de l'écrivain Jean Sabran.

Il exerce différents métiers : comptable, rédacteur, puis assureur. Jean Sabran multiplie les métiers comme il multipliera ses identités en littérature : Paul Berna pour la jeunesse, Bernard Deleuze ou Paul Gerrard pour la littérature policière dont il devient l'un des grands noms.

Il commence à publier sous son nom différents ouvrages chez Albin Michel à partir de 1946; il remporte avec son roman "Joan", le "Prix de la ville de Cannes" en 1949. La même année, il entre aux Éditions G.P (Générale Publicité) où travaille son frère Guy Sabran, qui y est illustrateur de livres pour la jeunesse, et y écrit des adaptations de classiques pour la jeunesse.

À partir de 1952, sous le pseudonyme de Paul Berna, il écrit ses propres romans pour enfants publiés dans la "Collection Rouge et Or". Son livre le plus célèbre, "Le Cheval sans tête" (1955), paru en 1955 , lauréat du Grand Prix de Littérature au salon de l'enfance, est traduit en plusieurs langues et connaît un grand succès.

Paul Gerrard signe son premier roman policier "Deuil en rouge" en 1959, publié aux Éditions Presses de la Cité, il est couronné par le Grand Prix de Littérature Policière 1959 et devient dès lors l'un des grands noms de la littérature policière.

Parmi plus de vingt-cinq romans, on compte en effet beaucoup de chefs-d’œuvre: "La Chasse au dahu" (1960), "Le mistigri' (1961), "Le trente-sixième dessous" (1963), "Badaboum!" (1965) et bien sûr, "La javanaise" (1964).

En 1968, il publie "La Sierra de l'Indien mort" sous le pseudonyme Bernard Deleuze.

De ses univers sombres, bâtis sur la chausse-trappe et le piège, les personnages, acculés aux frontières de la peur, ne s'échappent souvent que par la violence.

En 1969, l'Amérique le récompense du Grand Prix Edgar-Allan-Poe du meilleur roman policier pour la jeunesse, décerné par les Mystery Writers of America, pour son roman "L'Épave de la Bérénice".

Jean Sabran, souffrant de cécité cesse d'écrire à partir de 1984.

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Source : http://www.bibliopoche.com
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
- Théo-le- Boeuf ! laissa tomber le bougnat d'un air profondément dégoûté.
Une des créatures de la Licorne. Trois cents livres de viande et d'os, mais sa
cervelle doit avoir tout juste la grosseur d'un radis.
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Sa voix brève, son regard éteint, son visage mou et pâlot, cachaient une méchanceté redoutable qui n'épargnait jamais que par distraction.
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- Votre pierre en vaut le triple à cause de sa teinte. Les "roses" du Sierra Leone, surtout ceux de cette taille, sont plus recherchés que les blancs-bleus de même poids. Je connais très bien celle-ci. Elle a été sertie par mon baguier avec des soins particuliers et c'est moi-même qui l'ai vendue, il y a deux ans environ.Donc, vous avez une affaire superbe à portée de main. Ne la faites pas, Bonardi. Je connais aussi la propriétaire, une épouse abusive qui a mis trois maris en terre avant d'exhiber sa merveille au bar du Noailles ou chez Guido. Pour tout dire, ce que vous tenez entre le pouce et l'index est certainement un bijou volé.
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Mme Limayer entra chez Thomassin vers seize heures trente et tomba sur la vieille arménienne de la rue Grignan. Chouka Arozian tenait un petit club de bridge bien fréquenté qui camouflait ses activités matrimoniales : toutes les veuves et les divorcées professionnelles du Prado avaient défilé dans ses deux salons à miroirs.
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- Ce n'est pas la première fois que des malfrats se battent en duel sur la voie publique. S'il n'y a pas mort d'homme, la fusillade fait l'objet d'un rapport vite torchonné au commissariat du coin et les journaux lui consacrent une dizaine de lignes, rien de plus. Ce coup-ci, malheureusement, un gosse qui passait par là s'est fait butter stupidement en plein jour, à cent mètres de son domicile, presque sous les yeux de sa mère. Soyez sûrs que France-Soir va titrer ce malheur en première page et que la flicaille encaissera double ration de compliments, à commencer par nous, qui sommes chargés de rattraper un saligaud doublé d'un maladroit.
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- Vous avez changé quelque chose dans les vitrines...
- Les coupes, dit Thomassin, sans se retourner. Vous ne trouvez pas qu'elles sont merveilleuses ?
Des céramiques bleues et rouges ourlées d'un épais filet noir qui se mordorait dans la lumière frisante. le bleu était sombre et velouté comme le ciel d'une nuit tropicale, le rouge aussi vif, aussi riche que le sang jailli d'une artère béante...
- Elles sont très belles, convint Evelyne...C'est du Vallauris ?
-Pensez-vous! dit Thomassin. On travaille aussi bien et pour moitié moins cher dans les collines d'Aubagne, du coté de Roquevaire.
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Sandri et ses deux gardes du corps se penchèrent de nouveau sur le plan mal tracé qui représentait le carrefour du Clou. C'était superflu maintenant, puisqu'ils se trouvaient presque sur place, à l'intersection de l'avenue de la Frette et de la rue sombre qui filait vers le quai de Seine; mais ce croquis mettait mieux en valeur l'efficacité du guet-apens et cristallisait en quelque sorte leur grande colère : il fallait en finir une fois pour toutes avec le gang des rouquins.
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Il ouvrit les mains avec innocence. Sa grosse tête bouillie par le vin rouge, tannée par le soleil du long voyage, exprimait un abrutissement total ; mais il pestait à part lui comme un démon. La bêtise proverbiale des gendarmes est d'invention bourgeoise : dans leur secteur rural, ces gens-là sont doués d'une clairvoyance infernale.
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