La maison était grande et meublée avec faste, mais il y flottait ce relent épicé caractéristique de la cuisine et des parfums indiens qui a toujours eu le don d'indisposer les anglais, simplement parce qu'il ne leur semble pas vraiment compatible avec un monde civilisé.
Quand elle tenait sa langue, les gens s’inquiétaient de sa santé- et non sans raison d'ailleurs, car la contrainte qu'elle s'imposait lui donnait des maux de tête.
"Toutes les femmes ont besoin de soleil. Il n'en manque pas en Inde, mais ce n'est pas de ce soleil dont je veux parler. Je penses au soleil qui éclaire intérieurement et dont l'absence donne au coeur l'impression d'être affamé puis de mourir un peu."
Je rentre chez moi, et je songe à d'autres lieux. A des étés qui semblaient sans fin, à des ombres d'arbres, toutes sortes d'arbres;à ces hivers où les branches étaient nues, si nues qu'à présent, quand j'y pense, j'ai peine à comprendre comment, alors, l'été enfui et le printemps promis ne m'apparaissaient pas comme des illusions, des rêves.
Et elle éprouvait une autre tristesse encore lorsque, fugitivement, elle ne pouvait s’empêcher de songer qu'ils devaient rire d'elle sous cape et la considérer comme la vielle demoiselle qui vous leste de thé et de cake.
Imagine un monde, très loin dans l'espace, où il n'y aurait pas de routes. Tous les transports se feraient au dessus du sol.
Peux tu dessiner une moto spatiale à utiliser sur cette planète? Comment serait elle propulsée? En quoi serait elle faite?