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3.82/5 (sur 3398 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 13/01/1922
Mort(e) à : Mesnil-le-Roi (Yvelines) , le 19/03/2003
Biographie :

Jeanne Bourin, fille de Marcel Mondot, inspecteur de l'enregistrement, et d'Eugénie Laudereau, est un écrivain français célèbre par ses romans historiques.

Jeanne Bourin a suivi ses études au lycée Victor Duruy, puis a préparé une licence de lettres et une licence d’histoire à la Sorbonne. Catholique pratiquante, elle est admirative de la société médiévale qu'elle a bien étudiée et qu'elle restitue dans le cadre de ses romans. Sa vision du Moyen Age, qui se rapproche de celle de Régine Pernoud.

"La Chambre des dames", Grand Prix des lectrices de Elle et prix des Maisons de la Presse, connaît un grand succès et fait l'objet en 1983 d'une adaptation sous forme d'un feuilleton en dix épisodes réalisé par Yannick Andreï avec Sophie Barjac . En 1981, elle donne une suite à ce roman avec "Le Jeu de la tentation" (prix Renaissance, 1982) qui s’impose très vite comme un grand succès de librairie.

Jeanne Bourin, également conférencière, a publié divers articles dans des quotidiens, revues et magazines. Elle a participé à de nombreuses émissions de radio et de télévision, tant en France que dans les autres pays francophones. Elle a rédigé des préfaces, notamment pour Les plus belles pages de la poésie française, livre publié en 1982. Elle a fait partie de divers jurys littéraires et a fondé le Grand Prix Littéraire de la Femme.
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Source : Wikipedia
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Bibliographie de Jeanne Bourin   (30)Voir plus

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Video et interviews (3) Voir plusAjouter une vidéo

Régine Pernoud
- Régine PERNOUD, médiéviste : critique l'enseignement de l'histoire ; intérêt et exigences des études historiques. Evoque sa formation. Fait l'éloge du livre de Jeanne BOURIN "La chambre des dames". Considérations sur la culture orale ; la place des femmes au 12ème siècle ; l'histoire du droit qui la passionne. Parle de ses voyages et de son prochain livre sur le thème de la femme au...

Citations et extraits (237) Voir plus Ajouter une citation
Une bonne mort n'est que l'aboutissement et comme le couronnement d'une bonne vie. C'est tout au long de nos jours que nous nous acheminons, chacun à notre manière, vers l'heure de vérité. Cessez de vous tourmenter, ma fille. Continuez simplement à faire votre tâche habituelle. [...] Comportez-vous, ainsi que vous n'avez jamais manqué de le faire, dans le respect des autres et l'amour du Seigneur. Je ne pense pas qu'il vous soit demandé autre chose. C'est suffisance de notre part que de nous vouloir sans reproche. Nous ne le sommes jamais !
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Livre retrouvé au hasard de ma bibliothèque, lu à l'adolescence, à l'âge où Héloïse et Abélard comme Anna Karénine me faisaient rêver! Beauté des vers de Ronsard à l'adresse de la Belle Cassandre à savourer!

- D'un baiser humide, ores
Les lèvres pressez-moi,
Donnez-m'en mille encore,
Amour n'a point de loi,
A sa grande déité
Convient l'infinité.

Page 86

- Si ma main, malgré moi, quelque fois
De l'amour chaste outrepasse les lois
Dans votre sein cherchant ce qui m'embraise,
Punissez-la du foudre de vos yeux,
Et la brûlez : car j'aime beaucoup mieux
Vivre sans main, que ma main vous déplaise.

Page 152
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- [...] Par Notre-Dame, que savez-vous de moi ? Rien, n'est-ce pas ? Comme tout le monde. Que connaît-on jamais de son prochain ? Les apparences, seulement les apparences !
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Être [malade] chez soi n'est déjà pas plaisant, mais l'être en voyage, chez les autres, est aussi gênant pour l'invité que pour celui qui reçoit.
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Avec le début du printemps le moment avait enfin paru favorable à un nouveau départ, et les pèlerins s'étaient retrouvés à Brindisi avec les deux armées et leurs chefs.
Flaminia avait déjà aimé la mer hivernale, elle fut éblouie par sa beauté printanière. Une sorte de griserie s'était emparée d'elle lorsqu'elle s'était sentie caressée par la brise marine et qu'elle avait respiré les senteurs du large. Il lui avait semblé que, sous son bliaud de toile verte, défraîchi, usagé, dont elle était lasse, son jeune corps, dru et neuf, était revigoré, nettoyé des sueurs du chemin et comme purifié par ce vent si vif, si gai, qui crêtait d'écume les vagues joyeuses... C'était comme respirer l'haleine suave de Dieu... Ce bain vivifiant lui donnait l'impression de participer de tout son être à la splendeur de la Création.
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Tout en s'en blâmant, elle continuait à employer crèmes, parfums, onguents, partagée qu'elle était, en cela comme en tout le reste, entre une complaisante indulgence envers ses propres faiblesses et son attente de Dieu. Son existence avait-elle jamais cessé d'être autre chose que ce maladroit combat ?
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Marie gagna sa table. En dépit de tous ses soucis, elle ne délaissait pas un travail qui demeurait pour elle, au milieu de tant de remous, le seul point stable, l’unique satisfaction qui ne fût pas menacée ou douteuse.
Plus l’œuvre était absorbante, difficile, plus elle pouvait s’y perdre, s’y oublier. C’était seulement en s’y donnant tout entière qu’elle parvenait à se détacher, pour un temps, de ses multiples alarmes.
Dieu merci, l’ouvrage ne manquait pas ! L’été étant la meilleure saison pour procéder aux séchages successifs que nécessitaient les diverses phases de la dorure, il convenait de profiter de ces journées ensoleillées et chaudes.
Marie avait justement à préparer, pour un manuscrit dont le texte, les dessins, les nombreuses couches de couleur, étaient déjà achevés, les fonds où elle aurait ensuite à appliquer l’or, à la feuille ou au pinceau.
Il s’agissait de cette fameuse « Chanson du chevalier au cygne » dont elle avait elle-même illustré bien des pages. Elle en était parvenue au moment où il fallait composer la première assiette, en langage de métier, soit le premier fond. Deux autres suivraient avant qu’elle ne soit en mesure de passer à l’application de l’or pur. La réussite et l’éclat de la composition finale dépendaient du soin avec lequel on accomplissait cette série de préparations.
Elle prit dans un des pots rangés sur sa table de la fleur de plâtre des plus fines qu’elle déposa devant elle sur une pierre dure, polie et de grande dimension. Elle y ajouta un peu de safran en poudre et de bol d’Arménie, les mélangea minutieusement, intimement, avant d’humecter le tout, par petites quantités, avec de l’eau, et se mit en devoir de remuer la préparation obtenue avec les plus attentives précautions. Le mélange devant durcir, mais non pas sécher complètement, elle alla déposer la pierre dans une flaque de soleil devant une des fenêtres, et se dirigea ensuite vers les aides qui s’activaient à entretenir, en vue des suites de l’opération, un feu doux de charbon de bois, sous une grille, dans la cheminée de la salle. A cause de la chaleur estivale, ce travail était pénible pour les jumelles qui en tiraient prétexte pour relever leurs cottes jusqu’aux genoux et pour délacer leurs chemises sur de jeunes seins découverts.
-Allons, mes filles, dit Marie, profitez de ce que je suis forcée d’attendre le séchage de ma préparation pour aller respirer l’air du jardin. Je vous rappellerai dans un moment.
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- Quand je pense, dit Mathilde avec une sorte d'amère férocité tournée contre elle-même, oui, quand je pense avoir proclamé, durant des lustres, que les joies de la maternité l'emportaient de beaucoup sur ses tourments, j'ai l'impression d'être passée, comme une aveugle, à côté des réalités les plus évidentes !
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Un couple, c'était d'abord un homme et une femme qui ouvraient ensemble les yeux sur le jour naissant, qui, avant toute chose, se contemplaient, en manière de salutation ; pour chacun desquels le visage de l'autre était celui du matin, de la journée, de la vie.
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Pierre et ses compagnons ont démontré de façon éclatante combien la lutte écrite pouvait avoir de poids dans un conflit religieux ou politique, et qu'en définitive les armes de l'esprit surpassent le fer et le feu.
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