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Citations de Paul Tournier (13)


Le souvenir terrifiant des disputes des parents est le facteur le plus constant que nous relevons dans les récits des nerveux renfermés qui viennent nous consulter.
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Pour l'enfant, le lieu par excellence, c'est la famille. ... Quand la famille est telle que l'enfant ne peut s'y intégrer vraiment, il v d'abord chercher partout d'autres lieux, mener une existence de vagabond incapable de se fixer nulle part. C'est ça le drame ! Il traîne avec lui cette inaptitude radicale à s'attacher vraiment. Il promène sans cesse sa nostalgie inassouvie qui s'exacerbe. Il se sent repoussé, exclu, ou ignoré ; il n'a que des relations conventionnelles et impersonnelles avec autrui.- 10-
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Notre civilisation occidentale est masculine, toute ordonnée aux valeurs masculines : froide objectivité, raison, puissance, efficacité, rivalité. C'était le choix de la Renaissance. Il impliquait le refoulement des autres valeurs, irrationnelles, subjectives, sentiments, émotions, relation personnelle. En même temps, et cela n'est pas un hasard, c'était le rejet de la femme hors de la vie publique et de la culture, dans l'intimité du foyer.
L'homme s'intéresse davantage aux choses et à la mécanique, la femme aux personnes.
L'homme a construit un monde des choses, une machine perfectionnée, et la personne souffre, elle se sent manipulée elle-même comme une chose, pièce d'une machine impersonnelle.
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"En réalité, on reste dans la vieillesse, en général, ce qu'on était avant, mais avec des traits de caractère plus accusés. Qui était généreux le devient d'avantage, qui était volontaire devient un tyran, qui était déjà passif le devient encore plus."
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Oui, il y’a des renoncements, et des renoncements difficiles; oui, il y’a un dépouillement, des frustrations. Oui, il y’a dans la viellesse des diminutions, un « moins ». Mais cette limitation de la vie n’implique nullement une démission. Tous les renoncements qu’exige la viellesse sont de l’ordre de l’action, et non pas de l’ordre du cœur et de l’esprit; ils sont de l’ordre du « faire » et non de l’ordre de l’« être ».
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Le vieillard, affranchi de la concurrence professionnelle et sociale, peut s’ouvrir à de plus larges horizons. Ce passage de particulier à l’universel me paraît le grand avantage du passage de la vie active à la vieillesse, et c’est dans ce contraste que je trouve un sens à ma viellesse.
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… découvrir que notre vraie faute est d'avoir voulu nous diriger par nous-mêmes, avec de beaux principes, même tirés de la Bible, au lieu de nous laisser diriger par Dieu, au lieu d'ouvrir nos yeux et nos oreilles à son inspiration personnelle.
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LES SAISONS DE NOTRE VIE
Tel était le titre d'une conférence qu'on m'avait demandée, l'an dernier, en Allemagne.
Quand j'ai ainsi un sujet à préparer, j'en discute avec ma femme, avec des malades et des amis.
Car c'est dans le dialogue que s'élabore la pensée.
C'est rendre service aux hommes que les interroger sur les problèmes importants...
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Notre civilisation occidentale est masculine, toute ordonnée aux valeurs masculines : froide objectivité, raison, puissance, efficacité, rivalité. C'étais le choix de la Renaissance. Il impliquait le refoulement des autres valeurs, irrationnelles, subjectives, sentiments, émotions, relation personnelle. En même temps, et cela n'est pas un hasard, c'était le rejet de la femme hors de la vie publique et de la culture, dans l'intimité du foyer.
De là vient l'étonnant contraste entre le prodigieux essor des sciences et de la technologie et la dégradation de la qualité de la vie, qui est affaire subjective affective. L'homme s'intéresse davantage aux choses et à la mécanique, la femme aux personnes...
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Qu'on le lise ce bel ouvrage ! on y verra défiler une foule impressionnante de malades de tous les âges, sexes, milieux sociaux et formations religieuses.
On y verra à l'oeuvre dans le concret une médecine chrétienne foncièrement réaliste. on y percevra aussi le cri atroce qui se dégage de notre société contemporaine, parce qu'elle a perdu Dieu.
( Max Dominicé, dans la Vie protestante)
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Il y a un lieu à quitter avant de trouver un nouveau lieu, et au milieu, un lieu sans lieu. La vie toute entière peut être considérée comme un «milieu du chemin» entre la sécurité prénatale et la sécurité du ciel. L’homme est toujours l’homme menacé.
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L’appui dont nous avons le plus besoin, ce n’est pas celui qui nous porte, mais celui qui nous aide à sauter nous-même. L’appui idéal, c’est une présence, une présence vigilante, inébranlable, indéfectible, mais une présence discrète, douce, silencieuse, respectueuse. C’est une participa­tion de l’autre à notre combat, mais qui nous laisse notre responsabilité personnelle.
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Ce qui reste d’authentique dans notre vie, c’est ce qui vient de Dieu et non de nous, de sa grâce et non de nos mérites.
Ce qui est levé par la grâce, ce n’est pas la culpabilité, mais la condamnation.
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