Paûle Ceppi

Cette fois, en voyant le bandeau "le nouveau Stéphane" apposé sur la couverture, je savais pertinemment qu'en empruntant cet ouvrage, il s'agirait d'une suite mais j'ai prié sur ma bonne étoile pour que cela soit une histoire indépendante et heureusement pour moi, ce fut bel et bien le cas. Certes, dans les tomes précédents, le lecteur y découvrira comment Stéphane Clément, l'un de nos protagonistes, d'origine occidentale, est arrivé en Inde ; à Pondicherry exactement et les raisons qui l'ont poussées à ne pas en repartir mais cela importe peu dans l'histoire qui se déroule ici et le lecteur, passionné de ce personnage ou amateur comme moi, se plongera facilement dans cette histoire, qui, j'aurais bien aimé, ne soit que fictive. Elle l'est en grande partie certes mais pour le plus gros (le dénouement, cela se passe malheureusement sur des faits réels, heureusement ici en partie seulement).

Anita Paoli est une jeune et séduisante italienne venue en Inde pou un soit-disant reportage pour le journal pour lequel elle travaille. Cependant, lorsque nos deux héros font connaissance et sympathisent, Stéphane se rend vite compte qu'elle ne lui dit pas toute la vérité. Quel est le troublant secret que cache Anita ? Pour une fois, il n'y a rien d'illégal en ce qui la concerne (on pourrait même dire qu'elle n'est qu'une victime dans toute cette affaire) mais si elle va au bout de sa véritable venue sur le continent indien, elle pourrait bien faire quelque chose qui lui rongerait les sangs jusqu'à la fin de sa vie. Celle-ci étant déjà en grand danger à cause d'une malformation rénale héréditaire, Anita acceptera-elle de subir la greffe que l'on lui propose au risque de mettre en péril la vie d'une autre jeune femme innocente ?



Une histoire surprenante, pas des plus joyeuses mais avec un scénario extrêmement bien travaillé afin que le suspense perdure jusqu'au bout et un graphisme qui est à la hauteur de ce dernier ! A découvrir !

Moi qui avais lu le "dernier Stéphane", emprunté par hasard dans la médiathèque dans laquelle je travaille, tout en sachant pertinemment qu'il s'agissait d'une suite, je ne m'attendais pas à pouvoir découvrir un jour le début de ce fameux Stéphane et pourtant, parfois, le hasard fait bien les choses. En effet, j'ai réussi à trouver, dans une autre médiathèque avoisinante de la "mienne", cet ouvrage qui regroupe les trois premières aventures de notre héros Stéphane Clément. Se trouvent ici réunies "Le Guépier", "A l'est de karakulak" et "Le repère de Kolstlov". Aussi, ne me suis-je pas fait prier pour découvrir comment tout a commencer pour notre protagoniste et surtout, avoir la chance de découvrir trois de ses aventures réunies en un seul ouvrage. A l'origine, Stéphane n'est pas du tout le gentil reporter (enfin, le terme n'est pas vraiment approprié, disons plutôt, un aventurier un peu trop curieux qui a tendance à se retrouver dans toutes sortes de situations) que l'on croit mais plutôt un petit bandit qui vient de faire le braquage d'une bijouterie avec l'un de ses amis qui a gentiment par la suite pris la poudre d'escampette avec ledit magot. Obliger de se cacher et surtout de dissimuler son identité, Stéphane se retrouve chez une gentille famille de fermiers qui le logent et le nourrissent contre de nombreux travaux effectués à la ferme. Et pour ça, on peut dire que Stéphane n'est pas un fainéant et qu'il a même l'air de s'être rangé comme l'on dit. Cependant, traqué de tous bords et notamment par une personne qui veut absolument récupérer l'argent du vol de la bijouterie (dont je ne révélerai pas l'identité), Stéphane est à nouveau obligé de fuir mais pas seul cette fois-ci. Alice, la fille de la famille chez qui il a trouvé asile décide de partir avec lui et c'est ainsi que les aventures de nos deux tourtereaux débutent réellement.



J'avoue que j'ai eu un peu de mal avec le graphisme du premier tome, ne reconnaissant pas celui que j'allais apprendre à apprécier par la suite car j'ai trouvé le dessin un peu trop naïf mais j'étais cependant ravie de découvrir enfin comme Stéphane est devenu ce personnage si attachant et à qui l'on donnerait le bon dieu sans confession (malgré ce que je vous ai dit plus haut).



Les deux autres tomes sont beaucoup plus centrés sur le genre espionnage et enquête policière. Dans quel pétrin va encore se fourrer Stéphane et, celle qui l'accompagnera désormais, pour un temps du moins, la belle et jeune Alice qui ne rêvait que d'une chose : quitter enfin le cocon familial et partir sur les grands chemins et pour le coup, elle ne va pas être déçue ! Je ne vous en dirai pas plus sur ces trois tomes mais si vous avez le loisir, tout comme moi, de tomber sur cette compilation, un conseil, n'hésitez pas et faites-vous plaisir !

C'est un livre que j'avais acheté pour une amie italienne portant le prénom de Vanina, mais après lecture seul ce prénom résonne encore en moi, mais la BD n’y joue aucun rôle…

La trame est faible, on y découvre Stéphane Clément aux prises avec d'ex membres du KGB impliqués dans un trafic d'êtres humains et qui trouve un soir une jeune fille russe nue dans son lit…



La BD se lit, se regarde, mais ne laisse pas un souvenir inoubliable…

Je comprends parfaitement que cette vieille série puisse plaire à bon nombre de lecteurs nostalgiques d'une certaine époque aujourd'hui révolue. J'ai découvert les aventures et les voyages de Stéphane Clément un peu dans l'indifférence et par hasard.



Je n'arrive pas à me faire aux traits graphiques de cet auteur dont ce n'est pas la première série que je découvre. J'ai avisé par exemple « l'ombre de Jaïpur » que je n'avais pas aimé du tout. En l'espèce, l'intention de cette série d'un voyageur baroudeur était pourtant louable : nous faire découvrir un autre regard sur d'autres populations notamment d'Asie.



Mais voilà que malgré mon ouverture d'esprit, je n'arrive pas à me passionner sur ces tranches de vie empreintes pourtant d'un certain humanisme. Je crois que c'est sans doute lié au style de l'auteur auquel je n'adhère pas. Les réactions des personnages ne me semblent pas crédibles. Le dessin me semble trop figé et daté d'une autre époque.



Bref, je ne suis pas convaincu par cette série. A noter que j'ai tout de même essayer de laisser une dernière chance en lisant le dernier tome intitulé "Lady of Shalott" paru en 2017 mais rien n'y fait.

Il en fallait tout de même un peu de courage pour reprendre une lecture de l'auteur de L'ombre de Jaïpur qui m'avait un peu achevé. Je dois dire que ce thriller diplomatique n’est pas trop mal. Comme quoi...



L'auteur place son scénario assez méticuleusement. L'histoire se situe à la fin de la période de la guerre froide c'est à dire à la chute du mur de Berlin. On n'en perd pas une miette. Tout est balisé afin que le lecteur plonge dans cette sombre machination.



J'ai pas eu trop de mal à suivre l'intrigue. On se rend compte que le personnage central, une femme au caractère bien trempé travaillant à Genève pour une organisation internationale à la délégation suisse de la Conférence des Nations Unis sur le Commerce et le Développement (CNUCED), se fait manipuler dans une guerre d'espionnage qui la dépasse entre les puissances occidentales et celles de l'Est.



Les planches dessinées en noir et blanc sont absolument élégantes. Il y a beaucoup de finesse dans le trait qui s'est bien amélioré depuis ma précédente lecture qui ne devait être certainement qu'un début de carrière.



Pour autant, je ne conseillerais pas l'achat car cette belle histoire m'a laissé un peu sur ma faim. Une conclusion plus élaboré aurait sans doute conféré à cette oeuvre plus de puissance. Bref, il manque quelque chose pour la sortir du lot commun.

Stéphane Clément est en Ouzbékistan avec la C.A.H.O., Central Asian Humanitarian Organisation.

Hélas il tombe dans une embuscade qui vise le conducteur.

Et le voilà embarqué dans une histoire de Djihad qui implique des Ouzbeks, des Ouïgours, des Tchétchènes, des Turkmènes, des Tadjiks, des Kirghizes, des Afghans… Leur plan est de foutre une telle pagaille qui ébranlerait tous les Etats de la région et heurterait de front les intérêts russes et iraniens, et la riposte de la coalition occidenale serait inévitable. Et les djihadistes profiteraient pleinement de la situation pour chasser les « infidèles » d’Asie Centrale.

Stéphane s’éloigne de ses aventures habituelles et la série a l’air de s’étioler d’elle-même.

« Avec 'Le Guêpier' en 1977, Daniel Ceppi inventait un nouveau style de bande dessinée d'aventures. S'il parcourt le vaste monde et plus particulièrement l'Inde, le héros, Stéphane, n'est plus un infatigable redresseur de torts mais l'ambassadeur de l'auteur, arpentant des confins asiatiques minutieusement recréés et fidèlement restitués. L'aventure devient aussi un reportage, et la réalité contemporaine s’avère plus passionnante que les artifices de l’imaginaire.



Aujourd’hui, Stéphane poursuit sa trajectoire oblique dans un monde de plus en plus complexe, qui le trimbale des tracasseries de l’administration de Pondicherry aux cruautés de certains trafics internationaux (t.7 Pondicherry, Filiation fatale), en passant par les services secrets de Sa Grâcieuse Majesté et le destin brisé d’un peintre irlandais peut-être génial (t.8 Belfast, l’Adieu aux Larmes). »



Nous voici donc arrivé au Tome 10 des aventures de Stéphane. Sa compagne Cynthia est détenue par les autorités syriennes pour trafic d’ivoire. Stéphane est contacté par les services secrets de Sa Majesté pour les aider.



Stéphane va à Alep pour de bonnes raisons (libérer sa compagne) et joue les espions. Il est enlevé par des Kurdes qui tentent de (re)créer le Grand Kurdistan en ralliant les Turcs, les Syriens, les Iraqiens et les Iraniens.



Le tout sur fond de guerre de l’eau. Les Turcs ont créé des barrages sur le Tigre et l’Euphrate. Soi-disant pour l’irrigation (mais l’efficacité est catastrophique) plus probablement comme arme vis-à-vis des pays en aval qui doivent approuver leur politique à propos des Kurdes.



Comme d’habitude Stéphane est emporté puis dépassé par les événements. Ceppi utilise son non-héros pour dénoncer une situation. Nous sommes en 2001, et la guerre en Syrie ne se développera que quinze ans plus tard.



Waouwww quelle vision géopolitique !

Léocadie travaille pour la délégation suisse de la Cnuced, à Genève. Elle découvre un jour le cadavre d'un vieil homme sur son palier et prévient la police. C'est le début d'une intrigue où se mêlent ex-agents du KGB et services secrets américains, le tout sur fond de tractations commerciales douteuses.

Une BD servi par un très beau graphisme en noir et blanc qui ajoute une atmosphère très réaliste à ce récit d'espionnage.

Une bande dessinée de l'après Guerre-froide à découvrir
Lien : https://collectifpolar.com/

Léo, belle et talentueuse spécialiste du développement au sein de la délégation suisse des Nations unies a visiblement découvert une information qu’elle n’aurait pas dû voir alors qu’elle trouvé devant chez elle le corps inanimé d’un vieil homme. Droguée par Eichmann, un agent de l'Est, Léo, est emmenée en un lieu secret où, inconsciente, elle va devoir participer à une séance de photos... très spéciales ! Ici Ceppi ne nous cache rien de l’anatomie de Leocadie, et j’avoue que parfois pour moi cela a gâché un peu le déroulement de l'intrigue par trop de complaisance. Pour autant ce second et dernier tome de cette BD est un excellent récit d’espionnage d’après-guerre froide. Un diptyque qui ravira sans contexte les amateurs du genre. Et les très beaux dessins et le graphique soigné en noir et blanc rajoute à l’ambiance « agent secret » de cette bande dessinée à découvrir sans restriction, aucune.
Lien : https://collectifpolar.com/

Haute fonctionnaire internationale à Genève, Leocadie Lulla intéresse fort les derniers piranhas de la guerre froide d'autant plus qu'elle est intelligente et visiblement très belle.

Alors de quoi ça parle : Un message à quelques centimètres d'un corps gisant... voilà ce que découvre Léo, belle et talentueuse spécialiste du développement au sein de la délégation suisse des Nations unies. Ce qu'elle pense être un fait divers va devenir une véritable affaire diplomatique...

Un premier tome qui appelle une suite car il est impossible de savoir comment s'en sortir à notre sublime brune.

Cette BD de CEPPI ravira les amateurs d'espionnage c'est certain.




Lien : https://collectifpolar.com/

Je suis étonné du peu de lecteurs Babelio de cette histoire en deux tomes.

En effet, c'est une bonne histoire d'espionnage du "temps bénie" de la "Guerre froide" avec meurtres, chantages, en pleine ville de Genève, dans le monde cruel et "faux culs" de la diplomatie.

Le coup de crayon de Ceppi est de plus intéressant et mériterait une notoriété qui semble lui échapper quelque peu. Les couleurs ternes donnent une vraie atmosphère aux deux albums.

Je les conseille.

(...) Un soir, Cynthia-Ann O’Higgins reçoit un coup de téléphone qui lui apprend que son compagnon Stéphane Clément, parti aider une ONG au Turkménistan, aurait trouvé la mort dans un accident de voiture dans la république voisine d’Ouzbékistan. Son passeport a été retrouvé sur le corps sans vie du conducteur du véhicule. Le problème, c’est que Stéphane ne sait pas conduire. (...)
Lien : http://www.bdsphere.fr/2013/..

Relire une histoire des années 80, celle d'un jeune homme qui souhaite échapper à son quotidien et va se retrouver embarquer dans des aventures rocambolesques, est parfois épineux. Le dessin est assez laborieux par moment, la colorisation limite (sur les derniers albums, elle participe au graphisme contrairement à ici). L'histoire a le mérité d'être réaliste, l'auteur rend son héros attachant, même si parfois, il reste "tête à claques" dans ses partis pris tetus et au final (ce qu'on ne voit pas ici), il trouvera sa voie. C'est une série atypique, intéressante mais un peu difficile à relire...

Ça n'est pas un tome qui restera dans les anales !

Entre un scénario hyper banal, et un dénouement cousu au fil blanc, on n'en tire pas grand chose.

L'aspect géopolitique est également absent ce ce tome.

Comme le dessin n'est pas non plus ce qu'il y a de mieux dans cette série......passez votre chemin !

Suite et fin du tome précédent.

Du rythme, une intrigue sérieuse, et la découverte de contrées lointaines (Turquie, Afghanistan).

Et les relations tendues d'un couple, face aux difficultés !

Sympa à lire !

Avis sur toute la série Stéphane Clément.



Cette série est très attachante, d'abord sorte de fuite vers l'est façon baba-cool des années soixante-dix, elle s'est transformée en une sorte de blues du voyageur face à la (dure) réalité du monde moderne. Stéphane voyage donc, d'abord pour fuir une réalité trop "quotidienne" et, au fil de son périple, il croise industriels peu scrupuleux, villages bhopalisés, femmes perdues et exploitées, trafiquants d'art et d'organes... Pas très gai comme itinéraire, mais en même temps il rencontre des gens, des acteurs locaux qui luttent et résistent comme ils peuvent face à ces évènements. Les victoires, quand elles arrivent, ne sont pas du style "happy ending" et encore moins définitives. Une série réaliste au premier sens du terme.



Ceppi a appris a la BD au long des premiers albums et ça se sent. Le trait “amateur” se transforme très rapidement devientt plus solide et plus posé. On n’est pas dans le réalisme photographique mais plutôt dans une sorte de ligne claire précise.



En résumé, une série atypique mais passionnante servit par un dessin en totale adéquation avec son propos. Vivement conseillée à tous les amateurs de voyage (le vrai voyage pas le club Med’).

Stephane est sur le départ et doit prendre un train pour quitter Pondichery, mais il tombe dans les bras d un indien qu il renversé et qui semble extrêmement blessé. Il est alors accusé mais est assez vite relâché. Voyant une jeune femme italienne dans l embarras, Anita, il décide de l aider ce qui l entraîne dans une aventure et plus précisément une enquête sur la santé en Inde.

Graphiquement le travail de Daniel Ceppi est assez daté mais reste quand même assez dynamique pour tenir le lecteur en haleine.

Cet album se démarque très nettement des autres BD pour jeunes. Elle est réaliste et éloignée d'un moralisme fréquent lorsqu'un auteur s'adresse à la jeunesse. Ici un jeune homme, Stéphane, participe à un hold-up minable qui tourne mal; il ne récupère même pas l'argent volé. Puis il s'enfuit et se retrouve en Suisse, où il est embauché par un homme habitant près de la frontière italienne. Surprise: il tombe par hasard sur l'employée de la bijouterie qu'il avait braquée… et qui exige maintenant sa part de butin ! Pour corser le tout, la fille du patron de Stéphane devient amoureuse de lui et veut l'aider. Ainsi, la plupart des personnages importants se placent clairement en marge de la loi, ce qui parait assez surprenant. La fin de cette BD n'est manifestement qu'une étape dans le parcours de Stéphane; mais je n'ai jamais lu la suite.

Le personnage principal parait complexe: c'est un petit délinquant, assez paumé, ni bon ni méchant, qui tente de se sortir du guêpier où il s'est lui-même fourré; il est loin d'être antipathique. Le graphisme de la BD me semble plaisant. Je trouve cet album de Ceppi original et intéressant.

Quelques maladresses de dessin, mais j'ai bien aimé l'ambiance et la générosité du héros. Sans plus.

Un tome excellent qui nous fait découvrir l'inde et ses dérives, liés au don d'organes. Un tome bien construit ou Stéphane Clément rencontre une fille "bien" !

Le tout sur près de 80 pages !!!