La moindre parole me froisse, me déchire, comme une feuille de papier si fine qu’elle ne résiste à rien.
Je suis épuisée de me fendre si facilement.
J’aimerais pouvoir me tordre, et me retordre, et que rien ne change lorsque tout revient dans l’ordre.
Mais ce n’est pas le cas.
Et je suis fatiguée de devoir sans arrêt réparer mes déchirures.
Car aujourd’hui le scotch ne suffit plus.